"1982. Paris Éditions Albin Michel 1982 - Broché 14 5 cm x 22 5 cm 278 pages - Texte de Serge Ferrand et G. Lecavelier - Bon état"
Reference : 16193
Librairie Sedon
M. Didier Sedon
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France
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Ensemble de 7 ouvrages réunis en 4 volumes in-8, plein cartonnage raciné de l'époque, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de veau brique et noir, tranches mouchetées rouges.
Exceptionnel recueil constitué à l'époque, des principaux écrits politiques de Joseph Mounier à la veille, pendant et au lendemain des débuts de la révolution.Juge royal à Grenoble, il provoqua la réunion à Vizille des états de Dauphiné (1788). Député du tiers, il proposa le serment du Jeu de paume (20 juin 1789). Président de l'assemblée nationale constituante, il fut un des principaux représentants du groupe des monarchiens, partisan d'une monarchie constitutionnelle à l'anglaise. Face à la tournure prise par les événements et il démissionna (le 21 novembre 1789) et s'exila. 1 & 2- Edition originale in-8° de cette source de première importance pour l'histoire du Dauphiné à la veille de la Révolution. Le procès-verbal est rédigé et signé en fin par J.-J. Mounier alors avocat à Grenoble et "Secrétaire des Etats". Il s'ouvre par la liste intégrale des membres de l'Assemblée des Trois Ordres. (Catalogue de l'histoire de France, IX, n°71. Maignien, 'Biblio. du Dauphiné pendant la Révolution', n° 291. Martin & Walter, 25372 et 25373).3- Edition originale. Mounier, au début de son ascension politique, livre son grand projet politique pour la France : abolition des privilèges provinciaux, adoption d'une constitution inspirée des institutions anglaises qui préserve la prérogative royale. L'ouvrage lui valut un très grand prestige à l'Assemblée. (Martin & Walter, 25392).4- Edition originale. Alors président de l'Assemblée et inquiet face aux dérives de la révolution, Mounier livre le programme des Monarchiens. (Martin & Walter, 25389. Monglond, I, 120).5- Edition originale en trois parties de ce témoignage sur les "cinq mois les plus importants de l'histoire de France", donné au cours des événements. Mounier le publia le 11 novembre 1789 au lendemain des journées d'Octobre 89. Il y justifie son action comme président de l'Assemblée et se défend contre les critiques. Le 15 novembre, il adressa sa lettre de démission à l'Assemblée avant de quitter clandestinement la France pour la Savoie. (Martin & Walter, 25390)6- Edition originale de cet important texte de Mounier, le premier qu'il publia après son exil et son arrivée à Genève. Il donne sa version des journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre 1789 où le roi fut ramené de Versailles à Paris et réfute les rapports du président de la constituante Chabroud au sujet de ces événements ainsi que les analyses du duc d'Orléans et de Mirabeau. (Martin & Walter, 25387. Monglond, I, 768). 7- Edition originale que l'auteur composa depuis son exil en Suisse. "Mounier se distingue au premier plan de ces 'reconstructeurs' futurs, aussi hostiles au bon plaisir de l'absolutisme qu'à l'instabilité démagogique" (Cf. Baldensperger, 'Le mouvement des idées dans l'émigration française', p. 282 sq.). Il exprime sa déception devant la tournure prise par la révolution et soutient que les auteurs de la constitution de 1791 ne se sont pas seulement rendus coupables envers leur patrie, mais "envers le genre humain tout entier". (Martin & Walter, 25395. Monglond, II, 528).Défauts aux coins, fente en tête des mors supérieurs d'un volume, quelques auréoles pâles et quelques rousseurs éparses. Bon exemplaire, relié à l'époque.
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Pardès, 1991. In-8 relié (24,6 x 16 cm), XXVI + 510 pages. Illustré de 371 figures et blasons dans le texte. Table alphabétique.- 1020g.- Excellent état.
FREDERIC II (Roi de Prusse). /// MICHEL D'AMBOISE, Escuyer, Seigneur de Chevillon, dict l'Esclave fortuné (Faict et composé par). //// TRANCHANT DE LA VERNE.
Reference : 24523
Un volume in-8, demi-reliure cuir, titres et filets dorés sur dos lisse, rassemblant 3 titres édités par J. Dumaine, Editeur, à la fin du XIXe siècle. "Instruction secrette...", Paris, Librairie militaire de J. Dumaine, Editeur, 1877, 58 pages. /// "Le guidon des gens de guerre...", Paris, En la boutique de Galliot du Pré, Libraire, 1543 (Réédition de la fin du XIXe siècle), 176 pages. /// "Relation de la bataille d'Austerlitz...", Paris, Librairie militaire de J. Dumaine, 1879, 110 pages, complet de son fac-similé et de sa carte dépliante (pas de manque sur cette dernière, une réparation au verso de la carte). Tranches des pages jaspées, manque au coin supérieur du second plat, reliure solide. CR500g. Bon exemplaire.
Tous nos ouvrages sont collationnés et complets, sauf mention particulière.
1861 PARIS, Delahays, 1861 - In-12 - Edition Originale - Reliure 1/2 chagrin époque, dos à nerfs ornés - Complet du grand tableau dépliant in fine où sont représentés les rubans en couleurs des Ordres de Chevalerie - Introduction XVI &240 pages - Ex-libris J. Laissus - ex. quasi neuf - Réf. Saffroy I - "la planche de rubans en couleurs, manque très souvent" - Très bel exemplaire - Réf. 48361
Les premiers ordres de chevalerie, qui apparaissent en Occident au XIVe siècle, sinspirent dun idéal chevaleresque forgé au Moyen Âge classique. À cette époque, les monarques et les princes souverains mettaient progressivement en place des ordres placés sous leur autorité directe et fondés sur le partage de valeurs morales, principalement la défense de la foi chrétienne, lesprit de corps et lélitisme. Pour ce faire, ils sinspiraient des rituels des associations religieuses et de lorganisation des ordres militaires nés dans le contexte des croisades et de la Reconquista. Ces confréries étaient rattachées à une dynastie ou à un État souverain, ce qui impliquait pour leurs membres un devoir de fidélité et dassistance au suzerain.Les ordres chevaleresques se multiplieront au cours des siècles, chaque cour mettant un point dhonneur à créer le sien. Dès lors, une certaine surenchère, ayant pour enjeu des rivalités dynastiques et une quête de prestige, engendrera de nouvelles créations. Ainsi, lordre de lÉtoile sera fondé en 1351 en réponse à lordre de la Jarretière, et lordre de Saint-Michel sera institué par LOUIS XI en 1469 pour concurrencer celui, très prestigieux, de la Toison dor, fondé par le puissant duc de Bourgogne.Beaucoup dordres de chevalerie nauront quune existence éphémère quand dautres réussiront à perdurer......La Révolution française abolira les ordres de chevalerie le 30 juillet 1791 mais, au siècle suivant, ceux-ci refleuriront dans les cours princières dEurope, Napoléon BONAPARTE fondant, dès 1802, la Légion dhonneur.Avec la Restauration, la France renouera de plus belle avec les fastes et les extravagances de la vie de cour. Il sera alors de bon ton darborer des décorations spectaculaires : des médailles, des rubans, des plaques, des broches voire même des colliers. Pour mettre bon ordre à cet étalage et lutter contre les nombreuses usurpations, une première ordonnance royale du 26 mars 1816 soumet le port dune décoration étrangère à lautorisation préalable du grand chancelier de la Légion dhonneur. Tout port illégal de décoration ou duniforme relevant de larticle 259 du Code pénal devient susceptible dentraîner une peine de six mois à deux ans demprisonnement. Malgré ce règlement, et voulant faire cesser des désordres dautant plus fâcheux que leur effet naturel est daffaiblir le prix des récompenses obtenues régulièrement et données à des services certains et vérifiés, il savèrera nécessaire de renforcer la loi par lordonnance du 16 avril 1824.Avec létablissement du Second Empire, le régime impérial entend démontrer son prestige avec une cour et une vie mondaine fastueuses. Pour éviter un étalage trop tapageur de décorations souvent usurpées, le décret du 13 juin 1853 réglemente de manière stricte le port de décorations étrangères, signe que les abus dans ce domaine nont guère cessé depuis 1824 : Tout Français qui, ayant obtenu des ordres étrangers, na pas reçu lautorisation de les porter, doit les déposer à linstant, sauf à se pourvoir auprès du grand chancelier pour solliciter cette autorisation. Dès lors, toute promotion doit faire lobjet dune autorisation officielle accordée, pour les agents de lÉtat par leur ministre de tutelle, pour les autres par les services du préfet.Cest donc dans ce contexte quun guide, présenté sous forme de dictionnaire, se propose de réaliser un tour dhorizon des ordres chevaleresques et de leurs attributs. Publié en 1861, le Dictionnaire des ordres de chevalerie civils et militaires, présenté ici, est luvre dun certain W. MAIGNE.MAIGNE évoque lhistoire de ces ordres, dont certains ont une existence quasi confidentielle, comme celui de la Cosse de genêt ou celui du Miroir. Le cas échéant il détaille les grades et les classes tout en décrivant les insignes et devises correspondants. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Rare réédition des trois principaux ouvrages théoriques d'architecture d'Abraham Bosse, entièrement dessinés et gravés en taille-douce par lui-même, et imprimés d'un seul côté. Paris, Pierre Aubouin, Pierre Emery et Charles Clousier, s.d. [1688]. In-folio de 1 titre, 1 frontispice, 44 planches. - [Suivi de] : Des Ordres de colones en l’Architecture… [Paris, 1688]. 1 frontispice, 1 planche sur double-page, (20) feuillets gravés. - [Et de] : Représentations Géométrales De plusieurs parties de Bastiments faites par les Reigles de l’Architecture antique Et de qui les mesures sont reduites en Piedz poulces & lignes, Afin de saccomoder a la manière de mesurer la plus en usage parmy le commun des Ouvriers. Paris, 1688. 1 frontispice et 22 feuillets gravés. Soit 3 ouvrages en 1 volume in-folio, veau moucheté, encadrement de filets à la Duseuil sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges, qq. usures aux mors sans gravité. Reliure du XVIIIe siècle. 420 x 263 mm.
Rare réédition des trois principaux ouvrages théoriques d'architecture d'Abraham Bosse, entièrement dessinés et gravés en taille-douce par lui-même, et imprimés d'un seul côté. Brunet, I, 1127. La première édition de ces traités parut en 1664 pour les deux premiers et en 1659 pour le dernier. Le premier ouvrage comprend 45 planches, le second 21 planches et le dernier traité, 23 planches. « Le Traité des manieres de dessiner les ordres est le premier volet du diptyque sur les ordres publié par Abraham Bosse en 1664-65. À ce diptyque Bosse a intégré, comme il l’avait prévu à l’origine, ses Représentations géométrales, retirées avec la page de titre de 1659. L’ouvrage sur les ordres a été divisé artificiellement, de l’aveu de l’auteur, en deux recueils distincts pour « la commodité de beaucoup d’ouvriers ». Le Traité des manières de dessiner les ordres est constitué d’un texte liminaire gravé de deux pages, intitulé « Ordre et Methode des figures representées dedans ce volume », et de quarante planches en taille douce avec des illustrations pleine page. Bosse veut proposer aux praticiens « les plus belles proportions » à partir de la lecture des meilleurs auteurs qui ont écrit sur le sujet. Il y ajoute quelques pratiques des Anciens qui n’ont jamais été jusque-là mises en usage et des pratiques nouvelles (Dédicace). Le recueil est conçu en quatre parties : la première traite des entablements et des « menus » membres (piédestal, base, chapiteau et détail des entablements), la seconde des ornements (socles, appuis et balustres des escaliers). La troisième est consacrée à la représentation de l’architecture, projet et modello, selon les règles de la perspective. La dernière partie, technique, concerne la place des ombres sur les corps ou objets géométraux… Bosse cite les meilleurs auteurs, Palladio, Vignole et Scamozzi dont il livre une synthèse personnelle ; il nomme aussi son contemporain, Fréart de Chambray dont il connaît manifestement le Parallèle... Le mathématicien expose aussi dans le détail les différentes méthodes pour tracer une belle volute. Il propose un instrument de dessin, le compas cartésien, qui permet de réaliser la courbure des colonnes selon la conchoïde de Nicomède et renvoie aux travaux de François Blondel. Bosse est conscient d’innover en traitant de questions jamais ou rarement abordées avec autant de détails par ses prédécesseurs : les escaliers et les voûtes. Il se montre ainsi en phase avec son époque où grâce aux prouesses stéréotomiques se multiplient, à Paris notamment, de vertigineux escaliers suspendus. Mais il critique les erreurs d’escaliers aussi prestigieux que ceux du Luxembourg, du Palais Cardinal et d’autres grandes demeures parisiennes dont les mains courantes ne s’ajustent pas correctement aux retours… Comme Fréart de Chambray, il pense que l’imitation de l’Antiquité doit être mesurée et réfléchie, car toutes les réalisations des Anciens ne sont pas bonnes à imiter. Bosse a une réelle culture architecturale : il a lu le traité de Vitruve (pl. XI) et les théoriciens de la Renaissance (Lemerle 2011, p. 419)… Bosse ne prétend pas imposer une vision moderne et définitive des ordres, comme Perrault, mais il n’en est pas moins ambitieux. Son traité d’architecture en trois volets est le fruit d’une longue réflexion. De la maquette à la réalisation et à l’ornementation, il appréhende l’architecture dans sa globalité. L’ouvrage est à ce titre une somme qui intègre toutes les avancées théoriques et techniques, et notamment la science de la perspective. Attractif dans sa présentation par ses gravures en taille-douce, art dans lequel il est passé maître, il se situe dans la lignée de la Regola de Vignole où l’image prime sur le texte. Destiné aux praticiens ennuyés par les longs discours le livre d’architecture de Bosse est didactique. Le pédagogue va à l’essentiel, construisant son discours du simple au plus complexe en fournissant d’emblée au lecteur les données essentielles, les illustrations se suffisant à elles-mêmes. Le livre d’architecture de Bosse en trois volets dont le Traité des manières de dessiner les ordres constitue la plus importante partie est une étape importante, quoique méconnue, pour la théorie architecturale au milieu du XVIIe siècle. Contemporain de Fréart de Chambray dont il partage les convictions et sur l’œuvre duquel il s’appuie, l’auteur anticipe les publications des frères ennemis François Blondel, avec lequel il fut en relation, et le puissant Claude Perrault. Au terme de sa carrière Bosse a atteint son but : il est parvenu à élever l’art de la gravure au niveau de la peinture, mais par le biais de la perspective il s’est initié à l’architecture représentée comme la « Reine des Arts » dans le frontispice de son recueil sur les ordres de colonnes. La fortune éditoriale de l’ouvrage atteste sa réussite. Il connut encore deux autres tirages posthumes, en 1684, 1688 puis un dernier au début du XVIIIe siècle ». (Frédérique Lemerle (Cnrs, Cesr, Tours) - 2014). Précieux exemplaire très grand de marges conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle.