Illustrations par le poète. (Montréal), Cosmos, l'Hexagone, Parti pris, (1971). 19.5 cm, 52,(3)p. Broché. Couverture illustrée.
Reference : 928
Librairie Le Chercheur de Trésors (LILA/ILAB)
Mme Hélène Piché
1339 Est Ontario
H2L 1R8 Montréal
Québec Canada
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2 ouvrages reliés en un volume in-8 (193 x 122 mm), pleine basane marbrée de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièce de tire de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale de la réponse de d'Alembert comportant l'article intégral "Genève" de l'Encyclopédie, "l'Extrait des registres de la vénérable Compagnie des Pasteurs & Professeurs de l'Eglise & de l'Académie de Genève du 10 février 1758" signé J. Trembley et, à partir de la page 61, la lettre de d'Alembert à Rousseau sous page de faux-titre particulière.Cette pièce est rare.(Colon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°91).Mors et coins frottés. Quelques petites épidermures. Petit accroc de papier en marge supérieure du catalogue Rey, sans perte de texte.Bon exemplaire, relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
ROUSSEAU (Jean-Jacques), NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)
Reference : 36632
2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronné et cloisonné, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale et unique de cet ouvrage composé par Paul-Antoine Nolivos de Saint-Cyr, qui rencontra Rousseau à Venise. Membre de la "coterie holbachique", l'auteur était un proche de madame d'Holbach. Devenu "Laval", comédien aux portes de Genève, il mène ici une polémique ardente pour "venger" d'Alembert et Voltaire de la 'Lettre sur les spectacles' de Rousseau."Apologie de la comédie et des comédiens en réponse à Rousseau. C'est sans contredit le meilleur de tous les ouvrages qui parurent en réplique à cette lettre" (Quérard, 'Supercheries littéraires', 1847, II, n°3889). (Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°87. Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', V, I, n°674).Quelques épidermures. Coiffes restaurées. Mors frottés et fendillés. Intérieur frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
PUF, 1992 in-8°, 184 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"L'Espagne, jalouse de la prospérité des Antilles françaises, dont elle voit la cause dans l'extrême rigueur du Code Noir de 1685, fait rédiger le Código Negro carolino en 1784, dont l'auteur nous donne ici la traduction, précédée d'une ample introduction. Il signale également la double articulation du Code Carolin au Code noir, et du Code noir aux ordonnances hispaniques antérieures. Comme dans son édition du Code noir, l'auteur use d'un style misérabiliste qui ne convainc pas toujours le lecteur : « le maître et le moine labourent avec une ardeur pareille les chairs de l'esclave noir » (p. 11) ; etc. La traduction que présente L. Sala-Molins est effectuée à partir de l'édition publiée par Javier Malagón Barcelo en 1974 : le Code noir Carolin est resté à l'état de projet, n'ayant jamais été promulgué ! Peu importe d'ailleurs qu'il n'ait jamais été appliqué car il donne une idée des sentiments de l'autorité qui en a ordonné la rédaction. Son contenu, comme on peut s'y attendre, est assez proche du Code noir français, mais accorde quelques réconforts au destin du noir, réconforts signalés par Humbolt mais que Sala-Molins considère – sans doute à juste titre – comme inexistants..." (Jean Imbert, Revue historique de droit français et étranger, 1993)
P., Ducrocq, 1877, in-8, percaline violette, dos lisse entièrement orné d'un motif en long noir et or, premier plat décoré de volutes et de pointillés noir et or, nom d'auteur et titre dans un ovale sur fond violet, second plat estampé à froid, bords biseautés, tr. dorées (rel. de l'éd.), 336 pp. (GN24B)
Édition originale ornée de 72 dessins in-texte et à pleine page, gravés sur bois par M. MÉAULLE d'après les compositions de MM. H. SCOTT, MEYER, FERDINANDUS, etc. Publié en feuilleton dans le Journal des Voyages n ° 70-94, 10 novembre 1878 au 27 avril 1879, avec de nouvelles illustrations de Castelli et Gerlier (voir Le Rocambole n° 6, pp. 20, 22, 24 et n8, p. 95), ce roman s'est fait remarquer pour la variante originale qu'il introduit dans le mythe de Robinson : "La mode de la littérature "noire" exigeait même un Robinson noir, et les aventures du petit Robinson nègre (racontées par A. Séguin) dans les forêts d'Afrique [sic] sont très attachantes", dit E. Lucas (La Littérature anti-esclavagiste au dix-neuvième siècle, 1930). "Cet ouvrage n'est pas une banale imitation de Daniel de Foë. L'aventure traditionnelle sert de cadre à une action vive, intéressante, à laquelle participent des personnages heureusement imaginés. Le point de départ est l'injustice, la cruauté d'un jeune créole envers son frère de lait. Cela seul présage des scènes aussi attendrissantes que dramatiques. Le Robinson Noir ne s'annonce pas uniquement comme une lecture attachante. L'auteur sait avec quelle ardeur le goût actuel se prononce pour les livres utiles. Des notions géographiques, botaniques, zoologiques prennent autant de place que les occasions le permettent ; aussi, ne manquera-t-on pas d'assimiler son ouvrage aux publications qui obtiennent à peu près dans le même genre de si légitimes succès, depuis quelques années." (Revue du monde catholique, 1876). De son côté, la Revue britannique (1876) ajoute : "Nous nous figurions que tout avait été dit sur les Robinsons de tous les pays et de tous les âges, nous nous trompions ; M. A. Séguin vient de nous le prouver de la manière la plus heureuse avec son héros nègre, Le Robinson noir, que publie l'éditeur Ducrocq. Les aventures de cet enfant de l'Afrique ne sont pas moins attachantes que celles de son prototype blanc Robinson Crusoé. Soixante-douze belles compositions, gravées par Méaulle, illustrent ce beau volume, qui a sa place marquée au premier rang des livres de la saison à l'usage de la jeunesse, et dont profite aussi l'âge mûr." L'ouvrage a paru assez original pour être aussi tôt traduit dans de nombreuses langues, italien, danois, suédois, allemand. L'édition anglaise (The Black Crusoe, 1879) a même été rééditée en fac-similé aux États-Unis en 1972, dans une collection patrimoniale de textes sur la négritude (The Black Heritage Library Collection). Publisher's Weekly en propose le résumé suivant : "Au cours de leur lutte pour leur survie sur une île du Pacifique où ils ont fait naufrage, un Noir ayant fui le Pérou opère une transformation positive du caractère cruel de son ancien maître." A. Buisine, "A propos de la robinsonnade vernienne", Jules Verne 2 : L'Écriture vernienne (Revue des lettres modernes, 1978, bibliographie des robinsonnades, p. 135). Xavier Ricou, Trésors de l'iconographie du Sénégal colonial (2007). Rousseurs, cernes d'humidité, dos passé et plats défraîchis.
Paris, Agence générale de copies H. Compère, s.d. [1924] 1 vol. (225 x 275 mm) de [25] ff., entièrement manuscrit, avec rajouts des feuillets manuscrits ou ronéotypés et partitions, certaines annotées, couverture canson glacé avec tampon de l'agence Compère, répété au titre. Conducteur original du spectacle « Cabaret Chat Noir » d'Aristide Bruant. Son exemplaire personnel, portant son ex-libris et copieusement annoté et corrigé par Bruant. On trouve également, sur cinq petits feuillets (110 x 135 mm) tenant dans la poche, un conducteur miniaturisé de quelques répliques et agencement de scène.
Le manuscrit de départ est l'oeuvre de la fameuse Agence Générale de Copies Dramatiques et Littéraires H. COMPERE, qui rédigeait, pour les acteurs du spectacle, plusieurs copies des scripts. Celui-ci correspond à la dernière apparition sur scène de Bruant, lors de la reprise du Cabaret Chat noir : une ultime tournée pour une série de concerts au théâtre de l'Empire, du 21 novembre au 4 décembre 1924. Sa santé se détériore rapidement ensuite et il décède deux mois plus tard, le 10 février 1925, à Paris d'une angine de poitrine, sans avoir le temps de regagner Courtenay, dans le Loiret. Il a 74 ans. C'est au 84 boulevard de Rochechouart que l'histoire, plus de quarante ans plus tôt, avait commencé. En 1881 Rodolphe Salis ouvrit un cabaret dans le local désafffecté d'un ancien bureau de poste. C'est à lui que revient de l'avoir baptisé Le Chat Noir : un chat efflanqué qu'il adopta et qui lui porta bonheur quand il eut l'inspiration d'engager Aristide Bruant. En 1885, le cabaret est transféré 12 rue de Laval (aujourd'hui Victor Massé) et Bruant, qui l'a racheté, le baptise : Le Mirliton. C'est le début de la réussite pour celui qui cherchait « fortune à Montmartre le soir » : les huit années pendant lesquelles Bruant anime le Mirliton sont fécondes et elles assurent le renom du poète insolent, dans un décor tout à la gloire du célèbre félin. Outre la Vierge au chat de Willette, on pouvait admirer une ahurissante cheminée de Grasset, dont les colonnes byzantines supportaient deux chats, flanqués de la devise « Montjoye Montmartre » : il s'agissait de moquer le public bourgeois, effaré par l'esprit montmartrois. Dans les différentes salles, Salis fit réaliser des décors pseudo-historiques, sous l'égide d'illustrateurs tels que Henri Rivière et Caran d'Ache. Une partie du succès de Bruant est due également à Lautrec, qui dessine pour lui plusieurs affiches qui l'immortalisent dans sa tenue de scène du Mirliton, pantalon et veste de garde-chasse, cape noire, large chapeau de feutre, écharpe rouge. Devenu riche, Bruant peut acheter en 1900 une ferme et des terres pour vivre en gentleman chasseur, à Courtenay. Le Cabaret Bruant lui survit, qu'il a laissé en gérance, en gardant 50% des bénéfices ! Le décor, les chansons et les costumes sont immuables, tout comme la fameuse Complainte du Chat noir (ouverture de la pièce) : « Je cherche fortune Au-autour du Chat Noir Au-au clair de la lune A Montma-a-rtre ! Je cherche fortune Au-autour du Chat Noir Au-au clair de la lune À Montmartre le soir ! »Bruant y jouait Gueule d'empeigne, un personnage repris en 1912, par Jean-Charles Barrez pour le journal Comoedia, pour promouvoir les revues du Ba-ta-clan, un nouveau cabaret. Il acceptera, en 1924, de sortir de sa retraite pour remonter sur scène et donner une reprise du Cabaret Bruant, à l'identique. C'est pour cette dernière de représentations que ce conducteur a été réalisé. L'exemplaire personnel d'Aristide Bruant, portant son ex-libris, copieusement annoté et corrigé par lui. On trouve également, sur cinq petits feuillets (110 x 135 mm) tenant dans la poche, un conducteur miniaturisé de quelques répliques et agencement de scène.