"Paris. 1982. broché. 175 pages. Paris Communications n°36 1982.Broché 15 5 cm x 24 cm 175 pages. Textes de Edgar Morin Jean-Luc Giribone Umberto Eco et Isabella Pazzini Jacques Le Goff Eliséo Véron Françoise Gaillard François Wahl Violette Morin Jacques Leenhardt Julia Kristeva et Roland Barthes bibliographie générale (livres articles préfaces ouvrages collectifs interventions brèves cours radio télévision expos cinéma numéros spéciaux de revues) établie par Thierry Leguay - Très bon état" "Très bon état (TB)"
Reference : 100073355
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s.l. 11 mai 1956, 21x27cm, 2 pages sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Roland Barthes de 39 lignes écrites à l'encre noire, une rature et deux ajouts de la main de l'auteur. Pliures causées par l'envoi postal. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen pour l'informer qu'il ne souhaite pas lui envoyer le texte que ce dernier réclame. Son interlocuteur est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. René Wintzendirige au moment de la rédaction de cette lettre les éditions et la revueVent Deboutet participe à l'hebdomadaire allemandNouvelle de France, il organise aussi des colloques sur la littérature. Le "texte sur le réalisme"auquel Barthes fait ici allusion est en fait une retranscription de son allocution prononcée lors du dernier séminaire organisé par Wintzen à Vezelay. Barthes est alors un jeune écrivain. Son premier texte,Le Degré zéro de l'écriture, paru en 1953, et qui faisait suite à son intronisation dans le milieu intellectuel par Maurice Nadeau en 1947, commence à faire des émules. Malgré ces prémices de succès, il ressort de ce texte toute l'humilité et l'autocritique de Barthes vis-à-vis deses productions. Il écrit à propos du texte de son allocution :"je viens d'ailleurs vous demander d'y renoncer : il ne me satisfait pas assez ; j'ai toujours considéré ce que j'avançais sur le réalisme d'avant-garde comme hasardeux", il ajoute :"je ne me sens pas assez solide".Le jeune auteur exprimait déjà un sentiment similaire lors de la publication de son premier livre :"en tant que sujet producteur d'un objet offert publiquement au regard des autres, j'étais plutôt honteux." (Roland Barthe par Roland Barthes). Dans la deuxième partie de la lettre, Barthes donne son avis sur la rencontre de Vézelay. Il en retient un questionnement sur les enjeux de tout débat et sur ce qui est réellement attendu par les confrontations des intellectuels :"j'en viens à me demander si le seul sujet du débat possible n'est pas précisément la confrontation des intellectuels, ses limites, ses espoirs, ses échecs, son action, ce qu'on attend d'elle etc."Cette méthode de questionnement des évènement en les considérant comme étant en eux-mêmes des structures signifiantes ressemble au projet que Barthes mène dans sesMythologiesqui paraissent l'année suivante au Seuil. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. 2 juin 1956, 21x27,1cm, 2 pages sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 23 lignes écrites à l'encre bleue. Pliures causées par l'envoi postal. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen à propos d'un article. Son interlocuteur est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes qui dirige au moment de la rédaction de cette lettre les éditions et la revue Vent Debout et participe à l'hebdomadaire allemand Nouvelle de France. René Wintzen organise aussi des colloques sur la littérature. Les « 3 pages de [son] intervention » que Barthes évoque ici viennent d'un colloque de la même année où Barthes a traité des liens entre réalisme et littérature. Barthes n'est alors encore qu'un jeune auteur. Il a publié son premier livre en 1953, Le Degré zéro de l'écriture, après avoir été intronisé dans le milieu littéraire par Maurice Nadeau. On voit dans cette lettre toute son humilité vis-à-vis de son travail : « il ne s'agissait que de thèses càd [sic] de propositions de caractère parlé, non développé, et non prouvé », il ajoute : « j'aurais pu vous donner la version française, mais elle ne fera pas le poids ». Barthes laisse aussi entrevoir une peur du jugement des lecteurs français : « je redoute moins l'audience allemande ». Pour l'auteur qui n'est qu'au début de sa carrière, il y a une volonté de ne réaliser que des publications de qualité, de ne pas laisser attacher à sa personne des écrits qui ne lui apportent pas une entière satisfaction et dont il souhaite qu'ils demeurent « anonymes ». On ressent en lisant ces mots l'insécurité de l'auteur qui disait à propos de la publication de son premier livre : « en tant que sujet producteur d'un objet offert publiquement au regard des autres, j'étais plutôt honteux. » (Roland Barthes par Roland Barthes). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Seuil Seuil, Fiction & Cie, 2015, 715 p., broché, bon état.
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Flammarion Flammarion, 1990, 338 p., broché, bon état.
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s.l. n.d. (circa début 1956), 13,6x21cm, 2 pages sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 19 lignes écrites à l'encre bleue. Pliures causées par l'envoi postal, une ombre en tête de feuillet. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen pour le prévenir de son arrivée à Vézelay : « Je ne pourrai donc quitter Paris, en auto, qu'à 19 h, je ne serai pas à Vézelay avant minuit ». Il s'y déplace afin de donner une conférence sur le réalisme et la littérature. René Wintzen est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes, il est au moment de la rédaction de cette lettre directeur des éditions et de la revue Vent Debout et participe à la revue allemande Nouvelles de France. C'est lui qui organise le colloque où Barthes se rend. Barthes précise en début de lettre que ce départ tardif de Paris est dû à « un cours, vendredi 17 jusqu'à 18h30 ». En effet, à cette époque Roland Barthes mène plusieurs vie entre son travail au CNRS dont il fait alors une priorité et son investissement dans la vie littéraire, il le dit lui-même dans une lettre à Marcel Arland deux ans plus tôt : « je ne me sentirai pas libre vis-à-vis de la littérature avant d'avoir épuisé toutes les chances d'avoir l'appui du CNRS, ce qui pour le moment impose des sacrifices de temps. » Barthes précise dans sa lettre qu'il sera accompagné de Robbe-Grillet dont il soutient le travail dans ses textes, mais aussi de Bernard Dort, un autre défenseur des Gommes de Robbe-Grillet paru en 1953. Le « nouveau romancier » fait d'ailleurs un éloge sincère de la locution de Barthes sur la littérature et le réalisme dans une lettre à sa femme : « Ces réunions d'écrivains bavards et vagues sont terribles. Il y a eu, heureusement, la déclaration d'ouverture faite par Barthes, qui était très bien. Mais le reste... ! ». Les deux hommes ont pour ainsi dire commencé leur carrière ensemble puisqu'ils ont publié tous deux leur premier livre en 1953 alors qu'ils ne se connaissaient pas et ont connu une amitié durable qui donna lieu à de féconds échanges littéraires. - Photos sur www.Edition-originale.com -