"Paris. 12 cm x 19 cm. 1859. Broché. 300 pages. Paris Éditions Michel Lévy Frères 1859 2ème édition. Broché 12 cm x 19 cm 300 pages. Poèmes de Théodore de Banville précédés d'une lettre de Victor Hugo de stances par Auguste Vacquerie et d'une lettre à Théodore Banville sur l'auteur des Odes Funambulesques par Hippolyte Babou. Rousseurs sinon bon état" "Bon état"
Reference : 100074705
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Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Non rogné, très rares rousseurs. Bon exemplaire dans sa condition d'origine.
Dans cette seconde édition Th. de Banville tient compte des observations et critiques qui lui ont été faites deux ans plus tôt, lors de la première parution des Odes chez Poulet-Malassis. Il n'y a rien retranché cependant, ajoutant et corrigeant pour que la fantaisie s'affirme davantage que la satyre. L'oeuvre n'a rien perdu de son mordant et de sa critique à l'égard de la bourgeoisie qu'il définit ainsi dans une réédition de 1874 : "...bourgeois signifiait l'homme qui n'a d'autre culte que celui de la pièce de cent sous, d'autre idéal que la conservation de sa peau, et qui en poésie aime la romance sentimentale, et dans les arts plastiques la lithographie coloriée. Aussi ne devra-t-on pas s'étonner de voir que j'ai traité comme des scélérats des hommes fort honnêtes d'ailleurs, qui n'avaient que le tort (et il suffit) d'exercer le génie et d'appartenir à ce que Henri Monnier à justement nommé : la religion des imbéciles !"Dans le catalogue que les Librairies Oberlé, Brézol et Devaux consacrèrent au poète à l'occasion du centenaire de sa mort (Moulins 1991), on peut lire ces mots, presque aussi lyriques que ceux adressés à Banville par Victor Hugo et placés en tête de la seconde édition : Dans "ce volume extraordinaire, Banville endosse le costume du funambule, du saltinbanque [...]. Oublier le vulgaire odieux, le convenu, le factice, les phrases creuses des politicards, la bêtise candide, les banalités pompeuses, les décors hideux des "intérieurs" aux faux bronzes et lampes roses, les coulisses des ménages pharisiens, les femmes plus rapaces que les usuriers, les faux diamants, les fausses vertus, la gaité postiche, les bourgeois de province [...] Oublier tout cela, quitter la terre et s'élever jusqu'aux éthers d'où l'on ne peut apercevoir le lugubre habit des notaires et des épiciers. [...] Le saut du tremplin envoie le funambule vers les étoiles, dans cet espace où règne la Beauté". La première édition des Odes avait parue quelques mois avant les "Fleurs du Mal" de Baudelaire.
Paris, M. Lévy, 1859 ; in-12, br. - 2ff.-300pp. Demi-percaline brune, dos lisse, titre et fleuron dorés. Couvertures non conservées. Faux-titre, titre et dernier feuillet jaunis, des rousseurs.
Seconde édition (la pemière a paru anonymement en 1857), augmentée des pièces signalées au titre, dont la lettre de Hugo : "Je viens de lire vos Odes. Donnez leur l'épithèque de vous voudrez [...] mais sachez bien que vous avez construit là un des monuments lyriques du siècle[...] J'en ai l'ivresse en ce momemnt et je me dirais presque que j'ai trop bu ; mais non on ne boit jamais trop de cette copue d'or de l'idéal."
Charpentier 1889 in8. 1889. demi maroquin a coins. 461 pages. Très Bon Etat de la reliure mais nombreuses rousseurs en l'etat
Paris, G. Charpentier, 1878. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 462 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné marine, dos à nerfs orné de filets en noir, fleurons dorés, titre doré, supra libros doré en queue, tranches mouchetées.
Edition définitive ; en partie originale. Exemplaire revêtu d'une délicate reliure du temps. ''La question de la modernité trouve chez Banville son moment de réflexion dans la préface des Odes funambulesques, lesquelles sont significativement publiées chez le même éditeur [Poulet-Malassis] et la même année (1857) que les Fleurs du mal. Par des voies qui lui sont propres, Banville rejoint Baudelaire et Gautier dans l’expression horrifiée du monde capitaliste et bourgeois: la poésie est pour lui un tremplin vers un univers de Beauté, et il revient au poète d’adopter l’attitude du funambule qui, en fragile équilibre, regarde de haut la pitoyable comédie humaine. De manière originale, s’inspirant du modèle de Daumier, il propose dans cette préface-manifeste d’importer les techniques de la caricature dans le langage poétique. Funambulesque et caricaturale, la poésie mettra en place un dispositif de pur langage conjurant toute compromission avec le réel. De là le surinvestissement dans la forme; de là aussi, l’introduction de l’humour dans la poésie — point sur lequel Banville retrouve à nouveau Baudelaire.'' (Jean-Pierre Bertrand). Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème siècle, 263. Infimes altérations superficielles affectant la reliure. Présence de claires rousseurs dans le corps d'ouvrage ; davantage marquées sur quelques feuillets. Nonobstant, belle condition.
Paris Michel Lévy frères 1859
in-18, 2f. et 300p. :: 2e édition, au nom de l'auteur, la première en 1857 était anonyme. Vicaire 19e, 1, 263. :: 2 édition, en partie originale de la lettre de Victor Hugo et des textes de Vacquerie et Babou. :: Contient la préface de la première édition. L'errata est aux pages 299-300. :: Cartonnage postérieur de toile moutarde, dos lisse au nom du Fraser Institute en queue. Ex-libris et cachets à froid du Fraser Institute. Bon état.