Paris La Table Ronde 1971 Un volume in-12 broché, couverture illustrée, 135 pages. Discrète pliure au dernier plat, néanmoins bon état.
Reference : 5148
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Le très rare atlas céleste de Corbinianus Thomas qui comporte un traité d’astronomie et une explication sur l’usage des globes en astronomie. Leipzig & Nuremberg, 1730. Petit in-4 oblong de (1) f. de titre, 212 pp. et 83 planches hors texte. Manquent probablement le frontispice gravé et/ou un table dép. Feuillet de titre monté avec manque de papier et d’un peu de texte dans la partie supérieure. Cachet sur le feuillet de titre et dans la marge. Qq. ff. abîmés dans les marges. Qq. Tâches et mouillures. 20 planches avec dessins ajoutés dans l’image à l’encre ou au crayon. Demi-vélin souple postérieur à coins, plats de papier cartonné bleu, titre au dos. 195 x 156 mm.
Le très rare atlas céleste de Corbinianus Thomas qui comporte un traité d’astronomie et une explication sur l’usage des globes en astronomie. Poggend. II, 1096 u. ; Honeyman 2975; Not in Houzeau/L. Une autre version de cet ouvrage parut simultanément sous le titre de Mercurii Philosophici firmamentum firmianum descriptionem et usum globi artificialis coelestis. On connaît peu de choses à propos de Corbinianus Thomas, moine bénédictin et professeur de mathématique à Salzbourg, mais son atlas fait partie des trésors méconnus de la cartographie céleste. Il est composé de gravures représentant individuellement les constellations, aussi charmantes les unes que les autres. La planche d’Andromède est la plus réussie, grâce à son drap baroque répondant aux différentes teintes du rocher composant le décor. Certaines autres figures des constellations sont aussi peu communes. Thomas fut l’un des premiers cartographes célèstes à dédier une planche séparée à Camelopardalis, une constellation qui apparut pour la première fois sur les globes vers 1600, mais qui habituellement apparaissait aux côtés de Cepheus ou Cassiopeia. Il fut également le premier cartographe à offrir une planche individuelle à certaines des constellations du ud, tells que Indus et Pavo qui étaient habituellement représentées en tant que petites parties des planches dédiées au planisphère centré sur le pole sud célèste. Comme on peut le voir sur la planche d’Andromède à droite, Thomas a utilize un système de nomenclature intéressant : les lettres grecques de Bayer, la numération romaine pour la magnitude, et la numération arabe en référence à un catalogue d’étoiles. Ce système provient des larges globes de Coronelli, tout comme de nombreuses figures de Thomas. Thomas inventa une constellation, la constellation de Corona Firminia en honneur à son mécène, l’archevêque de Salzbourg. Elle ne figure ainsi que dans l’atlas du moine bénédictin Thomas Corbinianus où elle remplace tout bonnement la Couronne boréale. Le présent ouvrage est illustré de 83 gravures sur cuivre à pleine page présentant les constellations, les hémisphères, ou des figures plus techniques consacrées à l’usage des globes en astronomie. Précieux exemplaire de ce rare atlas céleste, dont l’ensemble des 83 planches a été entièrement colorié à la main à l’époque dans des tons particulièrement vifs. Nos recherches ne nous ont permis de localiser que 2 exemplaires de ce très rare atlas céleste dans l’ensemble des Institutions mondiales : Bibliothèque d’Etat de Berlin et Bibliothèque de l’Université d’Eichstätt.
Magnifique exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque.Venise, 1588. Venise, Giovanni Battita Somasco, 1588.In-4 de (8) ff., 478 pp., (1) f. d’errata, plus de 140 figures gravées dans le texte dont 50 possèdent un total de 70 volvelles. La p. 229 est en double. Quelques mouillures. Relié en plein vélin souple de l’époque, restes d’attaches, dos lisse avec le titre manuscrit, titre manuscrit sur la tranche inférieure. Reliure de l’époque.243 x 184 mm.
Edition originale rare et fort précieuse du premier atlas céleste, « donnant les coordonnées des étoiles et premier atlas utilisant les coordonnées coperniciennes ».Adams G168 ; Mortimer, Italian, 206 ; Riccardi I :568.Publié à Venise en 1588, le Theatrum mundi présente les 48 cartes des constellations grecques classiques, chacune précédée d’un catalogue sur les étoiles les composant avec leurs coordonnées et leur taille, et montre une superbe collection de figures mythologiques. Les positions des étoiles sont tirées du Copernicus’ catalog.« L’ouvrage de Gallucci est remarquable car il est le premier atlas utilisant un système de coordonnées d’après lequel les coordonnées de latitude et de longitude des étoiles pouvaient être lues des marges. Le ‘Theatrum mundi’ très populaire connut de nombreuses éditions après celle de 1588 » (Star maps… Nick Kanas).Ce livre est considéré comme le premier atlas céleste moderne parce que dans les cartes, Gallucci utilise un système de coordonnées et un système trapézoïdal de projection qui permettent de déterminer les positions réelles des étoiles.« Gallucci’s works are known for their visual impact ».“There are 48 woodcut maps of the Ptolemaic constellations, each of which is preceded by a catalogue of the included stars identifying position within the constellation, latitude and longitude (in degrees and minutes), magnitude, and nature… The longitudes on Gallucci’s catalog and on his map are those published by Copernicus in ‘De Revolutionibus’ (1543). (Warner). The constellation figures are extremely lively and original here.”“The ‘Theatrum mundi’ was extremely popular, and was published again in 1589 and 1603 and the Spanish translation of 1606 appeared in three subsequent editions”.Le volume est orné de la marque de l’imprimeur sur le titre, de 144 gravures sur bois à pleine page dont 50 possèdent un total de 70 volvelles.Le volume est aussi orné d’en-têtes, de culs-de-lampe et d’initiales gravées sur bois.Jean-Paul Gallucci, astronome italien du XVIe siècle, naquit à Salo en 1538.Il était membre de l’académie de Venise. Après avoir étudié à Salo, puis à Padoue, il se rendit dans la Cité des Doges. Ses centres d’intérêts allaient de l’astronomie et la physique à la médecine et la littérature. Il avait inventé un instrument au moyen duquel il observait facilement les phénomènes du ciel à toutes les heures du jour et de la nuit.Superbe exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque, possédant hors pagination, entre les ff. Mm4 et Nn1 la rare constellation de Cepheus.Provenance : ex libris manuscrit sur le titre, ex libris gravé collé au verso du titre « Mutio Sforza da Cotignola ».
Gauthier-Villars, éditeur à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1926 Book condition, Etat : Bon relié, pleine toile ordinaire moderne bleue, pièce de titre au dos, plats conservés bien qu'un peu endommagés grand In-8 2 vol. - 900 pages
Tome 1, (1923, 1ere édition) - Tome 2, (1926, 1ere éditon) Contents, Chapitres : Tome 1. Préface, vi, Texte, 440 pages - Tome 2. Texte, 454 pages - Tome 1. Les problèmes généraux de la mécanique céleste - Etude pratique du mouvement képlerien et de ses perturbations - Théorie des planètes - Tome 2. Théorie des planètes (suite) - Théorie de la Lune - Théorie du mouvement de rotation de la Terre et de la Lune autour de leurs centres de gravité - Théorie des anciens satellites de Jupiter - Marie Henri Andoyer (1er octobre 1862, Paris 12 juin 1929) est un astronome et mathématicien français. - Selon Jean-Claude Pecker : « Entré à lÉcole normale supérieure en 1881, reçu à lagrégation de mathématiques en 1884, il fut nommé aide astronome à lObservatoire de Toulouse, et chargé de conférences à la Faculté. Il y prit une part active aux observations méridiennes et équatoriales. Il soutint en 1886 à Paris sa thèse Contribution à la théorie des orbites intermédiaires et devint maître de conférences de mathématiques à la Faculté des sciences de Toulouse. En 1889, il fut chargé, à l'Observatoire de Toulouse, du service nouvellement créé de la Carte du Ciel. En 1892, il fut nommé maître de conférences de mécanique céleste à la Faculté des sciences de Paris. En 1912, il succéda à Poincaré comme professeur dastronomie générale et de mécanique céleste. Andoyer se rendit à El-Arrouch (Algérie) pour observer léclipse totale de Soleil du 30 août 1905. Il consacra une importante part de ses travaux à la révision de la théorie de la Lune de Delaunay, montrant quau-delà du 7e ordre, tous les termes de Delaunay sont inexacts. À la mort de Radau, en 1911, Andoyer prit en main la rédaction de la Connaissance des temps. Ses ouvrages contiennent le développement de ses leçons de mécanique céleste et d'astronomie. Il publia en outre des Tables trigonométriques fondamentales, des Tables des valeurs naturelles et des Tables logarithmiques des nombres de 100 000 à 200 000. » (source : Wikipedia) "Bon exemplaire, complet en 2 tomes homogènes du ""Cours de mécanique céleste"" d'Henri Andoyer, le 1er volume est paru en, 1923, le second volume en 1926 (1ere édition des deux tomes), belles reliures en très bon état, reliures modernes postérieures à l'ouvrage, sinon frais et propre, papier un peu jauni et assez fragile, les plats originaux de l'édition brochée ont été conservés mais ils sont un peu défraichis et consolidés très proprement ainsi que les 5 premières pages du tome 2 (renforcé élégamment avec des collants avant le texte), cela reste un bon exemplaire, le tome 2 est en grande partie non coupé, cela reste un texte important dans les cours de mécanique céleste, rappelons qu'Andoyer fut le successeur d'Henri Poincaré comme professeur d'astronomiue générale et de mécanique céleste à la Faculté des Sciences de Paris, avec un tampon ""hommage de l'auteur et des éditeurs"" sur les deux tomes - Near fine set, complete in 2 homogeneous volumes of Andoyer'work on celestial mechanics, 1st French edition, 1923-1926, binding are ordinary and modern but in fine condition (full blue clothes, not editor), inside is clean, no markings except a stamp ""hommage of the author and editor"". The origina wrappers were preserved but in rather poor condition, with reparation on the title page, text remains cleans and unmarked, the paper is yellowing, Andoyer was the successor of Poincaré at the French Faculté des Sciences in celestial mechanics, an interesting copy, with long chapters on the Keplerian movement, on the theory of the Moon, and on Jupiter's former satellites"
Lyon, Jean Stratius, 1585. Petit in-8 de (32)-357-(23) pp. (sign. *8, **8, a-y8, z4), index, vélin à recouvrement, titre manuscrit sur le dos et la tête, traces de lacet (reliure de l'époque).
Édition originale rare à l’adresse de Jean Strabius ornée d'une vignette gravée sur bois représentant l'Astrologue et le Philosophe dont le portrait du dernier est répété en regard du titre de départ.Un des premiers traités publiés contre l’astrologie dite judiciaire à la suite de l’avertissement lancé par Jean Calvin en 1549, pratique souvent associée aux prophéties de Nostradamus fort prisée au XVIe siècle dont les observations du ciel étaient prétexte à "distinguer le vrai du faux, en vue de prononcer un jugement relatif à des individus" (Musée Protestant).Avocat à Mâcon, Jacques Mollan y dénonce à son tour la vanité de leurs accreuz Planettes, la nullité du Signe, la falsité du Zodiaque celeste blanchissure, que d'infinies monstrueuses figures, orbicularitez et paralleles par eux faucement apposées au ciel, tant à l'imminution de la maiesté Divine, qu'a necessiter les hommes, et autres matieres. Édition partagée avec Antoine Tardif ornée de lettrines et précédée de la dédicace à Henry III datée de Mâcon le 20 mars 1585, suivie d’un Sonnet au Roy de Jacques Mollan signé de sa devise Dure durataque mollio ; épigrammes et pièces de vers latins dont l’Élégie contre les déplorables maniemens advenus en nostre France, par la souffrance de l'Astrologue judiciaire.« Le docteur Jacques Mollan a écrit dans une langue inouïe, assemblage capricieux et bizarre de néologismes dont les hardiesses dépassent celles des novateurs les plus osés de cette libre époque. Jaloux de se montrer digne du titre de Poeta trilinguis qu'on lui avait décerné, il ne se contentait pas de rimer tour-à-tour en français , en grec et en latin, mais il s'ingéniait à émailler sa prose de vers et de mots empruntés à ces langues savantes. Avec un pareil style, véritable travail en marqueterie, et le sujet qu'il avait choisi, on comprend que l'obscurité de cet écrivain dut égaler celle des astrologues nébuleux qu'il poursuivait à outrance, jusque dans les Orbicularités des planètes et la falsité du Zodiaque » (Abel Jeandet in Annales de l'Académie de Macon).Provenance : bibliothèque Victor Duchâtaux (1823-1905), avocat et collectionneur rémois, avec ex-libris armorié ; ex-libris manuscrit d'une collégiale à l'encre du temps sur le titre. Feuillets légèrement roussis.Baudrier, II, 398 ; Caillet, III, 7634 ; Pettegree, 38128 ; R. Arbour, L'Ère baroque en France, 18589.
A Paris, chez André Cailleau, 1724. Petit in-8 de 1(4) de 459-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare deuxième édition parisienne de l'ouvrage de Saint Romain paru chez Cellier en 1679, sous le titre La science naturelle dégagée des chicanes de l'école ; cette nouvelle édition, avec une orthographe rajeunie, sans nom d'auteur, qui ne comprend pas la dédicace au prince de Conti, n'a pas été faite sur l'édition de 1679, que l'éditeur ignorait mais sur un manuscrit. Ce mystérieux médecin et alchimiste gassendiste rejette les qualités occultes de la scolastique. Son ouvrage divisé en quatre parties traite successivement des principes de la nature, du monde céleste, du monde terrestre et du corps humain. Il décrit en tant que témoin oculaire la célèbre expérience du Puy de Dôme exécutée en 1648 par Périer sur les instructions de Pascal. (S. Matton, Trois Médecins philosophes du XVIIe Siècle). « On trouve une dissertation pleine d'intérêt sur la nature de la lumière astrale envisagée au point de vue des doctrines hermétiques et sur la formation des métaux ». Caillet, III, 1057.