"1925. Paris Éditions Nelson s. d. (circa 1925) - Cartonné 20 cm x 26 cm 64 pages - Texte d'après Jonathan Swift ills couleurs pleine page - Bon état"
Reference : 15698
Librairie Sedon
M. Didier Sedon
62 rue Cochon Duvivier
17300 Rochefort
France
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SWIFT, Jonathan | DESFONTAINES, abbé (traducteur et continuateur)
Reference : AMO-4493
(1727)
A Paris, dans la boutique de la V. Coustelier chés Jacques Guerin, 1727 4 parties en 2 tomes et reliés en 1 volume petit in-8 (16,5 x 10,5 cm | Hauteur des marges : 160 mm) de XLI-(5)-248 et (8)-289-(3) pages. 4 figures hors-texte non signées en excellent tirage. Avec : Le Nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du Capitaine Gulliver. Traduit d'un Manuscrit anglais, par Monsieur L. D. F. A Paris, chez la veuve Clouzier, libraire et chez François Le Breton, libraire, 1730 (de l'imprimerie de Paulus-Du-Mesnil, 1730) 2 tomes reliés en 1 volume petit in-8 (16,5 x 10,5 cm | Hauteur des marges : 161 mm) de (32)-262-(6) et (8)-259 pages. Ensemble 2 volumes reliés à l'identique. Reliure plein maroquin bleu nuit janséniste de la seconde moitié du XIXe siècle, Tranches dorées, double-filet doré sur les coupes, large jeu de roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne (reliures signées POUILLET). Exemplaire parfaitement conservé, d'une grande fraîcheur de reliure comme à l'intérieur.
Première édition publiée en France. Les Voyages de Gulliver a paru sous le voile de l'anonymat à Londres à la fin de l'année 1726 sous le titre original : Travels into Several Remote Nations of the World. In Four Parts. By Lemuel Gulliver, First a Surgeon, and then a Captain of Several Ships abrégé en Gulliver’s Travels. Ce célèbre roman satirique a été écrit en 1721. La version de 1726 qui parait en Angleterre est censurée et modifiée. En janvier 1727 une première version française paraît à La Haye mais ce n'est pas cette version qui sera retenue pour les éditions suivantes et reconnue par la postérité. Les Voyages de Gulliver marquent un sommet de la satire sociale et politique au travers d’éléments mêlant, sur le mode du pamphlet ou de la description narrative, de la philosophie, de la logique, du fantastique et de la science-fiction. Le roman a été écrit par Swift après le krach de 1720. Il avait acheté des actions de la Compagnie des mers du Sud pour 1 000 livres. La spéculation avait fait passer la valeur d'une action de 128 livres à 1 050 livres, avant de s'effondrer ruinant bon nombre de commerçants britanniques. Cet accroissement puis cette miniaturisation de la richesse en un temps très court a dû donner à Swift l'idée des changements de taille relative de son personnage principal qui serait une métaphore de ce krach en donnant à Swift l'occasion de se moquer des travers de la société de son temps. Cette œuvre, écrite à la première personne, est divisée en quatre parties : le voyage à Lilliput, qui représente la cité des nains (où l’on voit Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguer vers Bristol. Après un naufrage, il se retrouve sur l’île de Lilliput, dont les habitants, les Lilliputiens, ne mesurent qu'environ six pouces de haut.) ; le voyage à Brobdingnag, qui représente la cité des géants (tous les Brobdingnagiens sont des géants. L'un d'entre eux s'empare de Gulliver pour l'emmener dans sa ferme, où une petite fille, qu'il surnomme Glumdalclitch, s'occupe de lui. Il est par la suite acheté par la cour royale de Brobdingnag et y réside avec sa nourrice Glumdalclitch. Du fait de sa petite taille, le héros devient un objet de curiosité pour le roi, la reine et la cour, et devient notamment favori de la reine. Il explique au roi le système politique existant en Angleterre. Le souverain critique vivement les institutions anglaises. Mais à la suite d'un manque d'attention de la part d'un courtisan qui l'emmenait en balade près d'une falaise, Gulliver se retrouve emporté depuis sa chambre artificielle par un aigle, puis est repêché par des marins, qui le ramènent en Angleterre, où il a l'impression durant quelque temps de voir la population plus petite que lui.) ; le voyage à Laputa (Laputa est une île volante, flottant au-dessus du pays de Balnibarbi grâce à un complexe système reposant sur une pierre magnétique. Elle renferme la noblesse de plus haut rang qui s'en sert comme d'une arme pour menacer leurs sujets dans le cas où ils refuseraient de payer leurs impôts, ainsi l'île se déplace de ville en ville à travers le pays.) ; le voyage au pays des Houyhnhnms (Pays peuplé par les Houyhnhnms, des chevaux beaux et intelligents arrivés au sommet de la raison et de la sagesse, qui sont les maîtres des Yahoos, animaux d’aspect répugnant au comportement misérable, qui se révèlent, au grand désespoir de Gulliver, être des humains.). « Ce fut Voltaire qui le premier vanta en France cet étonnant ouvrage. Jamais livre peut-être n’eut autant d’attrait pour toutes les classes de la société. Les lecteurs d’un haut rang y trouvèrent une satire personnelle et politique ; le vulgaire, des incidents à sa portée ; les femmes, du merveilleux ; les jeunes gens, de l’esprit ; les vieillards de la morale… Le Voyage à Lilliput fait référence à la cour et à la politique de l’Angleterre. Plusieurs traits de cette fiction sont empruntés au chapitre XXIII du Ve livre de Rabelais, dans lequel Pantagruel observe les occupations des courtisans de Quinte-essence, reine d’Entéléchie… Le caractère du navigateur Gulliver est tellement palpable, sa personne est décrite avec tant de vérité qu’un matelot soutenait l’avoir connu… » (Sir Walter Scott). Les gravures apparaissent ici pour la première fois et sont très curieuses. L'abbé Desfontaines qui fit cette traduction, bien que très "adaptée" par rapport à l'originale anglaise, a donné une suite qui a paru en 1730. Cette suite nous invite à suivre les aventures du fils de Gulliver, également à la découverte de pays imaginaires : ce pays où les femmes sont le sexe dominant. Cette suite, aujourd'hui, à l'aube du XXIe siècle, n'est pas sans intérêt dystopique voire réaliste. Cette suite est qualifiée d'excessivement rare. Provenance : aucune provenance indiquée dans l'exemplaire. Etiquette du libraire lyonnais L. Brun, successeur de A. Brun, 13, rue du Plat, Lyon. Nous avons retrouvé la trace de notre exemplaire qui était proposé les libraires Ed. Rouveyre et Blond dans leur catalogue de 1882, au prix de 275 francs or (in Guide du libraire-antiquaire et du bibliophile : du prix de quelques livres, par Jules Le Petit). Références : un exemplaire des deux textes réunis (même édition) relié en maroquin vert par Trautz-Bauzonnet s'est vendu 955 francs or en 1881 (Exemplaire Veinant | Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire, 1881, n°91 "Edition fort recherchée") ; Un bon exemplaire de l'édition anglaise de 1726 (premier tirage) est actuellement coté (septembre 2023) au prix de 120.000 euros environ. Superbe exemplaire de ce texte majeur de la littérature anglaise, entré dès l'immense succès de sa première parution, un best seller universel et un chef d'oeuvre du genre utopique. Précieuse réunion des deux textes reliés à l'identique pour un bibliophile de la seconde moitié du XIXe siècle.
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[Librairie Economique] - SWIFT, Jonathan ; DES FONTAINES, Abbé ; [ DESFONTAINES, Abbé ]
Reference : 58141
(1807)
4 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane racinée, Librairie Economique, Paris, 1807, 242 pp. avec frontispice ; 251 pp. ; 222 pp. avec frontispice et une planche hors texte ; 192 pp. avec frontispice et une planche hors texte.Rappel du titre complet : Voyages de Gulliver, traduits de Swift, par l'Abbé Des Fontaines (2 Tomes - Complet) [ Avec : ] Le nouveau Gulliver, ou Voyages de Jean Gulliver, fils du Capitaine Gulliver, traduits d'un manuscrit anglais, par l'Abbé des Fontaines (2 Tomes - Complet)
Complet. Etat satisfaisant (reliure un peu frottées avec qq. petites taches d'encre) réunissant au fameux récit de Swift la suite proposée par l'Abbé Desfontaines.
Paris, Ve Coustelier, Jacques Guérin, 1727. 2 tomes reliés en 1 vol. in-12 de XLI-(5)-248 pp., (8)-289-(3) pp., 4 planches hors-texte gravées sur cuivre, maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, roulette et dentelle intérieures, tranches dorées sur marbrure (Brany).
Première édition de la traduction française de Pierre-François Guyot Desfontaines, illustrée de de 4 planches hors texte non signées.La première et la plus célèbre des utopies des temps modernes et l'un des plus grands livres du XVIIIe siècle. Pour Raymond Ruyer, « Les Voyages de Gulliver représentent la première utopie anti-utopiste » (L’Utopie et les utopies, p. 191). En empruntant un chemin déjà frayé, entre autres, par Rabelais et Cyrano de Bergerac - le premier ayant été son écrivain de prédilection, le second son modèle avéré -, Jonathan Swift (1667-1745) renouvela le genre du voyage imaginaire et philosophique. « Les Voyages de Gulliver (Travels into Several Remote Nations of the World. In Four Parts. By Lemuel Gulliver. London, Benj. Motte, 1726) sont la base d’un autre genre de la littérature utopique, les gulliveriana. Les premiers livres des Voyages de Gulliver sont des satires portant sur divers aspects de la culture contemporaine, même si leur objet précis est loin de faire l’unanimité. Aucun de ces livres ne présente d’utopie (« lieu du bonheur »). Certaines parties du troisième livre, en particulier le voyage à Laputa pourraient passer pour dystopiques sans que le récit aille cependant jamais au-delà de la satire incisive. » (BnF, Utopie, 184). Provenance : Laurent Veydt avec timbre sec (L. Veydt à Bruxelles). Laurent Veydt, parlementaire, homme d'affaires et bibliophile, né à Anvers le 7 août 1800, décédé à Bruxelles le 22 novembre 1877, fut un des membres fondateurs de la Société des Bibliophiles belges, constituée en 1865 (vente Charavay 1878).Bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge signée Brany. Légère brunissure dans les angles supérieurs droit et gauche respectivement des premier et second plats.Brunet V, 603 ; Cohen-de Ricci 964 ; Rahir, 330 ; Gumuchian, 5475-5476 ; PMM, 185.
2 vol. Lausanne éditions André Gonin. 1944-1946. 27,5x21,5 cm. 172 p., 4 f.; 216 p., 4 f. Sous une chemise cartonnée et sous une chemise demi-vélin, emboîtage.
"Second et septième volume de la colletion des Flambeaux, éditée par André Gonin, avec la collaboration amicale de Jean Graven." - 1/43 exemplaires sur Vergé blanc surfin à la main filigrané Guarro Molivell, avec une suite sur Chine, vol. II: avec une suite sur japon, signés par l'artiste et l'éditeur (après la maquette et 6 ex. avec un cuivre et une étude). - Etat de neuf.
Paris, Hachette. (1922). 29,5x24 cm. 2 f., 167 p., 1 p. Avec 90 illustrations dans le texte et à pleine page et 13 planches en couleurs contrecollées sous serpentes légendées. Reliure cartonnage ivoire, tranche dorée.
Carteret V, 183. - Un des 500 exemlaires numérotés. - Dos jauni. La bande de fermeture manque. - Intérieur frais.