1947 La physiologie du goût ou Méditations de Gastromie Transcendante. Ouvrage Théorique, Historique et à l'Ordre du Jour dédié aux Gastronomes parisiens. Avec des illustations noires et couleurs de Joseph Hémard. Editions "la Boétie", Bruxelles, 1947. Un des exemplaires sur Alfa Vergé, exemplaire n°622. Deux volumes brochés petit in-4 sous couverture rempliée et emboitage de velours olive. Très bel état, non coupés.
Reference : 148
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Bourg, Imprimerie Berthod, 1955 ; in-8, broché ; 42 pp., couverture verte et blanche illustrée.
Exposition avec des artistes de son époque dont les oeuvres évoquent les fameuses"Méditations de la Physiologie du Goût". Trace de pli au milieu, sinon bon exemplaire.
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Brillat-Savarin, La physiologie du goût 1 et 2 ou méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique , historique et à l'ordre du jour dédié aux gastronomies parisiens, Gibert jeune / Editions La Boétie, Bruxelles, 1947, 2 vol, 17 cm X 24,2 cm, 178 pp + 170 pp, couverture souple. Broché. Avec des illustrations Joseph Hémard. Tirage à 4800 exemplaires. sur Alfa vergé supérieur. Le notre n'est pas justifié.
Livres protégés par du papier cristal. Bords et coiffes frottés. Dos et bords insolés. Très bon état par ailleurs. Exemplaires non coupés Intérieur frais.
Furne et cie, Paris, 1864
Un volume in-4°, Reliure rigide cartonnée demi chagrin rouge avec un dos à 4 nerfs , 4 caissons ornés de motifs dorés et un cinquième où sont inscrits le nom de l’auteur et le titre.La date d’édition présentée en tête d’ouvrage est 1864 et annonce une Notice d’Alphonse KARR.. Une deuxième page de titre suit , avec la date de 1828 et un titre beaucoup plus complet que celui de l’édition de 1864 que nous copions ici: “ PHYSIOLOGIE DU GOÛT ou MÉDITATION DE GASTRONOMIE TRANSCENDANTE, ouvrage théorique, historique, et à l’ordre du jour , dédié aux gastronomes parisiens par un Professeur membre de plusieurs sociétés savantes”, mais il n’y a pas d’Alphonse KARR.... L’éditeur FURNE a sans doute voulu moderniser certains invendus de l’E.O. en les datant de 1864 et en leur ajoutant la notice d’Alphonse KARR, un nom célèbre à l’époque . Mais l’éditeur n’a cependant pas pu faire autrement que de garder la page de titre originale, probablement parce que le titre avait été voulu par BRILLAT-SAVARIN, un titre plus savoureux, du reste, que le titre de l’édition de 1864. BRILLAT-SAVARIN (1755-1826) reste essentiellement connu comme gastronome mais fut d’abord un avocat et un magistrat. Après quelques difficultés avec les Montagnards, sous la Révolution, il dut quitter la France mais revint en 1896 pour réoccuper les fonctions de magistrat qu’il avait quittées, et pour travailler à la rédaction de son livre PHYSIOLOGIE DU GOÛT ( qui fut d’abord publié sans sa signature en 1825 comme cela était l’usage). Mais il mourut de pneumonie en 1826 et ne connaîtra donc pas le succès que son livre, considéré comme un chef d’oeuvre d’humour, de psychologie, d’hédonisme et de science culinaire. Les dessins du grand dessinateur BERTALL, qui illustrent ce livre, l’accompagnent au mieux. Et la page de frontispice sur laquelle s’ouvre le livre, intitulée INFLUENCE -une allégorie montrant une jeune femme en train de prêter l’oreille à un angelot lui proposant toutes sorte d’activités et de tentations-, évoque bien l’appétit de vivre dont BRILLAT-SAVARIN dut lui-même témoigner tout au long de sa vie. Exemplaire en ETAT TRES SATISFAISANT.
1826 Paris: Chez A. Sautelet et Cie Libraires, Place de la Bourse, près la rue Feydeau, 1826. Deux volumes in-8 reliés: 13,5 x 21 cm. I/ xix-390 pp. [Dialogue, Biographie, Préface, Méditations I-XVI, Tables], II/ 442 pp. [Méditations XVII-XXX, Variétés, Tables]. Édition originale. EXEMPLAIRE DU PREMIER TIRAGE avec le "E" de Bourse à l'horizontale dans l'adresse de l'éditeur sur le titre du premier tome. Avec les deux faux-titres. Cette première édition est extrêment rare, elle fut imprimée aux frais de l'auteur à 500 exemplaires seulement et mise dans le commerce deux mois avant sa mort. (Carteret, I, 146 / Vicaire I, 926-927). Reliure d'époque en demi-basane verte maroquinée à petits coins. Dos lisses avec titre, tomaison, et roulettes et dentelles dorées. Ex-libris: "Paul Hirsch". Ex-libris: "André Gutzwiller". Dos légèrement insolés, quelques traces d'usage aux coupes, rousseurs marginales aux premières et dernières pages. Exemplaire complet de cet ouvrage qui a contribué à populariser l'art culinaire. Ouvrage de toute rareté dans cette édition.
Au sujet de ce livre paru en 1826, on a pu lire cette savoureuse critique: "La gastronomie, qui ne fut long-tems quun art secondaire, s'élève, dans la Physiologie du goût, à la dignité d'une science; et il faudra quelque jour que nos nomenclateurs lui trouvent une place entre la médecine et la chimie. Le professeur travaille avec zèle à cette émancipation de l'art culinaire; son ouvrage n'est pas seulement le fruit d'une longue expérience; il prouve dans l'auteur autant d'exercice que d'étude. Plusieurs méditations sont de vrais traités d'hygiène ; telle est celle où l'auteur révèle au bcau sexe le double secret de maigrir ou d'engraisser à volonté; secret admirable qui doit être mis au nombre des inventions les plus utiles du siècle. La Physiologie du goût, assemblage assez confus de fragmens détachés, et souvent mal assortis, n'est ni un livre bien fait, ni un bon livre; mais cet ouvrage abonde en anecdotes piquantes, en faits curieux, en recettes précieuses, et on peut lire les deux volumes de suite sans ennui. Ce mérite est trop rare pour devoir étre dédaigné. D'ailleurs, le zèle, ou plutôt la ferveur gastronomique du professeur édifierait les gastronomes: sa gravité déridera les lecteurs les plus sérieux, et son style même, rempli d'expressions étranges, et de tours qui ne sont qu'à lui, porte un caractère d'originalité qui ne déplaira point dans un pareil sujet." (Revue encyclopédique, 29, 1826, p. 521).
Paris, Just Tessier, 1834. 2 vol. in-8 de (4)-384 pp. et (4)-412 pp., demi-chagrin vert, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Quatrième édition publiée huit ans après l'édition originale. Rédigé avec un extraordinaire brio, le livre n'est plus à présenter, tant sur le plan philosophique que comme manifeste d'une "école" gastronomique. L'auteur, grave magistrat du Tribunal de Cassation, ne put jouir longtemps du succès de son livre : il mourut le 2 février 1826. Parmi maints aphorismes éblouissants, n'en retenons qu'un, si contraire aux tendances modernes en matière de goût et de beauté : « La maigreur n'est pas un grand désavantage chez les hommes ; ils n'en ont pas moins de vigueur, et sont beaucoup plus disposés. Mais elle est un malheur effroyable pour les femmes ; car pour elles, la beauté est plus que la vie : et la beauté consiste surtout dans la rondeur des formes et la courbure gracieuse des lignes avec les chétives, il n'y a point de remède pour les femmes qui sont nées maigres et qui ont l'estomac bon, nous ne voyons pas quelles êtres plus difficiles à engraisser que des poulardes ; et s'il faut y mettre un peu plus de temps, c'est que les femmes ont l'estomac comparativement plus petit, et ne peuvent pas être soumises à un régime rigoureux et ponctuellement exécuté, comme ces animaux dévoués ». Bon exemplaire malgré quelques rousseurs.