1829 Chez Lefèvre et chez Ladvocat, Paris, 1829-1830. 13 volumes in-8 demi basane noisette à coins, dos lisses ornés de fleurons dorés, titre et tomaison dorés. Les Natchez (2 volumes). Atala, René, Les aventures du dernier des Abencerage. Génie du christianisme (4 volumes). Les martyrs (3 volumes). Itinéraire de Paris à Jérusalem (3 volumes). Mouillure, charnières faibles, épidermures.
Reference : 6804
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Apparition de la règle des trois unités LA TAILLE (Jean et Jacques de).
Reference : 42628
(1573)
A Paris, Par Federic Morel Imprimeur du Roy, 1573. In-8 de 173 ff. chiffr. et 3 ff. non chiffrés.Saul le furieux, Tragedie prise de la Bible, Faicte selon l'art & à la mode des vieux Autheurs Tragiques. Plus, Une Remonstrãce faicte pour le Roy Charles IX, à tous ses subiects, à fin de les encliner à la paix. Avec Hymnes, Cartels, Epitaphes, Anagrammatismes, & autres Oeuvres d'un mesme autheur. A Paris, Par Federic Morel Imprimeur du Roy, 1572. In-8 de 80 ff. chiffrés.Alexandre, Tragedie de Jacques de la Taille, du pays de Beauce. A Paris, De l'Imprimerie de Federic Morel Imprimeur du Roy, 1573. In-8 de 31 ff. chiffrés.Daire, Tragedie de feu Jacques de la Taille, du Pays de Beauce. A Paris, Par Federic Morel Imprimeur du Roy, 1573. In-8 de 35 ff. chiffrés, et 1 f. blanc.La Manière de faire des vers en Francois, comme en Grec & en Latin. Par Feu Jaques de la Taille, du pays de Beauce. A Paris, De l'Imprimerie de Federic Morel Imprimeur du Roy, 1573. In-8 de 22 ff. chiffrés et 1 f. non chiffré.Ensemble 5 parties en 1 vol. in-8, vélin souple, tranches jaspées (reliure à l'imitation).
Éditions originales. Réunion des tragédies et poésies des frères de La Taille, très recherchée, tant à cause de leur valeur littéraire que pour leur rareté.Oeuvres dramatiques et poétiques d'un des grands écrivains du seizième siècle Jean de La Taille, et Jacques, son frère, emporté par la peste à l'âge de vingt ans. Saül le Furieux est la tragédie la plus célèbre de Jean de La Taille en qui on a voulu voir l'inventeur de la règle des trois unités devenue le mot d'ordre du théâtre classique ; Saül le furieux, dans la filiation de Sénèque, est précédée d'un Discours théorique de l'art de la tragédie, dédié à Henriette de Clèves, duchesse de Nevers, texte qui exerça une profonde influence sur le théâtre de son temps et principalement sur Garnier.Le volume contient les deux comédies de Jacques de La Taille, Alexandre et Daire, et le traité Manière de faire des vers en françois. Les oeuvres de Jean de La Taille sont plus conséquentes. On y trouve sa grande tragédie, Saul le furieux, et deux comédies imitées de l'Arioste (Les Corrivaux et Le Négromant)ainsi que sa continuation, connue sous le titre La Famine, des pièces de théâtre (La Mort de Paris, Alexandre, Le Courtisan retiré, et Le Combat de Fortune et de Pauvreté) ; viennent ensuite des chansons, des élégies, des sonnets d'amour et d'autres poésies de ce poète.Hall et Smith (The Early Editions of the Tragedies of Jean de La Taille, in Kentucky Romance Quarterly, XX, 1973, pp. 75-88) distinguent deux tirages pour Saül le furieux ; cet exemplaire comporte des particularités à la fois du premier et du deuxième état (72x et 72y).La typographie en italiques est fort belle et l'exemplaire, à grandes marges, parfaitement conservé dans sa reliure en vélin.Bel exemplaire parfaitement établi au XXe siècle dont les pièces sont reliées dans le même ordre que l'exemplaire Rothschild.E. Picot, Catalogue Rothschild, V, 3317 ; Joseph Dumoulin, Vie et oeuvres de Fédéric Morel imprimeur à Paris, 205, 207, 208, 215, 216 ; Tchemerzine IV, pp. 89a, 90, 92, 93, 94.
P., Michaud, 1806-1824, 15 vol. in-8°, reliures demi-veau glacé fauve, dos à 4 larges faux-nerfs filetés et soulignés à froid, fleurons à froid, pièces de titre et d'auteur basane verte, roulette dorée en tête, palette dorée en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), manques en tête sur les tomes 1 et 12, rousseurs éparses, bon état
15 volumes (sur 17). Manque les tomes 9 et 13. — "Brillant élève, J. Delille (1738-1813) fut d'abord professeur obscur au collège de Beauvais, à Paris, puis à celui d'Amiens, et il enseignait de nouveau à Paris, au collège de La Marche, quand Louis Racine le décida à faire paraître la traduction en vers, qu'il venait de faire, des Géorgiques de Virgile (1769). Voltaire ne cacha pas son admiration pour cette oeuvre ; II écrivit en outre à l'Académie française pour qu'elle reçût dans son sein un si grand traducteur du grand poète. L'Académie le nomma deux fois, la première élection (1772) n'ayant pas été ratifiée par le roi, qui le trouvait trop jeune. Après sa traduction des Géorgiques, Delille publia le poème des Jardins (1780) ; puis, ayant suivi à Constantinople l'ambassadeur français Choiseul-Gouffier, la vue de ces magnifiques contrées lui inspira le poème de l'Imagination. De retour en France il fut le favori de la mode et le poète des salons, jusqu'à ce que la Révolution vînt le blesser dans ses affections comme dans ses intérêts. Arrêté pendant la Terreur, il fut protégé par Chaumette, procureur de la Commune. Il fut même chargé de composer un hymne pour la fête de l'Etre suprême ; mais il quitta la France et passa le temps de son exil volontaire, tantôt à Saint-Diez, tantôt à Bâle, tantôt à Glairesse. Il acheva l'Homme des champs (1800) et les Trois régnes de la nature. Il visita encore l'Allemagne, où il composa son poème de la Pitié (1803), et séjourna deux ans en Angleterre pour y traduire le Paradis perdu de Milton (1805). Le Consulat lui rendit sa chaire de poésie au Collège de France. A quelque temps de là, il devenait aveugle. Delille régna sur les lettres par de nouvelles oeuvres comme il régnait par les anciennes, et s'éteignit doucement à soixante-quinze ans, au milieu d'un triomphe que nul n'avait encore contesté..." (Larousse du XIXe siècle) — Détail. T1. : Poésies fugitives (cxliv-255 pp, un frontispice et 2 fac-similés dépliants) ; T2. : Les Georgiques de Virgile (liii-317, un frontispice, texte en latin avec traduction en regard) ; T. 3 à 6 : L'Énéide de Virgile (3 frontispices, lxvii-347, 339, 365 et 382 pp) ; T. 7 : Les Jardins, L'Homme des champs (un frontispice, 309 pp) ; T. 8 : L'Imagination (un frontispice, 270 pp) ; T. 10-11 : Les Trois Règnes (2 fontispices, xxxvii-238 et 276 pp) ; T. 12 : Malheur et pitié, La Conversation (un frontispice, 371 pp) ; T. 14-15 : Le Paradis perdu de Milton (un frontispice, 405 et 379 pp, manque les Livres I à III, texte en anglais avec traduction en regard) ; T. 16 : Oeuvres posthumes (un frontispice, 355-4 pp, table générale et analytique des oeuvres) ; T. 17 : Les Bucoliques, en vers français, précédées de la vie du poète latin, et accompagnées de remarques sur le texte pour compléter les oeuvres de Virgile (1806, 5 pl. gravées hors texte, 341 pp).
Laffont, 1980, 7 vol. in-8°, xii-882, 854, 856, 856, 852, 775 et 300 pp, index, brochés, sous coffret, bon état
Tome 1 : Aa-Co ; Tome 2 : Co-Fa ; Tome 3 : Fa-Jo; Tome 4 : Jo-Oeu; Tome 5 : Oeu-Ru; Tome 6 : Sa-Zu ; Tome 7 : Index. — "Le Dictionnaire des Oeuvres constitue une "somme" d'autant plus nécessaire à l'homme moderne que les références dont a besoin celui-ci sont aujourd'hui plus étendues, non seulement dans le temps, mais dans l'espace. Depuis quelques siècles, la multiplication des ouvrages de l'esprit a été si rapide qu'une vie entière ne suffirait pas à parcourir les plus justement célèbres. Le monde occidental s'est étendu aux Amériques ; le monde oriental est devenu un élément nécessaire de toute culture complète. Non seulement il ne serait plus possible de tout lire, mais il serait fou de l'essayer. Tantôt le titre d'un ouvrage a été prononcé devant nous avec éloge, tantôt une allusion à un auteur a été faite par un critique que nous estimons ; parfois la lecture d'un livre, ou même d'une phrase de tel écrivain nous donne envie de connaître le reste de son oeuvre. C'est ici qu'intervient ce dictionnaire. Non seulement il m'apprendra les titres des oeuvres, mais il me donnera l'analyse des plus importantes. Le journaliste, l'écrivain, et tout simplement l'honnête homme, ont à tout moment besoin d'un renseignement sur des disciplines qui leur sont étrangères, et cela dans tous les langages. Ils trouveront, dans cet ouvrage, l'analyse de vingt mille oeuvres de toutes natures, qui couvrent les champs les plus variés. C'est une lecture fascinante et précieuse..." (André Maurois)
A Soleure, chez Ursus Heuberger, 1712. In-12 de XXIII-(1)-331-(4) pp., veau blond, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin brun (reliure du XIXe siècle).
Édition des Oeuvres de Jean-Baptiste Rousseau publiée la même année que l'édition originale ; elle contient comme la première 331 pages. Le privilège est daté du 12 décembre 1711. Cette publication fut faite par Rousseau à Soleure, où le comte Du Luc, ambassadeur de France en Suisse, lui avait donné asile, lorsque la fameuse affaire des couplets le força à quitter la France.Le privilège est accordé pour six ans « à monsieur Rousseau, par l'Advoyer et Conseil de la Ville et République de Soleure en Suisse ».Darin, Notice bibliographique sur les dix éditions des Oeuvres diverses du sieur Rousseau ; Brunet IV, 142 ; Rothschild I, 849.
A Lyon, Antoine de Harsy, 1574. Petit in-8 de (16)-253-(1) pp. et 1 feuillet blanc (†8, a-q8), veau brun, dos orné à nerfs (reliure du XVIIIe siècle).
Édition collective, la première des oeuvres de Mellin Saint-Gelais mise dans le commerce, plus complète que l'originale (publiée en 1547 et connue seulement à deux exemplaires) ; elle est disposée dans un ordre différent et imprimée par Jean Frellon, beau-père de Harsy, avec sa marque au titre. Disciple de Marot et rival de Ronsard à ses débuts, Mellin de Saint-Gelais (1491-1558), poète officiel de la cour de France jusqu'à sa mort, est l'un des premiers à avoir traduit en français les oeuvres des poètes italiens tels l'Arioste, l'Arétin et Pétrarque ; il fut l'un des premiers en France à composer des sonnets. Le recueil contient une pièce que Mellin de Saint-Gelais attribue au roi François Ier lui-même. Provenance : Ex-libris manuscrit à l'encre du temps « M. Turgot » sur le titre : probablement l'exemplaire d'Anne Robert Jacques Turgot décrit sous le numéro 1886 dans le Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. Turgot, ministre d'État (1782). Ex-libris manuscrit du XVIe siècle sur la page de titre.Bibliothèque « F. P. Chavernoi » avec ex-libris armorié ; Exemplaire rogné un peu court en tête, pâles mouillures.Tchemerzine-Scheler, V, 608 ; Baudrier, Suppl. I, p. 32, n°8 ; Cioranescu, 20197 ; De Backer, 303 ; Rothschild, 630.