lyon Byunand née Bruysset 1810 3 volumes in 12 demi veau vert , dis lisses ornés de filets dorés , tranches jaune. .
Reference : 23141
Bel exemplaire de la troisième édition, ornée de 12 figures h.t. non signées.
Librairie Jeanne Laffitte
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Paris 1810. Texte original. Publiés pour la première fois en 1777, Les Incas, ou la destruction de l'Empire du Pérou poursuivent, sous la forme d'un roman mi-historique mi-philosophique, la défense de la tolérance entreprise par Bélisaire (1767). S'y trouvent dénoncés l'esclavage, la soif de l'or et le fanatisme religieux.
Deux volumes. Intérieur en bon état, couvertures légèrement abîmées. Deux cartes à la fin du volume 1. Seulement une est en bon état.
Berne, Société typographique, 1777, In-8 (125x190mm), xxxvii-254pp.-2ff.-310pp., relié demi basane et coins époque, dos à nerfs avec pièces de titre et tomaison, quelques frottements, très légères rousseurs.
Edition parue au même moment que l’originale et illustrée d'un frontispice et de 10 belles figures par Moreau le jeune. Il raconte l'histoire tragique de la conquête espagnole du Pérou au XVIe siècle, à travers le destin de deux amants incas, Cora et Alonzo, et de leurs enfants. Le roman mêle des faits réels et des éléments fictifs, dans le but de dénoncer les atrocités commises par les conquérants et de célébrer la civilisation inca. Il s'inscrit dans le courant littéraire du XVIIIe siècle appelé le roman sentimental. P2-8B
Paris, LAcombe, 1777, 2 tomes en un vol. in-8, xxviij pp., 207 pp., [2] ff. n. ch., 257 pp., [3] pp. n. ch. de privilège, manquent le frontispice allégorique et les planches de Moreau le Jeune, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre bouteille, tranches rouges (reliure de l'époque). Légers accrocs aux deux coiffes, coins abîmés, petite déchirure au f. 35-36 du tome I.
Édition originale de ce roman, dont les Incas ne sont que le prétexte, et dont la finalité était de "dénoncer à l'humanité les plus grands crimes que le faux zèle ait commis au nom d'un Dieu de la paix", selon la phraséologie anti-chrétienne de l'époque, aimablement baptisée du nom de "philosophie".Quérard V, 550. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
relié - 13x21,5 -491 pp - 1824 - éditions VERDIERE, Paris.
illustrations noir et blanc hors et dans le texte.
Paris, an III (1795), in-12mo, avec 3 frontispices gravés, papier qq peu bruni, ens. ca. 650 p., bon état cartonnages d’époque, pièce de titre aux dos.
L’ouvrage a eu un grand succès, c’est un espèce de poème en prose par Marmontel, collaborateur de l'Encyclopédie, ami de Voltaire et des philosophes. “L'auteur y développe la défense de la liberté des opinions réligieuses. ... On trouve dans cet ouvrage une peinture éloquente du fanatisme, un bel éloge de Las Casas, des épisodes qui attachent le lecteur; et cependant le roman intéresse moins que l'histoire. Le style, trop uniforme, présente une continuité singulière de vers blancs de huit syllabes. Marmontel craignit d'abord une censure ecclésiastique: il en fut quitte pour des critiques littéraires et pour des pamphlets aujourd'hui oubliés” (Hoefer). Sabin (44652, mais donne 1794 pour année); Hoefer NBG XXXIII/899-907; cf. Quérard V/550 (plusieurs éditions depuis 1777). Image disp.
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