la Pierre qui Vire Editions Zodiaque 1987 Collection Les Travaux des Mois. Un volume grand in-8 cartonnage illustré, 79 pages, illustrations en n&b.Bon état.
Reference : 12660
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Autun : Imprimerie de Dejussieu, 1802 (An XI). In-quarto (21x27cm), reliéen demibasane rouge. Dos à nerfsorné du titre et de l’auteur (reliévers 1860). XXI-352-(2) pages imprimées en grandes marges avec sept belles planches hors texte dessinées par Joubert, gravées par Adam.Errata et liste des souscripteurs en fin de volume, signatures manuscrites de l'auteur.Manque la carte en frontispice et la page de titre, rousseurs éparses sinon bon exemplaire de ce livre rare.Edition originale tirée à petit nombre sur papier vergé (292 souscripteurs).
Joseph Rosny (1771-1814)présente l'histoire de la ville antique, capitale des éduens, les collèges des druides et les rapports des habitants avec les romains ainsi que l'histoire d'Autun au Moyen Age avec un chapitre concernant la cathédrale. Le dernier chapitre contient un tableau de la ville moderne comparée à la ville ancienne.
A Autun, De l’Imprimerie de P. Ph. Dejussieu, an XI de la République, A Autun, De l’Imprimerie de P. Ph. Dejussieu, an XI de la République(1802) ; in-4, demi-veau noir, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, tranches jaspées. (Relié vers 1820) 3 ff. n. ch., XXI pp., 352 pp., 1 f. non chiffré, 8 planches hors-texte.ÉDITION ORIGINALE illustrée de 6 vues (Ruines de l’amphithéâtre d’Autun, Ruines du temple de Pluton, Ruines du temple de Janus, Ruines de la Piramide de Couard près d’Autun, Portique de St. André, Portique d’Arroux), 1 planche d’armoiries et 1 carte, d’après les dessins de Marc Joubert gravés par Adam. Weiss consacre une longue et peu flatteuse notice à Rosny au tome 39 de la Biogr. Universelle de Michaud.Né à Paris en 1771, Rosny “avait reçu de la nature quelques dispositions pour les lettres et un vif désir de la célébrité ; mais la Révolution l’empêcha de perfectionner ses premières études, faites à l’École Militaire de Rebais. Entré au service en 1778, il profita de la première occasion pour se retirer avec le grade de capitaine. Peu de mois après, il obtint un emploi dans les bureaux du ministère de l’Intérieur. Ce fut alors qu’il se fit connaître de Florian, dont la bienveillance et les encouragements ranimèrent sa passion pour la littérature.” Il produisit alors une quantité invraisemblable de romans, comédies, poèmes qu’il désavoua plus tard. Il se fit même librairie pour écouler sa production et directeur de spectacle pour faire jouer ses pièces. Cette dernière entreprise causa sa ruine. Chargé de quelques missions sous le Consulat, il visita les provinces du Midi. En 1802 il occupe un poste à Autun, une sinécure qui lui laissait des loisirs pour écrire l’histoire de cette cité. “Dans le premier livre, après avoir décrit la position de la capitale des Eduens, l’auteur traite de leur origine, de leur arrivée dans l’Italie et dans les Gaules, de leurs usages militaires et de leur culte. Le second livre contient l’histoire d’Autun, sous les Romains, les Bourguignons et les Français jusqu’à la fin du XVIe siècle ; le troisième, l’origine des comtes d’Autun, l’établissement du christianisme dans l’Autunois, et la notice des hommes célèbres de cette province (...), le quatrième offre la description des antiquités d’Autun. L’ouvrage est terminé par le Siège d’Alise extrait des commentaires de César ; le Discours d’Eumène sur le rétablissement des écoles méniènes trad. par Masson et le Journal du siège d’Autun en 1591 par le maréchal d’Aumont. Ces trois morceaux sont ce qu’il y a de plus important dans ce livre et l’histoire d’Autun reste encore à faire” dixit Quérard VIII, 156.L’auteur a réussi à recruter quelques souscripteurs de premier plan (liste des souscripteurs pp. 347-352) : Joseph et Louis Bonaparte, Cambacérès, Talleyrand, Chaptal, Lebrun... Signatures autographes de l’auteur et de l’éditeur au verso du faux-titre. Voici comment Ménégault traite Rosny dans Le Martyrologue littéraire en 1816 : “Après avoir desserré tour-à-tour une cinquantaine de romans narcotiques, il s’érigea en Aristarque dans son Tribunal d’Apollon, s’éleva ensuite sur les ruines des Antiquités d’Autun, pour les décrire avec emphase, et finit par tomber dans l’ombre d’un bureau des contributions indirectes.” Le chagrin de survivre à ses ouvrages altéra la santé de Rosny. Après avoir langui quelques temps, il mourut le 21 oct. 1814 à l’âge de 43 ans.Brunet 24560 - Catal. Mallart n° 1410.Bel exemplaire, de la bibliothèque du baron de Barante (ex-libris).
DOSSIERS DE L'ARCHEOLOGIE. 1981. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 91 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Sommaire : La double renaissance d'Autun entretien avec M.Marcel Lucotte sénateur maire d'Autun - Bibracte capitale déchue des Eduens - les découvertes de l'archéologie aérienne sur le site d'Autun - la sculpture antique reflet de la vie économique et religieuse d'Augustodunum - Autun ville méconnue du Haut Moyen Age - la cathédrale Saint Lazare un chef d'oeuvre du XIIe s. - la restauration de la cathédrale par Viollet le Duc - une redécouverte longue et mouvementée la tête du Christ de majesté du tympan de la cathédrale - les peintures médièvales de la chapelle Saint André - la chapelle Saint Nicolas un petit édifice roman - la prestigieuse école de sculpture médiévale autunoise - les manuscrits autunois du Haut Moyen Age une des plus belles collections de France - le secteur sauvegardé d'Autun une ville soucieuse de son passé - Autun aux XVIIe et XVIIIe s et la passion de la construction. Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Paris, 1834. 575 x 798 mm.
Rare et belle planche consacrée à la ville d'Autun, lithographiée par Renou d'après les dessins de l'autunois Claude Moni, esquissés sur place et terminés à Paris en 1834. Elle est dédiée au maire et membres du Conseil municipal de la ville. Au centre de l'estampe se trouvent un plan de la ville et une carte de l'arrondissement d'Autun. Deux tableaux les accompagnent, contenant pour l'un, une description topographique des neuf cantons qui composent l'arrondissement d'Autun, et pour l'autre, un index des rues ainsi qu'une liste des innovations qui ont eu lieu depuis 1789 : les sept églises paroissiales démolies en 1790 (indiquées par une croix simple sur le plan), les deux qui ont été conservées (signalées par une croix double), ainsi que les neuf couvents d'hommes et de femmes et les deux chapelles, tous supprimés. L'estampe est décorée des armoiries de la ville, d'une vue perspective d'Autun en 1789, et de 23 vignettes montrant des édifices modernes de la ville et des restes de monuments de l'époque gallo-romaine tels que l'amphithéâtre, les temples de Pluton et d'Apollon, le tombeau de Divitiæus, ou encore l'ancienne naumachie, où se tenaient les spectacles de combats nautiques. L'antique Bibracte citée dans le titre, était l'oppidum (ville fortifiée à l'époque romaine) de Bibracte, capitale du peuple celte des Éduens. C'est Jules César qui mentionna son nom pour la première fois, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules en 58 av. J.-C. C'est à Bibracte que Vercingétorix fut couronné roi des Gaules au moment d'entrer en résistance face à l'Empire romain, avant de capituler à Alésia et déposer les armes aux pieds de César, intégrant ainsi toute la Gaule dans l'Empire romain. Souhaitant affirmer son pouvoir, Rome décida d'éclipser l'oppidum de Bibracte au profit de la ville d'Autun. C'est ainsi que l’empereur Auguste fonda la ville d'Autun sous le nom d’Augustodunum, vers 16-13 av. J.-C. Hormis Lyon, aucune ville de la Gaule lyonnaise ne pouvait se comparer à Augustodunum, qui devint la sœur et l'émule de Rome, en latin Soror et æmula Romæ, aujourd'hui devise de la ville. Bel exemplaire. Quelques rousseurs, plus prononcées dans les marges. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1835, p. 384, n°16 ; Annales de statistiques françaises et étrangères, 1835, pp. 178-179.
De l'imprimerie de Dejussieu, Autun 1802 An XI, in-4 (21x27cm), xxi 352pp; (2), relié.
Edition originale, rare, illustrée d'une carte en frontispice et de 7 planches par Joubert et gravées par Adam. Reliure en demi chagrin vert postérieur, vers 1860. Dos à nerfs janséniste. Dos insolé, devenu brun. Grand de marge, excepté en marge haute. Les gravures sont de moindre dimension en marge extérieur, les feuillets de texte n'ayant pas été rognés. L'auteur établit l'histoire remarquable d'Autun, non son histoire extensive. Il s'attarde particulièrement sur sa haute antiquité, au temps où elle était la capitale des Eduens, un des peuples les plus influents des Gaules, qui avait nombre de villes sous sa dépendance. Les éduens, dont la puissance fut brisée par Rome fondèrent Milan en passant les alpes. Autun sous la domination romaine, puis invasion barbares et introduction du christianisme. Histoire des comtes d'Autun. Son appartenance au duché de Bourgogne. En outre, on y trouve des chapitres sur la cathédrale d'Autun et les vestiges de l'antiquité. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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