Paris Grasset 1932 "Pour mon plaisir". Un volume in-8 broché, 252 pages. Exemplaire numéroté sur Alfa (2/1320), bon état, non coupé.
Reference : 10034
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[Ader Picard Tajan] - ADER PICARD TAJAN, Commissaires-priseurs associés
Reference : 49454
(1989)
16 broch. in-12, Ader Picard Tajan - Paris-Drouot Rive Gauche, 1979 à 1989, env. 200 réf. par catalogue. Avec les estimations mais sans les prix réalisés. Liste des catalogues : Estampes, vendredi 15 juin 1979 ; jeudi 21 février 1980 ; mercredi 29 octobre 1980 ; collection Armand Trampitsch, 29 mai 1986 ; mercredi 4 juin 1986 ; mercredi 26 novembre 1986 ; mercredi 4 mars 1987 ; mercredi 30 septembre 1987 ; mercredi 21 octobre 1987 ; mercredi 27 janvier 1988 ; vendredi 19 février 1988 ; jeudi 21 avril 1988 ; mercredi 8 juin 1988 ; mardi 18 octobre 1988 ; vendredi 7 avril 1989 ; vendredi 9 juin 1989.
Bon état (deux couv. avec annot. ms., rares annot. ms. de prix, très bon état par ailleurs). Prix pour l'ensemble.
[Munich] Sonntag [dimanche] (3 novembre 1918), 14,4x18,5cm, 2 pages et demi sur un bifeuillet, enveloppe jointe.
Lettre autographe signée de Rainer Maria Rilke adressée à l'actrice Else Hotop, à laquelle il écrit sous son nom de scène, Elya Maria Nevar.2 pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet filigrané «Sackleinen», enveloppe autographe jointe, adressée à 'Else Hotop' portant des cachets postaux en date du 3 novembre 1918. Publiée dans les lettres qu'elle fit paraître sous le titre Freundschaft Mit Rainer Maria Rilke, 1946, p. 35. Précieuse pièce de la correspondance du poète Rainer Maria Rilke, qui reflète les délices d'un après-midi enchanté avec la comédienne Elya Nevar, l'une de ses plus ferventes admiratrices, loin du grondement de la guerre qui faisait rage. «La période vraiment active et créatrice de l'attachement qu'éprouvèrent l'un pour l'autre la jeune Elya et Rainer-Maria, c'est le début de leur amitié, avec la découverte de l'inconnue, la surprise des affinités qui se révèlent, et, enfin, ce qui est si important dans l'amitié comme dans l'amour, cette intimité qui débute dans un automne bavarois, tandis que le tumulte de la guerre gronde au loin» (Marcel Brion). Cette lettre appartient bien aux débuts de sa relation avec la jeune Elya Nevar, «gardienne de sa solitude»pendant la période munichoise du poète, dont l'inspiration s'est tarie entre Malte et les Elégies. Nous sommes à quelques jours de l'Armistice, qui tourne définitivement la page du monde d'hier. Après de brèves rencontres l'année passée, Rilke avait redécouvert Elya - de son vrai nom Else Hotop - pendant l'été 1918, sur la scène du théâtre. Il vint admirer tous les soirs l'actrice de dix-neuf ans sa cadette, qui tenait le rôle d'une princesse médiévale dans une pièce inspirée d'une chanson de geste du XVe siècle. Elle emprunta à son personnage son nom de scène, Elya, par lequel Rilke s'adresse à elle. Leur correspondance commence quelques semaines plus tôt, après une déclaration enflammée d'Elya, véritable adoratrice de son Livre d'Heures: elle «le considère comme LE poète, indétrônable, admirable, et accepte tout de lui, y compris son indifférence» (Rilke, Catherine Sauvat).Romantique et cérébral, le poète se fait en effet pardonner ses absences et son besoin de solitude par une belle déclaration d'affection dans cette lettre: «[...] même si j'ai été repoussé par beaucoup de choses de l'intention de t'écrire tout de suite à ta première lettre, mon attention a été près de toi à beaucoup d'instants et elle l'est à chaque fois que tu penses avoir besoin d'elle, chère enfant». Malgré cela, ils passeront ensemble des moments de grâce, qui apaisent Rilke, affligé par une crise créative profonde et meurtri par les années de guerre. «je t'aurais demandé de m'envoyer le livre avec tes notes - mais regarde : quand je suis rentré chez moi, tard dans la nuit, il était sur ma table... Et comme tu es déjà familière avec la langue des sceaux dans nos échanges : toi qui es sincèrement attentive.» Sa mention de langue des sceaux fait allusion à l'une de leurs rituelles rencontres du mercredi après-midi chez Rilke ; le poète avait fait cadeau à Elya d'un sceau à cacheter, qui avait la particularité d'être amovible et pouvait accueillir dix cachets à double face, gravés de représentations symboliques accompagnées d'une légende écrite: «Nous avons passé une après-midi à jouer comme des enfants, à graver les vingt sceaux sur une feuille de dessin et Rainer Maria a écrit le texte en dessous de sa délicate écriture. Le livre avec mes notes [mentionné par Rilke ci-dessus] était scellé d'un sceau figurant un masque ancien avec l'inscription «levez-le donc!» racontera-t-elle. Fidèle à son art, la comédienne avait choisi le masque d'acteur comme symbole. Rilke avait une fascination pour les sceaux; il scellait sa correspondance avec les armes de ses ancêtres ; et, affaibli dans son château valaisan de Muzot, il souhaitera que ces mêmes armes figurent sur sa tombe et l'accompagnent dans l'éternité. Le poète sera reconnaissant pour cette activité délicieusement désuète aux côtés de sa princesse du Moyen-Age, qui était adepte de son célèbre Livre d'heures éminemment médiéval: «Ce que tu as écrit seulement sur le mercredi précédent, ce mercredi si richement nôtre, m'a réjoui le cur». Comme le remarque Marcel Brion, c'est en sa compagnie que Rilke trouvera l'abandon léger, «cette atmosphère de douceur; de gaîeté, de camaraderie sans arrière-pensée, qu'il savoure auprès d'Elya». Le poète fait également une allusion à ses sorties musicales et son admiration pour la soprano germano-danoise Birgitt Engell: «J'ai pensé un moment aller au concert de Madame Hoffmann-Onegin mardi, mais depuis de nombreuses soirées, je suis sorti jusque tard dans la nuit, et je le suis encore aujourd'hui et demain. Ce devrait donc être une soirée de sommeil ; et puis, comme Birgit Engell agit encore en moi, je n'ai pas envie d'accepter de sitôt une autre chanteuse, même si c'est la plus excellente. Si tu n'insistes pas pour l'entendre les deux soirs, peut-être resteras-tu avec moi le mercredi pour la soirée ?» Superbe lettre pleine de tendresse à celle qui révéla en Rilke «l'homme gai, plein de fantaisie» (Marcel Brion) dans les années sombres de la guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
non précisé. 1980. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Programme de 4 pages en feuillets.. . . . Classification Dewey : 780-Musique
Cercle musical européen saison 1990 - Mozart Haendek - jeudi 28 février église de la madeleine, mercredi 5 mars salle des procureurs du palais de justice de rouen, jeudi 20 mars église saint-andré de reims, mercredi 26 mars chapelle royale du château de versailles, jeudi 27 mars eglise saint-roch - direction artistique : Alain Ventujol. Classification Dewey : 780-Musique
- Une feuille 9 x 13 cm, imprimée recto-verso.
Vieux papier. Sans mention d'origine, Mars 1944.
Paris, , 1857. 70 livraisons (7 mars 1857 - 4 novembre 1857) reliées en 1 vol. in-folio, demi-basane brune, dos orné (reliure de l'époque).
Collection complète très rare du bihebdomadaire littéraire dirigé par Armand Sedixier, d'abord publié sous le titre Triboulet (n°1 à 16), puis Triboulet et Diogène (n°17 à 20), enfin Le Rabelais (n°21 à la fin).Collaborateurs : Charles Baudelaire, Henry Murger, Aurélien Scholl, Charles Monselet, Nadar, Alfred Delvau, Charles Bataille, etc.Illustrations de Durandeau, A. Greppi, Nadar, Célestin Nanteuil, etc.« Le Rabelais, tout on brisant la solidarité qui le liait au Triboulet prit cependant le numéro de série de ce dernier. Ainsi du numéro 1 (21) et jusqu'au n° 12 (32) ; depuis, les numéros se suivirent jusqu'au 70e et dernier. II eut aussi, comme le Triboulet, deux vignettes, la première tirée du Rabelais de Gustave Doré, la seconde de Flameng. (…) Alfred Delvau, qui est rédacteur en chef du journal, continue sa série des cabarets, tavernes et cafés de Paris, dans laquelle nous remarquons la Laiterie du Paradoxe et le Cabaret du père Cerne ; Henry Murger publie sous ce titre : la Nostalgie, de charmantes scènes de la vie d'artiste : cette étude n'a pas été finie ; puis viennent l'Auberge romantique à A. Scholl ; le Nadar-Jury ; un article de Baudelaire intitulé Histoire d'un joujou, article très réussi ; de judicieuses critiques de théâtre d'A. Rolland ; Dessus de tabatières, de Monselet, etc., etc.Le Rabelais publie aussi quelques biographies, celle de M. Montanelli, par A. Sédixier ; celles de Privat d'Anglemont et de Courbet, par Delvau ; et celle de Bressant, par L. Beauvallet. Puis, tout à coup, le silence se fait ; H. Murger, Monselet, Baudelaire, Scholl, ne reparaissent plus. (…) Le 25 juillet, on retire au journal la permission de vente sur la voie publique, pour quelques échos concernant les funérailles de Béranger (…) Le ministère public intenta un procès à cet infortuné journal, et M. Sedixier, — c'est-à-dire le comte Foederigolti fut condamné, par défaut, à une amende et à un an de prison. Delvau, présent au jugement, fut condamné à six mois, mais vit plus tard sa peine doublée sur son appel et celui du procureur impérial, et Lapostolle, le malheureux gérant du Rabelais, à trois mois de la même peine. A titre de renseignements, nous croyons curieux de donner aux personnes qui possèdent la collection du Rabelais la liste des articles incriminés : 40, Mirecourt vient de publier ; 4l, Un jésuite chantait dans la rue ; 13, Excentricités littéraires ; 46, La lettre signée Laure Blawatski ; 47, Dictionnaire de l'amour : les billets au porteur ; 50, Courrier de Paris, le commencement et la fin. (…) J'avais oublié de dire qu'en mourant le Rabelais avait annoncé la prochaine apparition de La Comédie parisienne ; ce devait être une vraie réorganisation du journal ; les destins s'y opposèrent, La Comédie parisienne n'a point paru » (F. Maillard).Très bon exemplaire.Hatin, 531 ; Firmin Maillard, Histoire anecdotique et critique de la presse parisienne, 2e et 3e année.