"1931. Paris Éditions Emile-Paul Frères 1931 - Broché 12 cm x 19 cm 206 pages - Comédie de Charles Vildrac - Bon état"
Reference : 17810
Librairie Sedon
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Toulon 4 Août1908, 13,5x21,5cm, 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe.
Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 L.A.S. de 2 pp. sur carte de visite : "Cher ami, J'ai vu Bourrelier et il est entendu que je fais une préface pour la Poèmeraie et qu'elle remplace les deux précédentes auxquelles je ferai allusion. Je n'ai pas encore pu m'y mettre, car je sors des répétitions de "La Brouille", au Français-Luxembourg et cela m'a pris tout octobre. Et voilà maintenant qu'on va jouer une adaptation que j'ai faite de Milot (à la Gaîté Montparnasse), et que je suis de nouveau en répétitions. Mais la pièce passe le 2 décembre, et ensuite j'écris cette préface. Je pense aussi aux poèmes pour l'Arc en Fleurs - Connaissez-vous les poèmes de Charles Favier, mort en 52 et qui fut inspecteur primaire ? J'ai reçu son livre posthume. On y pourrait prendre un ou deux poèmes, impression de nature et de saisons. Je vous les soumettrai - Je ne me souviens plus si j'ai signé pour vous chez Bourrelier un exemplaire de la nouvelle édition de l'Ile Rose ? Sinon, je n'y manquerai pas."
L.A.S. du poète et écrivain Charles Vildrac (1882 - 1971), dans laquelle il évoque les répétitions de deux de ses pièces de théâtre, "La Brouille" et "Milot". Cette lettre s'intègre dans une correspondance avec l'écrivain et érudit Armand Got, responsable éditorial de "La Poèmeraie - Cahiers anthologiques modernes", recueil de poésies à destination des enfants.
Para Graphic. 2000. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 233 pages - couverture contrepliée - quelques photos en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'ivresse du capital : le virtuel brouille le réel - la réalité et ses copies - de la bandaison virtuelle comme analyseur lacanien - poème hôpital Jan Baetens - la procédure silence - le virtuel deleuzien ou cogito pour un moi dissous - saveur - la phrase gauche - poèmes Antonio Aparicio - le cinéma doit nous mener au mystère de ce que les personnages taisent etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Fleuve Noir 1962 1962. Paul Kenny - Coplan brouille les cartes / Fleuve Noir N°331 1962
Etat correct
1980 1980. Paul Kenny - Coplan brouille les cartes / Fleuve Noir 1980
Bon état