Paris Imprimerie de Monsieur 1789 In-16 veau havane raciné de l'époque, roulette dorée encadrant les plats, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre verte, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées. XXXV-243. (Reliure exécutée vers 1810. Manque le dernier feuillet marbré).
Reference : 14860
Première édition séparée de « Paul et Virginie ». Elle est illustrée de 4 figures légendées hors-texte par Moreau, la dernière en collaboration avec Joseph Vernet, gravées par Girardet, Halbou et de Longueil. Tiré des « Etudes de la nature » B. de Saint-Pierre résolut de l’éditer en 1787 mais fut dissuadé par l’élite intellectuelle de l’époque à qui l’auteur avait fait une mauvaise lecture. Ce fut le peintre Vernet qui, enthousiasmé, persuada l’auteur de publier Paul et Virginie. Le succès dès le début fut éclatant, ne se démentit jamais et connut de multiples rééditions, en France comme à l’étranger. Mais plus encore que le succès, ce roman marque une étape importance dans le roman français. Au-delà de l’intrigue sentimentale, l’exotisme qui est dépeint annonce la littérature de voyage, de laquelle Chateaubriand puisera pour « Atala » jusqu’aux romans de Pierre Loti. Les caractéristiques énoncées par Le Petit « Les bibliographies des principales éditions originales », page 571 sont en tous points identique à celles de notre exemplaire. Rappelons enfin que cette édition fut tirée sur trois papiers différents, une sur papier vélin d’Essone, une sur papier fin d’Essone et une troisième sur papier commun, sans figures. Notre exemplaire est imprimé sur le premier papier indiqué, qui était vendu alors le plus cher des trois tirages (6,1 livres). Très bel exemplaire, habillé d’une élégante reliure. « Paul et Virginie fut le dernier triomphe de la littérature romanesque du 18e siècle, déchainant un enthousiasme qui n’a guère faibli au siècle suivant. On lui est redevable de l’introduction de bien des thèmes d’inspiration romantique. Il renouvelle le sentiment de la nature… » (En français dans le texte, J. T. Quentin, n°183). Tchémerzine, X-149. Cohen, 931-932. Quérard VIII, 365. Techener « Bulletin du bibliophile » 1961-N°2, page 157. Vente Tristan Bernard consacrée à Paul et Virginie (N°5), avec un exemplaire contenant les gravures avant la lettre.
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Club des Libraires de France, Paris 1962. Reliure pleine toile, simili romantique, vignette couleur ovale contrecollée au premier plat, signet. Dos et tête à peine jaunis. L'un des 150 exemplaires lettrés hors commerce parmi 3650 numérotés. Plus de 400 reproductions en noir.
Fac-similé de l'édition Curmer de 1838, enrichi d'une préface de Jean Cocteau, suivi de deux extraits retrouvés de "Paul et Virginie", opéra comique de ce dernier con...cocté avec l'aide de Raymond Radiguet, avec table des illustrateurs en fin.Avec une petite flore des îles – Je vais bientôt admirer celle de Madère ! :-)Ravissant ! > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Superbe exemplaire conservé dans une magnifique reliure en maroquin rouge à grande plaque dorée dite «à l’indienne» attribuable à Simier. Paris, L. Curmer, 49 rue Richelieu, 1838. Grand in-8 de lvi pp., 315 pp., 1 frontispice, 1 portrait, 1 carte et 30 planches pour Paul et Virginie; La Chaumière indienne occupe les pp. 317 à 418avec 4 planches ; la Flore de Paul etVirginie occupe les pp. 419 à 458; (14) pp. Les 37 gravures sont protégées par des serpentes. Relié en plein maroquin rouge, dos lisse et plats très richement ornés de grandes plaques dorées orientalisantes dites «à l’indienne», roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées, gardes de papier blanc moiré. Reliure de l’époque attribuée à Simier. 254 x 161 mm.
Edition célèbre de Paul et Virginie, considérée comme l’une des plus belles productions de la période romantique. Carteret, III, 532; Vicaire, VII, 42-48. On trouve à la suite de Paul et Virginie: La Chaumière indienne et la Flore de Paul et Virginie. L’abondante illustration se compose d’environ 450 vignettes dans le texte, dessinées par Meissonier, Français, Tony Johannot, Isabey, Paul Huet, Marville, Steinheil, … gravées sur bois par Lavoignat, Brévière, Porret, … de 29 planches hors texte dessinées et gravées sur bois par les mêmes artistes, de 7 portraits gravés sur acier par Cousin, Pelée, Pigeot et Revel et d’une carte coloriée de l’Ile de France. «L’éditeur avait le désir que ‘Paul et Virginie’ fût relié convenablement par des relieurs de son choix, ‘reliures très soignées, analogues à l’ouvrage, d’un prix modéré, reliures en basane, mouton, veau, maroquin, chagrin, cuir de Russie, vélin, soie, moire, velours, etc.; des demi-reliures et cartonnages, par conséquent, des reliures à tous prix, mais nous avons fait disposer une reliure magnifique et toute spéciale. M. Simier, relieur du roi, est chargé de ce travail. Hélas! presque tous ces exemplaires reliés de leur temps sont très piqués, surtout les gravures hors texte, et ces taches d’humidité sont la cause que les amateurs, avec raison d’ailleurs, préfèrent constituer un bel exemplaire en reliure moderne». (Carteret). Très bel exemplaire d’une grande fraicheur, dans une magnifique reliure en maroquin rouge à grande plaque dorée dite «à l’indienne» attribuable à Simier.
La plus luxueuse édition illustrée de Paul et Virgnie. Reliure de Simier. Paris, De l'Imprimerie P. Didot l'aîné, 1806. 1 vol. (235 x 320 mm) de faux-titre, front., titre, xcii, 194 p. et [3] f. Maroquin bleu à long grain, plats à encadrements ornés de larges roulettes et filets à froid et dorés, dos richement orné, roulette intérieure, tranches dorées (reliure signée de Simier R. du Roi). La plus luxueuse édition illustrée de Paul et Virgnie, en partie originale et qui fixe le texte définitif. Elle est illustrée d'un portrait de l'auteur et de 6 planches hors texte, gravées sur cuivre par Bourgeois de la Richardière, Bovinet, Mecou, Prot, Ribault, Roger et Tillement.
Les éditions de Paul et Virginie sont nombreuses : c'est le best-seller de l'époque, dès le XVIIIe siècle. Si l'édition la plus célèbre est évidemment la fameuse édition Curmer de 1838, richement illustrée et destinée à un large public, la plus luxueuse et la plus belle des éditions est éditée trente ans auparavant, par l'imprimerie de Firmin Didot, en 1806, sur un beau papier d'Essone. Une édition à l'opposé de la Curmer : peu d'illustrations, un tirage très limité, un grand format et un prix élevé. Les exemplaires en sont le plus souvent luxueusement reliés, par les meilleurs ateliers de l'époque. Cette édition est supervisés par l'auteur, y adjoignant un préambule inédit où il revient sur la création des gravures, oeuvre de Lafitte (« Enfance de Paul et Virginie »), Girodet (« Le Passage du torrent »), Baron Gérard (« Arrivée de M. de la Bourdonnais »), Moreau le jeune (« Les Adieux de Paul et Virginie »), Isabey (« Les tombeaux ») et Prudhon, pour la plus célèbre d'entre elles : « Le Naufrage de Virginie ». « Comment M. Prud'hon a-t-il pu renfermer de si grands objets dans un si petit espace ? où a-t-il trouvé les modèles de ces mobiles et fugitifs effets que l'art ne peut poser, et dont la nature seule ne nous présente que de rapides images ? [...] Si M. Prud'hon réussit par la pureté de ses crayons et l'élégance de ses formes à rendre des divinités, il intéresse encore davantage, selon moi, en représentant des mortelles [...]. Il est selon moi le La Fontaine des dessinateurs. » C'est la dernière édition parue du vivant de l'auteur, et revue par ses soins. Cachet armorié au faux-titre non identifié ; ex-libris Joël Dupont, ancien conservateur du Musée Barbey d'Aurevilly. Bel exemplaire, très frais. Cohen, 993 ; P. Thoinet, « Répertoire bibliographique et iconographique de Paul et Virginie », Bulletin du bibliophile, n° 41, 1961, p. 167 (« rien n'égale la noblesse de cette composition in-4. [...] C'est à mon avis une très belle réussite de l'art du livre »).
BERNARDIN de SAINT-PIERRE (Jacques-Henri) - SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin, notice de).
Reference : 27631
(1856)
Paris, Furne et Cie, 1856. Un fort vol. au format in-4 (257 x 162 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xl - 330 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné émeraude, filets gras et maigres à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné d'un décor ''à la grotesque'' comportant filets gras en noir, doubles caissons d'encadrement dorés, important décor fleuronné doré, filets maigres dorés, titre doré, tranches dorées.
Exemplaire revêtu d'une reliure décorative du temps. Il s'ouvre sur un portrait-frontispice figurant l'auteur tiré sur Chine appliqué signé de Laffite. L'iconographie - outre de très nombreuses (environ 450) figures dans le texte et larges ornements typographiques figuratifs - est complétée par une carte de l'île Maurice sur Chine appliqué en coloris gommés, ainsi que 6 portraits sur Chine et 29 planches hors-texte. Réimpression de la célèbre édition Curmer de 1838, considérée telle l'une des meilleures productions de l'illustré romantique. Issus de deux familles différentes, Paul et Virginie sont élevés en commun comme frère et sœur, dans la splendeur naturelle des paysages tropicaux de lîle Maurice. Mais à l'adolescence, des sentiments amoureux naissent entre les deux personnages. La mère de Virginie, Madame de la Tour décide alors de l'éloigner de Paul en envoyant sa fille étudier en France, laissant Paul à son chagrin. Plusieurs années après, Virginie annonce son retour sur l'île, mais le navire qui la ramène de France est pris dans une tempête... Appartenant au registre pathétique, Paul et Virginie décrit avec force les sentiments amoureux et la nostalgie du paradis perdu. Au-delà du cadre exotique et de la description d'une société idyllique, Bernardin de Saint-Pierre expose dans ce roman sa vision pessimiste de l'existence. A la suite, est imprimé le texte intitulé ''Flore'', se proposant de décrire les principales espèces rencontrées au cours de la lecture de ''Paul et Virginie'' ainsi que de ''La Chaumière indienne''. Pour l'édition Curmer de 1838 : Vicaire VII, Manuel de l'amateur de l'amateur de livres du XIXème siècle, 71 - Carteret III, L eTrésor du bibliophile, p. 552. Angles élimés. Dos passé. Exception faite des planches sur Chine, l'ouvrage ne présente que peu de rousseurs.
A Paris, chez Déerville et chez Lefèvre / Imprimerie de P. Didot l'Aîné, 1819. Un vol. au format in-16 (133 x 88 mm) de 1 frontispice gravé n.fol., viii - 240 pp. Reliure de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets dorés, roulettes dorées, larges fleurons dorés, titre doré, palette dorée en queue, tranches mouchetées.
Exemplaire complet de son frontispice (non signé). Issus de deux familles différentes, Paul et Virginie sont élevés en commun comme frère et sœur, dans la splendeur naturelle des paysages tropicaux de lîle Maurice. Mais à l'adolescence, des sentiments amoureux naissent entre les deux personnages. La mère de Virginie, Madame de la Tour décide alors de l'éloigner de Paul en envoyant sa fille étudier en France, laissant Paul à son chagrin. Plusieurs années après, Virginie annonce son retour sur l'île, mais le navire qui la ramène de France est pris dans une tempête... Appartenant au registre pathétique, Paul et Virginie décrit avec force les sentiments amoureux et la nostalgie du paradis perdu. Au-delà du cadre exotique et de la description d'une société idyllique, Bernardin de Saint-Pierre expose dans ce roman sa vision pessimiste de l'existence. A la suite, est imprimé le texte intitulé ''Flore'', se proposant de décrire les principales espèces rencontrées au cours de la lecture de ''Paul et Virginie'' ainsi que de ''La Chaumière indienne''. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 37 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 57 (qui mentionne un exemplaire pourvu de 4 gravures à l'inverse de Vicaire qui ne signale quant à lui qu'une seule figure). Angles et coupes élimés. Coiffe inférieure arasée. Ors du dos oxydé. Un cahier légèrement déréglé. Tâche claire en marge supérieure. Présence de quelques rousseurs ou petites tâches ; davantage marquées sur quelques rares feuillets. Du reste, bonne condition.