"1967. Paris Bibliothèque Nationale 1967 - Broché 15 5 cm x 20 5 cm XXIV + 80 pages 8 planches hors-texte 304 numéros décrits - Catalogue de l'exposition Benjamin Constant préface d'Etienne Dennery - Très bon état"
Reference : 7416
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, , 1816. Feuillet in-4 manuscrit à son chiffre gaufré (17x22 cm) de 10 lignes à l'encre brune.
Pièce autographe non signée de la comtesse de Boigne certifiée en bas de page par Louis Favre : « Autographe de Madame la Comtesse de Boigne auteur des Mémoires morte en 1866 dont j'ai été l'un des exécuteurs testamentaires. Louis Favre. » 1816. Le mouvement religieux actuel, qui est vif et vague… l'incrédulité a rompu la communication de la terre au ciel, et l'homme se trouve dans un cachot. Toutes les fois qu'il est là, il a soif de voir la communication rétablie. Benjamin Constant Lettres inédites. Citation de Benjamin Constant extraite d'une lettre adressée à Madame Récamier, figure de l'opposition royaliste sous l'Empire que la comtesse de Boigne (1781-1866) - dont elle fut proche - évoqua longuement dans ses fameux mémoires, les Récits d'une tante (1907-1908). Louis Favre (1824-1914) fut secrétaire du duc Estienne-Denis Pasquier, chef de cabinet du président de l'assemblée nationale, archiviste du Sénat. Lettres de Benjamin Constant à Mme Récamier avec introduction et épilogue par Mme Louise Colet, Paris, Dentu (1863), XLIII, p. 112.
Edition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer de Benjamin Constant défendant les droits du condamné à mort Wilfrid Regnault. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jacques-Claude Beugnot. Paris, chez Béchet, Juillet 1818. In-8 de (1) f. de titre, 27 pp., (1) p. Relié en velours vert, filet d’étain encadrant les plats, large motif feuillagé en étain au centre des plats, dos lisse, doublures et gardes de papier moiré blanc, tranches mouchetées. Reliure romantique de l’époque. 197 x 127 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer par lequel Constant prend position dans l’affaire judiciaire et hautement médiatique « Wilfrid Regnault ». C. P. Courtney, A bibliography of editions of the writings of Benjamin Constant, I, 30. “Printers déclaration, 18 July, 1 000 copies, dépôt légal, 18-20 July, 1 000 copies.” (C. P. Courtney). Wilfrid Regnault, soupçonné d’avoir participé aux massacres de septembre sous la Révolution, est accusé de l’assassinat d’une servante du village d’Amfreville en Normandie. Le maire royaliste du bourg Bénigne Porte de Blosseville et le représentant du ministère public poussent les investigations à sa charge dans cette direction. Il est condamné à mort le 29 août 1817. Selon Benjamin Constant, la réputation du condamné a déterminé la sentence de la Cour d’Assises de l’Eure. En 1818, l’auteur publiera deux lettres adressées à M. Odillon-Barrot, avocat de Wilfrid Regnault, dans lesquelles il démonte méthodiquement et avec talent la machination judiciaire dont son client est victime. Le présent mémoire fait suite aux poursuites juridiques contre le marquis de Blosseville qui avait publié le 7 septembre 1817 dans le Journal des Débats un article contenant des propos calomnieux, reprenant la rumeur de mauvaise réputation du condamné. Pour Benjamin Constant, il s’agissait de savoir si une personne condamnée à mort avait le droit de défendre son honneur. « La lutte pour la liberté de la presse est accompagnée d’une campagne non moins virulente contre les abus de la justice criminelle. Constant, suivant l’exemple de Voltaire dans l’affaire Calas, mais plus hardi que son illustre prédécesseur, s’engage dans une affaire juridique qui dépasse de loin les limites d’un simple cas particulier : le procès contre Wilfrid Regnault accusé d’un meurtre que probablement, il n’a pas commis. Les brochures et articles de Constant sont une accusation de la procédure criminelle qui ne recule pas devant l‘arbitraire, et qui n’hésite pas, comme l’observe E. Laboulay à “mêler la politique à la justice et la police à la magistrature”, cela dût-il coûter la vie à un citoyen innocent. Constant, excellent juriste, profitant de sa riche expérience en procès, monte en épingle les fautes ou les infractions de la procédure de l’instruction, les erreurs matérielles sur lesquelles repose le jugement, les abus du pouvoir, les lésions du droit de défense. L’engagement humanitaire est incontestable. Mais il est, chez Constant, toujours doublé d’un engagement politique précis ; la critique des procès est en même temps un programme d’opposition. Car des erreurs matérielles, mêmes si elles sont graves et tirent à conséquence, doivent causer l’inquiétude, mais non pas nécessairement une crise politique ; mais lorsque Constant s’applique à les démontrer, on croit l’autorité judiciaire en danger. […] La vie de Regnault sera finalement sauvée mais il sera condamné à vingt ans de prison sans preuves. Constant n’a donc obtenu qu’un succès partiel, mais sa réputation dans le public a considérablement grandi. » Kurt Kloocke, Benjamin Constant, une biographie intellectuelle, p. 235, p. 353. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jean-Claude Beugnot, portant cet ex dono autographe sur le feuillet de titre : « M. Beugnot de la part de l’auteur ». Jacques-Claude Beugnot (1761-1835) eut de nombreuses responsabilités gouvernementales de la Révolution française jusque sous la Restauration. Il fut tour à tour préfet, ministre, puis député. Selon Alfred François Nettment (Histoire de la littérature française sous la restauration), il fréquentait le salon de Mme de Staël où il aura côtoyé Benjamin Constant, le Comte de Ségur ou encore M. de Talleyrand. Il se distinguait par sa personnalité de « causeur piquant, sérieux, gai et instructif, [qui] prend tous les tons avec succès, suivant les hasards de la conversation. ». Selon le Journal intime de Benjamin Constant, celui-ci lui aurait-même promis la Légion d’Honneur et les Mémoires de Jacques-Claude Beugnot témoignent de quelques discussions politiques qu’ils ont pu avoir. Bel et précieux exemplaire dédicacé par l’auteur et conservé dans son élégante reliure de l’époque en velours vert. Localisation des exemplaires : seules 3 Institutions françaises semblent posséder cette rare originale.
Paris, Béchet Aîné, 1833. 2 volumes in-8, (4)-LIX-283-(1) et (4)-384 pp., reliure de l'époque demi-veau glacé, dos ornés, tranches mouchetées (dos un peu frottés, quelques rousseurs). Ex-libris (tampons humide) : Bibliothèque de GUIZOT.
Edition originale du testament spirituel de Constant. Exemplaire de Guizot. Belle association des penseurs du libéralisme. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Lausanne, Institut Benjamin Constant / Genève, éditions Slatkine, 2005. Au sommaire : Benjamin Constant, romantique froid ? - Le moyen âge à Coppet - Johann Gottfried Herder et Benjamin Constant - Ethics and polytheism in Constant's early writings : the influence of Hume, Smith and Gillies - Benjamin Constant et la naissance du mot "individualisme" - An answer to the question : what is liberalism ? Benjamin Constant and Germany - L'idée de l'individualité dans les écrits politiques de Benjamin Constant - Two liberals on religion : Tocqueville and Constant compared - Lettres inédites de membres de la famille Constant à madame de Staël - Une lettre de Benjamin Constant à Charles Malo - Chronique des "Oeuvres complètes". In-8 broché, 286 pp. Très bon état, comme neuf.
Lausanne / Genève / Paris, Institut Benjamin Constant / Editions Slatkine / Honoré Champion, 2003 1 volume 15,5 x 23cm Broché. 246p., 5 feuillets. Très bon état.
Au sommaire, articles regroupés autour de 3 grands thèmes: "Guerre et violence dans les écrits du Groupe de Coppet" ("Valorisations paradoxales de la guerre et de la violence dans les écrits du Groupe de Coppet" par François ROSSET, "De la guerre dans les "Considérations sur la Révolution française"" par Gérard GENGEMBRE, "Images de la guerre moderne dans la préface à "Wallstein" de Benjamin Constant" par Jean-Pierre PERCHELLET, "Etat dexception et coup dEtat dans la pensée du Groupe de Coppet" par Alain LAQUIEZE); "Benjamin Constant" ("Philoctète ou l' "invocation sans réponse": le problème du mal chez Benjamin Constant" par Giovanni PAOLETTI, "Benjamin Constant lecteur du "Contrat social"" par Emmanuelle PAULET-GRANDGUILLOT, "Benjamin Constant et lAllemagne. Individualité Religion Politique" par Kurt KLOOCKE); "Autographes - Inédits" ("Deux textes inédits dIsabelle de Charrière" par Dennis WOOD); suivis de comptes-rendus d'ouvrages. Publié par l'Association Benjamin Constant (Lausanne).