‎SAUREL Alfred. ‎
‎Marseille.‎

‎ 1980 Editions du Bastion, 1980. In-8 (16,5 x 24,5 cm) cartonnage vert éditeur, titrage doré sur le premier plat. 166 pp. ‎

Reference : 24273


‎Réimpression de l'édition de 1876 contenant des reproductions de gravures anciennes. ‎

€25.00 (€25.00 )
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Librairie Jeanne Laffitte
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Reference : 42107

(1782)

‎[Marseille]. Exercice de Physique dédié à Messire André-Paul de Louvicou.‎

‎Marseille, Imprimerie de Sibié, 1782. In-4 de 20 pp.sur grand papier vergé, titre et texte encadré.Exercice sur la Méchanique. S.l.n.d. (Marseille, Sibié, 1782). In-4 de 26 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-4, maroquin rouge aux armes de la ville de Marseille, dos lisse orné à la grotesque, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque). ‎


‎Réunion de deux cours de physique suivis des exercices auxquels « répondront Messieurs (les) Pensionnaires Jean-Antoine Nicolas clerc tonsuré de Digne, Jean-Baptiste Gonard d'Aix, Paul Aubert de Marseille, Écoliers de Physique, dans la salle du Collège de Marseille des Prêtres de l'Oratoire, le 22 mai 1782 [- 31 juillet 1782] à trois heures et demi après midi. » Cours de physique : Air, Gaz, Gaz méphitique ou air fixe, inflammable, nitreux, déphlogisyique, électricité, Magnétisme, Trigonométrie sphérique, Principes pour la résolution des triangles sphériques, Navigation, Connaissances d'astronomie utiles aux navigateurs. Cours de Mécanique : Trigonométrie, Hydrodynamique.Les deux pièces qui manquent à toutes le bibliographies, furent imprimées par Dominique Sibié de la famille d'imprimeurs du roi à Marseille au XVIIIe siècle et dédiées aux quatre échevins de la ville et à Pierre André Paul de Louvicou maire de Marseille de 1781 à 1784 qui lança avec l’Académie de la ville un « plan d’éducation publique le plus convenable à Marseille, considérée comme ville maritime et commerçante. Le projet n'aboutit pas car « les ouvrages soumis au concours ne répondirent pas [...] à l'attente de l'Académie et de la municipalité; la question fut remise à l'étude et puis survint la Révolution, qui emporta, dans sa marche, tous les projets de nos édiles et de leurs savants et patriotiques auxiliaires ». Très bel exemplaire en maroquin rouge de l'époque aux armes de la ville de Marseille. Petit manque marginal de papier sans atteinte au texte pages 5/6 ("Méchanique") ; 3 petites taches circulaires sur le second plat.Olivier-Hermal-Roton pl. 772, fer n°5 ; Jacques Thomas Bory, Les Origines de l'imprimerie à Marseille, 1858, page 171. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR1,650.00 (€1,650.00 )

‎MARSEILLE EUGENE DE MAZENOD.‎

Reference : 12472

‎Petit placard pour la "Mission de Marseille 1820", avec représentation de la Croix, la liste des Missionnaires et la prière de circonstance. ‎

‎ [Marseille], sans nom, [1820] ; 1 feuille 28,7 x 18 cm, imprimée recto, bois gravé au centre, texte compris dans un encadrement typographique. Des rousseurs, déchirure sans manque réparée en pied. ‎


‎Eugène de Mazenod avait fondé en 1816 la Société des Missionnaires de Provence, avec l'assentiment des vicaires généraux d'Aix (cette société deviendra ensuite la Congrégation cléricale missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée) Il installe sa fondation dans l'ancien couvent des carmélitesd'Aix. Il est motivé par le souci majeur de s'adapter à la situation réelle des gens dont la vie chrétienne a été si bouleversée depuis la Révolution. Les Missionnaires de Provence participent ainsi à plus de quarante missions paroissiales pour prêcher sur les bases de la foi chrétienne et confesser les pénitents, favorisant un retour à la pratique religieuse dans la région, après les troubles de l'époque.Eugène de Mazenod dirigea lui-même la mission de Marseille qui se termina par l'érection d'une croix le 27 février 1820, qui existe toujours, Place du Calvaire, contre l'ancienne église des Accoules. Le présent document garde le souvenir de cette cérémonie et on trouve tout autour de la représentation du calvaire les noms des 26 missionnaires qui y prirent part, dont celui du futur évêque de Marseille, ordonnateur de la reconstruction de la cathédrale Major et de la construction de Notre-Dame de la Garde. En dessous de la Croix se lit la prière qui lui est dédiée."La Croix énorme était portée, sur une plateforme décorée, par des groupes dhommes le long de la Canebière, la rue principale de la ville. Quand ils arrivèrent au port, la Croix fut portée par 120 membres de léquipage et placée sur un radeau au port, doù elle se rendit à la Mairie, accompagnée par plusieurs navires. Latmosphère était festive, les gens de Marseille se réjouissant et célébrant avec de la musique, une salve de canons du haut du fort, et plusieurs bannières colorées et des drapeaux. Le tout se déroula durant 8 heures.Serpentant au travers des rues des quartiers populaires, la Croix fut érigée Aux Accoules sur le seul mur encore existant de léglise qui avait été détruite par la Révolution comme un signe puissant de la restauration et dun nouvel espoir au milieu des ruines. Le Calvaire devint ainsi un centre de pèlerinage populaire." Un témoin raconte :"on a vu ce magnifique cortège, composée de plus de trois mille personnes, et la croix portée en triomphe sur un char si insolite Mais ladmiration et le ravissement publics ont été à leur comble lorsquon a entendu un nouveau St. Pierre, prêchant sur sa barque, en langue provençale, aux pêcheurs et aux marins du port. Léloquence simple et si persuasive de M. labbé de Mazenod, chef des missionnaires de Provence, a fait la plus vive impression. Debout et en chappe rouge sur le pied de la croix, il en a développé les saints mystères avec cette chaleur et cette énergie qui appartiennent aux orateurs nés sou notre brûlant climat il a eu le bonheur dentendre répéter par les plus bruyantes acclamations, les cris de vive Jésus, vive sa Croix, vive le Roi et sa famille, cris consolants que lui-même avait le premier prononcées, avec un si grande émotion". ROBERT, Précis historique, p. 65-66. (cf eugenedemazenod.net ; "Célébrer Dieu dans les rues". Publié le 15 octobre 2012 par franksantucci). ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR100.00 (€100.00 )

‎Pichatty de Croislainte.‎

Reference : 41542

(1721)

‎Journal abrégé de ce qui s'est passé en la ville de Marseille depuis qu'elle est affligée de la contagion. Tiré du Mémorial de la Chambre du Conseil de l'Hôtel de Ville, tenu par le Sr Pichatty de Croislainte, Conseil et Orateur de la Communauté et Procureur du Roy, de la Police.‎

‎Paris, Henry Charpentier, Jacques Josse et Pierre Prault, 1721. In-12 de (4)-172-(4) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin blond, filet doré d'encadrement sur les plats, gardes de papier dominoté (reliure de l'époque). ‎


‎Deuxième édition imprimée à Paris quelques mois après l'édition originale marseillaise datée 1720, saisie dès sa parution. Privilège royal du 17 juillet 1721 octroyé à Nicolas Carré, marchand à Paris. « Cette relation constitue l'une des trois sources essentielles pour l'historiographe de la peste de Marseille » (J. Coste, Représentations et comportements en temps d'épidémie dans la littérature imprimée de peste 1490-1725, p.54).Pichatty de Croissainte (1662-1723), conseil et orateur de la ville de Marseille, procureur du Roi chargé de la police en 1720-1722, tint un journal quotidien remarquablement précis pour le mémorial de la Chambre du Conseil sur l'épidémie de peste qui frappa Marseille et la Provence en 1720 dont "Le Grand-Saint-Antoine", un bateau en provenance du Levant semble être à l'origine. « Le 27 mai 1720, un matelot du Grand Saint-Antoine meurt au lazaret, sans que le chirurgien chargé d’inspecter son cadavre ne fasse mention de signes d’une contagion. Le 13 juin, c’est au tour d’un garde de santé surveillant le vaisseau, toujours en quarantaine, de décéder, là encore sans que le même chirurgien, le sieur Gueirard, n’émette un soupçon quant à la peste. Le lendemain, les passagers du navire sortent du lazaret après une quarantaine de neuf jours seulement et entrent dans la ville. Certains quittent même Marseille. Cette décision de mettre un terme à la quarantaine des passagers du Grand Saint-Antoine apparaît après coup assez surprenante, si l’on se réfère notamment au témoignage de l’un des représentants de l’administration locale, Pichatty de Croissainte, selon qui plusieurs navires, en provenance des ports du Levant où Chataud a fait escale, sont arrivés à Marseille entre le 31 mai et le 28 juin avec des patentes brutes » (Signoli et Tzortzis).Provenance : Théophile Roussel (1816-1903) docteur en médecine (1845) député républicain (1849-1851 et 1871-1879) et sénateur (de 1879 à sa mort), l'un des premiers hommes politiques français ayant oeuvré pour la protection de l’enfance (ex-libris manuscrit en regard du titre) ; ex-libris manuscrit à l'encre du temps "Courtade" au verso de la garde supérieure.Bel exemplaire aux doublures de papier d'Augsbourg (Enderlin).Michel Signoli et Stéfan Tzortzis, « La Peste à Marseille et dans le sud-est de la France en 1720-1722 : les épidémies d’Orient de retour en Europe », Cahiers de la Méditerranée, 96 | 2018, 217-230. ‎

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EUR800.00 (€800.00 )

Reference : 42436

(1777)

‎[Marseille. Livre de fêtes]. Journal des fêtes données à Marseille à l'occasion de l'arrivée de Monsieur, Frère du roi.‎

‎Marseille, Antoine Favet, 1777. In-4 de 67 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, double filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, armes aux centre, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale imprimée sur papier fort. Livre de fête rédigé par Thiers, "secrétaire archivaire" de la communauté de Marseille, pour la venue en 1777 du comte de Provence, frère de Louis XVI. En 1774, à la mort de Louis XV, le jeune Louis XVI monte sur le trône de France. Trois ans plus tard, ses frères, les comtes d'Artois et de Provence se rendent, le premier dans l'Ouest et le second dans le Midi, pour observer la vie dans les provinces et montrer que le roi se préoccupe de ses sujets. Pour célébrer l'arrivée du frère du roi, le futur Louis XVIII, à Marseille, la ville organisa le 29 juin 1777 une revue des troupes militaires. Le 1er juillet, le comte de Provence fit son entrée dans la ville pourvue, pour l'occasion, de deux arcs de triomphe. Le soir, le prince se rendit à la Comédie où après un divertissement, des danses et des vaudevilles, fut joué l'opéra de La Rosière de Salency. Les jours suivants, le prince visita la ville, le port et les manufactures.Provenance Édouard de Laplane (1774-1870) avec son ex-libris armorié, membre correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques (1835-1851), correspondant du ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, secrétaire général de la préfecture des Basses-Alpes, historien de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence.Exemplaire en maroquin rouge aux armes de la ville de Marseille.Ruggieri 616 ; Catalogue Pichon, 1297. ‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

Reference : 16299

(1791)

‎[Catalans à Marseille]. Considérations importantes sur la Délibération de la Municipalité de Marseille, qui oblige les Patrons-Pêcheurs catalans d'entreposer leurs Bateaux dans le Port.‎

‎Marseille, P.A. Favet, 1791. In-8 de 44 pp., demi-basane olive, dos lisse orné (reliure du XIXe siècle). ‎


‎Mémoire pour Boucanier signé Leclerc fils, Homme de loi. Dernier avatar du conflit entre les pêcheurs marseillais et les pêcheurs catalans depuis l'établissement de ces derniers dans les bâtisses de l'ancien Lazaret en 1721 quand sévissait la peste à Marseille. Un particulier nommé Boucanier qui avait acquis du gouvernement en 1781 lesdites bâtisses s'était depuis longtemps déclaré le patron et défenseur de ses nombreux locataires catalans. En 1790, Le conflit entre les deux communautés fut porté devant la Constituante qui statua en faveur des prud'hommes marseillais : La Municipalité de Marseille a mérité par sa conduite dans la Révolution, la reconnaissance du Peuple et le Suffrage des Corps administratifs ; mais le patriotisme n'est pas toujours exempt d'erreurs ; & le Sieur Boucanier, en admirant le civisme de cette Municipalité, ne peut s'empêcher de réclamer contre une de ses délibérations, qui sans nécessité pour le salut public et sans avantage pour l'intérêt National, lui enlève l'usage de sa propriété et que la nature semble avoir désigné pour être la retraite des pêcheurs, qui fut achetée au Gouvernement à cette condition, et où fleurissait paisiblement la Colonie des Pêcheurs Catalans, créée par cinquante ans de travaux et qu'un décret de l'Assemblée Nationale venait d'attacher à jamais sur la terre des Phocéens. ‎

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