1987. Paris, Jean-Claude Lattès, 1987. Un volume in-8 dos collé, couverture illustrée, 270 pages. Bon état, envoi de l'auteur.
Reference : 9488
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P., C. Marpon et E. Flammarion, s.d. (1888), in-4° (30 x 21 cm), (8)-422 pp, 6 planches hors texte (dont le frontispice), 207 illustrations dans le texte et hors texte en noir par L. Montégut, reliure percaline rouge illustrée de l'éditeur, plats bisautés ; au premier plat, deux adolescents en costumes de marin tenant un drapeau tricolore avec en toile de fond une frégate à voile et vapeur et un temple tonkinois dans un encadrement noir et or ; encadrement noir et rosace au second plat, dos avec titres, caissons ornés et filets pointillés dorés, tranches dorées (Magnier et fils), qqs rousseurs éparses, bon état
"Un autre livre, qui sera certainement un des grands succès du jour, est intitulé Jean-le-Conquérant, sous la signature d'Edgar Monteil. L'auteur, dont le talent a toujours été reconnu par tout le monde, a su l'assouplir à la manière neutre qu'exige le livre destiné à la jeunesse, et jamais livre d'étrennes n'a été plus gai, plus nerveux, plus enlevé que Jean-le-Conquérant. Ce livre est d'un genre entièrement nouveau, il se lie à l'histoire de notre empire colonial dont il raconte une des plus récentes conquêtes ; il apprend aux jeunes gens, en les intéressant au suprême degré, comment on rend sa patrie plus grande et plus riche. L'intérêt du volume est d'autant plus vif qu'on trouve à chaque page des dessins spirituels dus à l'habile crayon de Montégut. Il n'y a pas de jeune Français qui ne doive suivre l'exemple de ce Jean-le-Conquérant, qui leur sera si sympathique." (Les Livres en 1888 : études critiques et analytiques) — "... Cet enthousiasme conquérant s’incarne donc logiquement dans des personnages jeunes, adolescents, auxquels le lecteur s’identifie aisément et qui constituent à ses yeux autant de modèles enviables. Souvent, et dans ces cas le lien se fait plus étroit, plus pédagogique, entre les visées coloniales, l’exaltation de la Patrie et le rôle déterminant de l’Armée, le jeune héros est un militaire, enrôlé dans l’infanterie de marine... Les avancées territoriales se cristallisent en même temps dans un symbole emblématique dont l’éloge est ressassé à longueur d’ouvrages, le drapeau tricolore, qui flotte sur le plat illustré d’un grand nombre de ces livres, visualisant et exaltant la présence française sur les cinq continents : « Que la France prenne tout, qu’elle subjugue ces peuples, que le drapeau aux trois couleurs flotte sur le monde entier… », s’écrie l’un des personnages de Jean-le-Conquérant. (...) Il arrive cependant que le doute soit semé quant à la légitimité des conquêtes coloniales, en particulier dans ce curieux roman d’Edgar Monteil, Jean-le-Conquérant, qui relève davantage de la fable que du récit d’aventures. Au terme de multiples péripéties, Jean devient l’esclave d’une jeune et riche Annamite qui se justifie en déclarant : « Nous domestiques chez Français, Français peut domestique chez nous. » Un peu plus tard, un haut dignitaire annamite ne dissimule sa surprise en remarquant que « les Français nous font méchamment la guerre, quoi que nous ne leur ayons rien fait, que nous ne soyons pas allés chez eux », ce qui fera dire au philosophe Candès (qui accompagne Jean, comme Pangloss accompagne Candide) : « Les Chinois et les Annamites seraient peut-être aussi un peuple heureux si nous autres, Européens, nous ne mettions pas les pieds sur leur sol ? » Ces propos n’engagent cependant aucun débat anticolonialiste et le roman-conte s’achève sur le retour triomphal, à Marseille, du héros que le maire félicite d’avoir « conquis un grand empire et ouvert à notre commerce de nouveaux et féconds débouchés. » Roman à la fois grinçant et primesautier, à la tonalité idéologique incertaine, Jean-le-Conquérant reste partagé entre le respect des valeurs humanistes et la glorification de la France coloniale, sans doute à l’image même de son auteur Edgar Monteil (1845-1921), ancien communard, ancien communard, anticlérical et franc-maçon, devenu préfet de la République en 1888." (Bernard Jahier, L’apologie de la politique coloniale française dans la littérature pour la jeunesse avant 1914, 2012)
Chez Jullien, imprimeur, Falaise, septembre 1851. In-12, brochure sous couverture illustrée en noir, 23 pp. Concours de l'Etoile de Falaise. - Bouquet poétique en l'honneur de Guillaume-le-Conquérant - Prix Guillaume-le-Conquérant - Accessit : Stances. A l'occasion de l'inauguration de la statue de Guillaume-le-Conquérant à Falaise - Sonnet - Inauguration de la statue équestre de Guillaume-le-Conquérant. ...
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Sans date. Broché.
Très bon état
Pygmalion Editions 1983 1983. Georges Bordonove:Les Rois qui on fait la France;Phillippe Auguste le Conquérant/Editions Pygmalion 1983 . bon état
Bon état
1978 1978. L'histoire Nº 3 - Les cyniques Grecs Guillaume le Conquérant / 1978
Bon état