Paris Bernard Klein 1954 Un volume in-folio en feuilles sous emboitage greige, pièce de titre à la chinoise en vélin blanc, et sous chemise rempliée illustrée par Kisling, 128 pages, bien complet de ses 25 illustrations. Infime déchirure sans manque à la chemise, néanmoins bel exemplaire numéroté (n°240), l'un des 2175 sur vélin d'Arches.
Reference : 12491
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Lyon, Denys de Harsy, 1536. In-4 gothique de CXXXV-(11) ff. (sign. A-R8), feuillets liminaires manuscrits, maroquin brun janséniste, dos à nerfs, frise dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure (Chambolle-Duru).
Édition originale gothique établie par Denys de Harsy, sortie des presses d’Antoine Vincent avec sa grande marque typographique au verso du dernier feuillet : S. Pierre et S. Jacques debout, tenant le voile de la Véronique. Colophon : « imprimées à Lyon par Denys de Harsy, l'an Mil.cccccxxxvi au Moys de Mars ».« La véritable édition originale de ces ordonnances, est de Lyon 1535, au mois de mars, par Denys de Harsy, avec privilège pour trois ans, imprimé au verso du titre qui porte la date de 1536, accordé par François Ier au libraire lyonnais A. Vincent » (M. Rouard, Bulletin du bibliophile 1860, p. 1404, "Note sur les éditions de la 'Meygra Entrepriza' d'Antoine Arena"). Recueil d'ordonnances royales pour la Provence qui marquent la fin de l’autonomie de cette province - les ordonnances constituent les lois applicables à l'ensemble du royaume - promulgués par François Ier et ses prédécesseurs rois de France et comtes de Provence, Forcalquier et terres adjacentes dont l’ordonnance d’Is-sur-Tille (l’édit entend enrayer les abus des magistrats provençaux en leur défendant, entre autres, d’user du latin lors des procès. Il prépare l’ordonnance de Villers-Cotterêts), l’édit de Joinville de 1535, l’ordonnance du roi René, comte de Provence, interdisant aux notaires impériaux et apostoliques d’instrumenter s’ils n’étaient pas revêtus de l’investiture royale, l’érection du Parlement de Provence par l’édit de juillet 1501 et sa confirmation par lettres patentes du 26 juin 1502 etc. « Au cours de la période 1481-1596 la Provence est passée de l’union au royaume à la soumission aux Bourbons. Le recueil d’ordonnances royales montre qu’après une période où le pouvoir royal a souhaité ménager les susceptibilités locales en ne modifiant pas les privilèges et les cadres administratifs et judiciaires hérités de l’époque du passage du comté dans l’orbite française, François Ier a fait imprimer à l’intention des praticiens du droit de la province un recueil de lois destinées à rappeler son autorité de roi à la province exposée aux incursions des Charles-Quint et à rapprocher la justice locale des formes communes » (Julien Broch, Aix-en-Provence, 2021).Titre rouge et noir imprimé en caractères romains dans un encadrement à décor Renaissance, lettrines (plusieurs historiées), texte en bâtardes gothiques. On a relié en tête une copie manuscrite de la fin du XVIe sècle (3 ff.) d'une ordonnance de Henri II, promulguée à Compiègne en 1557. Notes manuscrites pâlies au bas de quelques feuillets.Très bel exemplaire, grand de marges, dont la typographie est remarquable d'élégance et d'équilibre. Exemplaire établi par Chambolle-Duru à la demande du bibliophile Raoul-Édouard Cartier (ex-libris sur le contreplat) neveu du bibliographe Alfred Cartier (Bibliographie des éditions des de Tournes, imprimeurs lyonnais 1937-1939).Brunet, II, 387 ; Baudrier, Supp., I-46 ; Bechtel, Catalogue des gothiques français, O-217 ; Catalogue d'un amateur genevois (1974), n°113 (avec reproduction).
Aix, Nicolas Pillehotte et Jean Tholosan, 1598. In-4 de (16)-216-(24) pp. (sign. à-é4, A-Z, Aa-Dd4 ; +, ++, +++4), vélin souple (reliure de l'époque).
Édition unique des statuts de Forcalquier commentés en latin par Louis Masse, imprimés en français et en provençal pour l'administration de la province, suivis de la «Généalogie des Comtes de Provence» avec son titre propre et une pagination séparée. Premier livre imprimé par Jean Tholosan associé à Nicolas Pillehotte, c'est aussi l'un des tout premiers ouvrages imprimés à Aix en Provence « dont l'imprimerie remonte en cette ville au milieu du XVIe siècle (Reiglement des advocats, 1552) » (Deschamps, Géographie, col. 84) - et l'un des tout premiers en « langage provençal » précédé d'après Antoine Henricy en 1595 à Marseille des poésies de La Bellaudière Obros et rimos provenssalos puis la même année Barbovillado de Pierre Paul.Titre en rouge et noir orné du blason de la Provence à la fleur de lis unique sous un lambel flanqué de la devise « et folium ejus non defluet ». Exemplaire bien complet de la seconde partie qui manque parfois, précédée du titre aux armes du roi Henri IV. Notes manuscrites anciennes et quelques passages soulignés à l'encre du temps. Petites rousseurs, vélin fripé et sali, mouillure sur le second plat, dos abîmé partiellement noirci.Brunet, II, 387 ; Gouron et Terrin, 1878 ; Saffroy, II, 32617 : « Rare » ; Antoine Henricy, Notice sur l'origine de l'imprimerie en Provence, Aix, Pontier, 1826, p. 16.
Laffont, 1962, gr. in-8°, 373 pp, 32 pl. de photos et 5 cartes hors texte, sources, index, reliure demi-chagrin vermillon, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état (Coll. Ce jour-là). Bel exemplaire
15 août 1944 : soixante-dix jours après le jour J en Normandie, les plages de Provence sont en flammes. Aux côtés des Alliés, des soldats français font irruption sur le rivage, libérant leur propre sol, s'emparant de Toulon et de Marseille pour remonter la vallée du Rhône à la rencontre des divisions débarquées dans la Manche. Le débarquement de Provence, complémentaire de celui du 6 juin, répondait à un but précis : enfermer dans une solide tenaille le plus grand nombre possible d'Allemands en France, avant la ruée des armées d'Eisenhower en direction de l'Allemagne. Par une chaude et brumeuse journée d'été, 100 000 Américains, Français, Canadiens et Anglais abordèrent la côte de Provence, à Cavalaire, Sainte-Maxime et Saint-Raphaël, pour allumer aux flancs des collines des Maures et de l'Esterel cette guerre sous les pins, dans un décor où précisément on ne l'imagine pas : les palmiers se balançant dans le ciel bleu d'août dans l'intarissable grésillement de milliers de cigales. Comme dans Jour en Afrique et Le Corps expéditionnaire français en Italie, Jacques Robichon fait revivre les événements du 15 août 1944 par le maximum d'acteurs et de témoins, soldats et marins alliés, généraux et combattants allemands, civils et résistants français du Jour J-Provence. Tour à tour, le lecteur pénètre dans les coulisses de la conférence de Téhéran, au QG d'Hitler en Prusse-Orientale, chez le général Wiese à Avignon, à l'état-major de la 19e armée allemande. Il se trouve à bord du SG-21 qui, le premier, signala l'armada alliée au large de Saint-Tropez, et saute avec les parachutistes du général Frederick autour de Draguignan ; il participe à l'assaut de la falaise du cap Nègre avec les commandos d'Afrique, ainsi qu'à la sanglante odyssée du Groupe naval d'assaut français près du Trayas, et aux combats des îles d'Hyères, précédant de quelques heures les débarquement à Cavalaire et à Pampelonne, à la Nartelle et à Val d'Esquières, au Dramont et à Anthéor, tandis qu'à deux cents kilomètres de là se déroule la dramatique course contre la montre des chars de la 11e Panzer pour traverser le Rhône. Jacques Robichon retrace l'émouvante arrivée des divisions françaises du général de Lattre de Tassigny sur le sol natal, la capitulation de l'amiral Ruhfus à Toulon et celle du général Schaefer à Marseille, la rencontre historique du 12 septembre 1944, près de Dijon, des premiers soldats alliés venus de Normandie et de Provence, ainsi que bien d'autres épisodes, histoires de mort, d'amour et d'héroïsme.
Marseille, Fédération historique de Provence, 2005, in-8°, 156 pp, 8 figures, plans et photos, broché, bon état (Provence historique, tome LV, fascicule 221)
Les bâtiments de l'Hôtel-Dieu de Marseille, XVIe-XIXe siècle (Francine Valette et Régis Bertrand) ; Jacques de la roque et son hôpital. Vie quotidienne des malades pendant leur séjour (Maud Payan) ; L'hôpital de Saint-Etienne-les-Orgues (Gisèle Roche-Galopini) ; Montperrin. De l'asile d'aliénés à l'hôpital psychiatrique, 1909-1939 (Myriam Dakhlaoui) ; Les transformations de la médecine gratuite dans les Alpes-Maritimes, 1862-1909 (Emilie Didier) ; L'Exposition de grossesse en Provence orientale au XVIIIe siècle : entre prévention de l'abandon d'enfant et répression de l'infanticide (Marie-José Benedetti) ; Marins provençaux et scorbut. Vaincre la « peste de mer » à Toulon au XVIIIe siècle (Gilbert Buti) ; La découverte d'un risque sanitaire lié à l'alimentation: fièvre typhoïde et consommation de coquillages en Méditerranée du milieu du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale (Daniel Faget).
Toulouse, Privat, 1969, gr. in-8° carré, 604 pp, 40 pl. de gravures et photos hors texte (dont 2 en couleurs), 8 illustrations dans le texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Univers de la France)
Par Max Escalon de Fonton, Jean-Rémy Palanque, Edouard Baratier, Félix Reynaud, André Bourde, Michel Vovelle, Maurice Agulhon, Pierre Guiral et Louis Pierrein. — "Cet ouvrage, fruit d'un travail d'équipe, est remarquable par sa composition équilibrée puisque, sur 604 pages, 137 sont consacrées à la Préhistoire et à l'Antiquité, 118 au Moyen Age, 175 aux temps modernes et 165 à l'époque contemporaine. Chaque chapitre est suivi d'une copieuse orientation bibliographique ; le volume comporte une bonne table (grandes dates de l'histoire de Provence) et, dans les pages de gardes, une carte de la Provence dépouillée mais fort suggestive ; un index d'une vingtaine de pages (hommes et lieux de Provence) en fait un instrument de travail des plus commodes dont la consultation est rendue encore plus agréable par une typographie reposante pour les yeux, une illustration abondante et soignée, judicieusement choisie parmi des gravures et des documents d'époque. Le plan chronologique suivi replace dans un cadre plus vaste l'histoire de la Provence et en dégage, avec de netteté, les grandes lignes de force..." (R. J. Bernard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1973)