Paris sans nom 1796 - An 4 2 volumes in-4 (20 X 26,5 cm) veau havane raciné, dos lisses ornés de petits fers et de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tomaison de maroquin vert, tranches mouchetées. 539 + 559 pp. (Reliure de l'époque. Une coiffe et un coin un peu frottés, sinon très bel exemplaire, dans une reliure élégante et décorative de l'époque).
Reference : 15640
Tome I. Grammaire. Art d'écrire. Dissertation sur l'harmonie du style. Tome II. Art de raisonner. Art de penser. Logique, ou premiers dévelopemens de l'Art de penser. Traité des animaux. Disciple de John Locke, Condillac s’en détache et n’admet plus que les sensations comme source pour expliquer les opérations mentales : jugements, raisonnements… C’est le langage qui sert de support à la pensée grâce à l’utilisation des signes. Certaines conceptions de Condillac sur le langage, annoncent les théories linguistiques modernes, et il inspirera notamment au début du XIXe, le courant des idéologues, mais aussi plus tard des économistes, et influencera de nombreux psychologues.
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1862 1862. Œuvres choisies du Chanoine Schmid: Marie ou la Corbeille de Fleurs - Rose de Tannebourg - Le jeune Henri/ Alfred Mame 1862 . Œuvres choisies du Chanoine Schmid: Marie ou la Corbeille de Fleurs - Rose de Tannebourg - Le jeune Henri/ Alfred Mame 1862
Bon état
1927 1927. Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927 . Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927
Très bon état
1927 1927. Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927 . Œuvres choisies de Lamartine/ Bibliothèque Hachette 1927
Très bon état
P., J. Girard, [v. 1890], 43 romans en 55 vol. in-12, toile grise décorée en noir du portrait de l'auteur en médaillon dans un décor végétal, second plat orné d'une rosette portant les nom et adresse de J. Girard, dos décoré de fers en noir portant le titre individuel du volume (Engel, rel.).(S2B45A)
Collection des Œuvres complètes de Paul de Kock, éditée par Jules Rouff et Cie, présentée dans une reliure uniforme par J. Girard (le futur associé de Boitte) à la fin du XIXème siècle, sous le titre de reliure "Œuvres choisies de Paul de Kock". Nous avons : - Alexis et Georgina (Le Petit Isidore, tome 2). - André le Savoyard. - Benjamin Godichon (La Mare d'Auteuil, tome 2). - Carotin. - Friquette. - Gustave le mauvais sujet. - L'Amoureux transi. - L'Âne à M. Martin. - L'Homme aux trois culottes. - La Dame aux trois corsets. - La Demoiselle du cinquième, 2 vol. - La Famille Braillard, 2 vol. - La Famille Gogo, 2 vol. (tous deux marqués "2" au dos). - La Fille aux trois jupons. - La Laitière de Montfermei l. - La Petite Lise. - La Prairie aux coquelicots, 2 vol. - La Pucelle de Belleville. - Le Cocu. - Le Petit Isidore (tome 1). - Le Professeur Ficheclaque. - Les Demoiselles de magasin, 2 vol. - Les Étuvistes ou Paris dans ce temps-là, 2 vol. - Madame de Montflanquin, 2 vol. - Madame Pantalon. - Madame Saint-Lambert (La Mare d'Auteuil, tome 1). - Madeleine. - Mon ami Piffard. - Mon voisin Raymond. - Monsieur Chérami. - Monsieur Dupont. - Moustache. - Ni jamais ni toujours. - Papa beau-père . - Paul et son chien. - Sans-Cravate, 2 vol. (tome 1 publié par Degorce-Cadot). - Un bon enfant. - Un jeune homme mystérieux. - Un mari dont on se moque. - Un monsieur très-tourmenté. - Un tourlourou. - Une drôle de maison. - Une femme à trois visages, 2 vol. - Une gaillarde, 2 vol. - Zizine. On a quelque peu oublié Paul de Kock (1793-1871) aujourd'hui, dont l'immense célébrité s'étendit tout au long du XIXème siècle, ce qui se traduisit en d'innombrables éditions dont l'inventaire reste à faire. Au XXème siècle, Jules Romains disait encore "J'aime Paul de Kock", et André Salmon donna une préface élogieuse à un de ses plus célèbres romans, Le Cocu, en 1925. L'éminent balzacien René Guise s'est penché sur cette production dans son article "Balzac et le roman populaire", comparant les oeuvres des deux auteurs et remarquant : "Il est rare qu'un de ses romans ait, au XIXème siècle, moins de 20 éditions ; en revanche il n'est pas rare que certains atteignent les 40 éditions. On peut affirmer que de 1820 à 1914 Paul de Kock a eu plus de lecteurs que Balzac" (Guise, Balzac, 1994, p. 199). "Le succès prodigieux de ses oeuvres s'explique par le fait qu'elles sont authentiquement populaires. Paul de Kock reproduit le langage et décrit les moeurs du petit peuple parisien d'avant 1848 : univers de joies simples, d'escapades champêtres, de gros rires, de polissonneries, évoquées avec une inaltérable bonne humeur. Spontanéité, sensibilité et gentillesse sont les qualités qui firent apprécier Paul de Kock, non seulement du commis et de la grisette, mais aussi des notoriétés littéraires de l'époque", dit l'Encyclopaedia Universalis. Néanmoins, son oeuvre a suscité peu de travaux. On lira cependant avec intérêt les pages que lui consacre Yves Olivier-Martin dans son Histoire du roman populaire en France (1980), "Paul de Kock et ses disciples" (pp. 43-58), où l'auteur écrit, à propos du roman La FamillLe Gogo : "Gogo, c'est le type du bourgeois parvenu, suffisant, ridicule" (p. 55). Guise ajoute : "Si l'on en croit Baudelaire - et je suis prêt à le croire -, c'est à Paul de Kock que revient l'honneur d'avoir créé la grisette, dont le roman et le théâtre du XIXème siècle ont tant usé". Guise poursuit : "Paul de Kock fait vivre toute une population besogneuse, petits commerçants, petits artisans, commis, ouvriers et ouvrières, qui n'est guère décrite chez Balzac. Il y a incontestablement chez Paul de Kock un talent d'observateur, un regard sans cesse en éveil, un esprit prêt à saisir le caractère d'une scène, le comique d'une situation" (op. cit., p. 201). Il conclut son parallèle en soulignant ce qui différencie les deux romanciers : "Paul de Kock est peintre des moeurs de son temps, Balzac s'en veut l'historien" (p. 203). Ensemble peu commun, pour redécouvrir un auteur qui le mérite.
Saint-Lô, Imprimerie Jacqueline, 1950, in-8°, xi-285 pp, une photo de l'auteur en frontispice, qqs illustrations hors texte, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état
Poète de langue normande et journaliste, Louis Beuve (1869-1949), fonda en 1897, avec Louis Enault, le « Bouais-Jan » (l'ajonc), la plus célèbre des revues régionalistes normandes. Il y publia presque toute son œuvre dont l'essentiel fut réuni en volume, un an après sa mort. Pour le poète la langue normande est tout sauf du folklore, elle permet au contraire au peuple de la Manche d'assumer et d'être fier de son histoire. En 1950, les éditions Jacqueline à Saint-Lô ont publié les Œuvres choisies de Louis Beuve, rassemblant ainsi en un seul volume des textes devenus introuvables et quelques inédits. Ce livre s'ouvre par une préface de J. de Saint-Jorre et un avant propos essentiel de Fernand Lechanteur : L'homme d'un grand rêve. Louis Beuve sera le rédacteur en chef puis le directeur du “Courrier de la Manche” de 1897 jusqu'en 1944. — "Pour lui, être Normand, c'était évidemment autre chose que de se déguiser en imbécile avec deux canards dans un panier. Il est de ceux qui ont fait disparaître cette caricature de nos fêtes locales. Être Normand, c'était pour lui ne rien lâcher d'un passé glorieux ou simplement familier." (Fernand Lechanteur) — "S'il avait composé ses poèmes d'un souffle plus large, unissant, comme son génie l'y portait, l'épopée et le lyrisme, Beuve aurait pu donner à la Normandie un chef-d'œuvre égal à celui de Mistral. Il fut du moins le principal artisan d'une véritable renaissance littéraire : le plus émouvant et le plus inspiré des poètes du vieux langage." (Guy Nondier, Annales de Normandie, 1979)