1995 1995 Mercure de France, Paris, 1995. 1 volume in-8 broché, 509 pages. Bon état.
Reference : 1093
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État : Bon état - Année : 1912 - Format : in 8° - Pages : 79pp - Editeur : Honoré et Edouard Champion, éditeurs - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché sous couv rempliée - Divers : Couv légèrement salie et légèrement brunie aux franges. Intérieur bien propre. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/charles-maurras/9925-trois-idees-politiques-chateaubriand-michelet-sainte-beuve?lrb
Chateaubriand ou l'anarchie - Michelet ou la démocratie - Sainte-Beuve ou l'empirisme organisateur. Réédition en 1912 (la deuxième avec une note à l'édition de 1912) d'un petit ouvrage de 1898 qui fait référence aux discours officiels pour la commémoration liée à chacun des auteurs sujets de cette brochure. ˮJe dirais quel sens politique peut-être sans erreur prêté à leurs ouvrages.ˮ A son point de vue: Chateaubriand est néfaste car faussement traditionnel; Michelet est nuisible car corrupteur de la jeunesse mais Sainte-Beuve trop méconnu est un modèle pour l'avenir.
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Honfleur 28 février 1859, 13,1x20,5cm, 3 pages sur un feuillet remplié.
Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. à la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou - qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baudelaire à l'exception d'un «?plan de défense dont l'avocat était autorisé à se servir, mais sans nommer Sainte-Beuve?». Presque deux ans après le verdict, le désastreux procès des Fleurs du Mal continue de hanter Baudelaire, qui vit encore dans l'angoisse de la critique, très sévère à son égard?: «?Voyez donc comme cette affaire Babou peut m'être désagréable, surtout si on la rapproche de cet ignoble article du Figaro, où il était dit?: que je passais ma vie à me moquer des chefs du romantisme, à qui je devais tout d'ailleurs?». Cet article du Figaro, paru le 6 juin 1858, l'accusait ironiquement de n'être qu'un personnage échappé d'un roman de Théophile Gautier évoluant dans la réalité sous le pseudonyme de Charles Baudelaire. Baudelaire entretient également Poulet-Malassis des affaires d'argent qu'il avait vainement tenté d'oublier en rendant visite à sa mère, et lui réclame une avance supplémentaire?: «?je n'ai pas encore eu de nouvelles de vos 1035 francs.?». Sa lettre s'achève sur un long post-scriptum concernant Théophile Gautier, sur lequel Baudelaire écrit un article. Arsène Houssaye, directeur du journal l'Artiste, exigeait une relecture préalable de l'article par Gautier avant de publier?: «?Et les uns veulent communiquer les épreuves à Gautier, et les autres veulent attendre son retour fin avril?! Lui [Théophile Gautier], avant de partir, m'a dit qu'il se reposait de tout sur moi.?» Après Sainte-Beuve, il témoigne à nouveau d'une amitié littéraire marquante de sa vie, et se targue de la confiance que lui accorde Théophile Gautier qui se trouvait alors en Russie. Le soutien de ces grandes figures du Paris littéraire encourage Baudelaire, assailli par la misère et les scandales, à poursuivre son cheminement poétique qui aboutira un an plus tard au recueil Les Paradis artificiels. Exceptionnelle confession de Baudelaire à son éditeur, dans la tourmente suivant le procès de son plus célèbre recueil. Baudelaire réunit dans cette lettre deux de ses plus grandes influences littéraires, Sainte-Beuve et Théophile Gautier, le «?poète impeccable?» à qui il avait dédié ses scandaleuses Fleurs du Mal. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Édition originale des Consolations de Sainte-Beuve, précieux exemplaire dont la dédicace manuscrite de l’auteur à son ami Alexandre Dumas témoigne de la relation unissant ces deux chefs de file du mouvement romantique. Paris, Urbain Canel, Levavasseur, 1830.In-18 de xxxii pp. pour le faux titre, le titre et la dédicace à Victor Hugo, 237 pp. Quelques pâles rousseurs. Relié en plein veau glacé vert de l’époque, encadrement de triple filet doré sur les plats, motif central doré, dos lisse finement orné, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches marbrées. Reliure de l’époque.148 x 100 mm.
Édition originale du premier recueil de poésies du théoricien du mouvement romantique, dédiée à son ami Victor Hugo. Carteret, II, 288 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, VII, 118 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 629 ; Bulletin Morgand et Fatout, 7826 ; Clouzot 239. Le livre est ainsi dédié à Victor Hugo : « Mon Ami, ce petit livre est à vous ; votre nom s’y trouve à presque toutes les pages ; votre présence ou votre souvenir s’y mêle à toutes mes pensées. Je vous le donne, ou plutôt je vous le rends ; il ne se serait pas fait sans vous » tandis que les Poésies I et V sont adressées à Madame Victor Hugo. Critique littéraire et poète, Sainte-Beuve est intimement lié à Victor Hugo et à sa famille depuis l’article extrêmement élogieux paru dans Le Globe en janvier 1827 qu’il consacre au premier volume des Odes et ballades. Il se montre fasciné par le poète et par l’image du couple idéal formé par Victor et Adèle. Victor Hugo, alors âgé de 27 ans, est déjà un écrivain à succès. Il constitue la figure maîtresse du Cénacle romantique qu'anime le poète Sainte-Beuve, théoricien du mouvement. Le Cénacle romantique tient ses réunions chez Hugo, à Paris, rue Notre-Dame-des-Champs et accueille presque tout ce que le romantisme français compta de gloires. On y rencontre Balzac, Alfred de Vigny, Lamartine, Alfred de Musset, Alexandre Dumas, Mérimée, Louis Boulanger, le peintre Delacroix,... Le Cénacle proprement dit est encore appelé "Cénacle de Joseph Delorme", en l’honneur du célèbre poème de Sainte-Beuve dans lequel ce terme se trouve appliqué au groupe d’amis et d’artistes qui, de 1827 à 1830, furent au cœur de la révolution romantique. Les partisans de la « révolution romantique » font tous partie de ce salon littéraire fondé par Hugo et Sainte-Beuve en 1827. Les relations entre Hugo et Sainte-Beuve éclateront en drame peu après, lorsqu’Hugo apprendra que sa femme entretient une liaison avec son ami. Les autres poésies du recueil sont dédiées aux proches de l’auteur : Emile et Antony Deschamps, Alfred de Vigny, Mérimée, … « Les ‘Consolations’, cette unique saison heureuse de ma vie – ainsi que les appelait Sainte-Beuve dans ‘Mes poisons’ – sont nées sous le signe de l’amitié de l’auteur pour les Hugo : cette amitié fut, à ses débuts du moins, comme un réconfort et une compensation à la longue solitude qui lui avait inspiré la ‘Vie, les poésies et les pensées de Joseph Delorme’. Comme après un long hiver de maladie lui reviennent l’amour de la vie et renaissent les espérances et la foi de l’adolescence. C’est à cette époque que se situe sa conversion au catholicisme. C’est ainsi que les ‘Consolations’ nous montrent un Sainte-Beuve rejoignant la religion ‘par le sentier de l’art et de la poésie’, ou, pour mieux dire, de l’amitié et de l’amour : la lettre-préface dédiée à Victor Hugo l’explicite pleinement [...] Toutes ces poésies témoignent du sentiment que l’auteur nourrissait déjà à l’égard de Mme Hugo, qui le recevait, seule, chaque après-midi. Soumis au charme de ce visage qu’il vénère encore de loin, il semble au poète qu’il faille porter devant Dieu cette amitié même, qu’il faille simplement et innocemment aimer, et cesser, pour un instant au moins, d’être ce rêveur inquiet. Mais la religion ne jaillit pas aussi facilement du cœur et surtout d’un cœur malade de volupté. Les textes religieux mis en épigraphes à chaque poésie (extraits, le plus souvent, de Saint-Augustin et de l’’Imitation’), disent assez clairement comment Sainte-Beuve cherche à fortifier en lui le sentiment religieux. Les ‘Consolations’ reflètent ce compromis entre l’amour et la religion que connut alors la vie de Sainte-Beuve, compromis qui ne pouvait durer et qui lui valut six mois de bonheur. Avec le ‘Livre d’Amour’ et les ‘Pensées d’Août’, publiées en 1837, on assistera au déclin du poète. » (Dictionnaire des Œuvres, II, 43). Très précieux exemplaire offert par l’auteur à son ami Alexandre Dumas, avec cet envoi autographe signé de Sainte-Beuve sur le faux-titre: « A mon excellent ami Alex. Dumas. Ste Beuve ». Cet envoi est d’autant plus intéressant qu’il témoigne des relations qui unissent ces deux chefs de file du mouvement romantiques en 1830, année marquée par l’apogée de la révolution romantique et période pendant laquelle ils fréquentent tous deux assidument le Cénacle de Victor Hugo. Sainte-Beuve, déjà admiratif du jeune Alexandre Dumas, écrit alors de lui dans un article qu’il « couvre d'immenses toiles sans fatiguer jamais son pinceau ni son lecteur ». Émouvant exemplaire de cette originale romantique de Sainte-Beuve dédiée à Victor Hugo, dédicacé par l’auteur à Alexandre Dumas et conservé dans son élégante reliure romantique de l’époque en veau glacé vert. D’après nos recherches, parmi les Institutions publiques françaises, seules la B.n.F. et la Bibliothèque de Troyes possèdent cette originale.
Librairie Académique Perrin Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1927 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur In-8 1 vol. - 357 pages
12 planches hors-texte dont une double, en noir et blanc, portraits et fac-similés (complet) 11eme édition Contents, Chapitres : Avant-propos - La jeunesse de Sainte-Beuve - Sainte-Beuve chez Victor Hugo - Les poésies de Sainte-Beuve - Sainte-Beuve romancier - A la recherche d'une croyance - Port-Royal - L'adieu au romantisme - Les Lundis - Sainte-Beuve et la littérature du Second Empire - Les dernières années de Sainte-Beuve - Appendice quelques rousseurs sur la couverture, sinon bon état, papier à peine jauni, exemplaire non coupé
Paris Librairie Académique. Perrin et Cie, Libraires-Editeurs 1927 in 8 (20,5x13) 1 volume broché, 354 pages [1], avec 11 planches hors-texte en noir et blanc. La jeunesse de Sainte-Beuve; Sainte-Beuve chez Victor Hugo; Les poésies de Sainte-Beuve; Sainte-Beuve romancier; A la recherche d'une croyance; Port-Royal; L'adieu au romantisme; Les Lundis; Sainte-Beuve et la littérature du Second Empire; Les dernières années de Sainte-Beuve; Appendice. Envoi autographe signé par l'auteur à l'Abbé Henri Bremond (prêtre catholique, historien et critique littéraire français). Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Broché Signé par l'auteur