Revue littéraire bimestrielle publiée à Montréal par les Éditions de l'Hexagone jusqu'au no 15-16 et par les Éditions Liberté par la suite. Vol. 1, no 1, janvier-février 1959 à vol. 18, no 1, janvier-février 1976, no 103. Nos 1 à 18, 23 cm, nos 19 à 56, 21.5 cm, nos 57 à 103, 19.5 cm pagination variée. Broché.
Reference : 3511
Les écrivains les plus marquants de la scène littéraire québécoise y ont publié :Gaston MIRON , Roland GIGUÈRE, Paul-Marie LAPOINTE, Jean-Guy PILON, Jacques GODBOUT, Fernand OUELLETTE, etc.
Librairie Le Chercheur de Trésors (LILA/ILAB)
Mme Hélène Piché
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P., UNESCO, 1981, in-8, br., 185 pp. (SD34)
Envoi de l'auteur : "pour Monsieur Henri Bonnard cette tentative de sémantique républicaine, en très cordial hommage..."Joint : - Le double d'une intéressante lettre du Professeur Henri Bonnard à Gérald Antoine - du 3-3-1981 - "Cher collègue et ami, En ouvrant le paquet de votre livre et en lisant Liberté, égalité, fraternité au moment précis où je venais d'apprendre la candidature du citoyen Giscard, j'ai cru qu'il s'agissait d'une suite de Démocratie française ou d'un manifeste de François Mitterrand ou de G. Marchais. Heureusement, rien de tout ça, mais une éblouissante étude lexicale que tous ces candidats devraient lire pour alimenter leur campagne et réapprovisionner leur compte-vocabulaire. Toutes les Mariannes, de toutes les mairies de France devraient tenir ce livre en mains, si les bustes avaient des bras. Je suis pantois et je voudrais avoir le dixième de votre talent... Confraternellement..." - une coupure de presse rédigée par l'auteur : Liberté, Égalité, Fraternité - Trois idéaux pour une devise (24 avril 1981).
Revue Les Temps modernes, n° 78, avril 1952, in-8, br., (18) pp. (paginé de 1749 à 1767). (GA7B)
Claude Lanzmann, l'auteur magnifique de Shoah, a longtemps vécu avec Simone de Beauvoir. Dans Le Lièvre de Patagonie (Gallimard, 2009), il raconte ses débuts à la revue Les Temps modernes : "Le premier article que je rédigeai pour la revue... me coûta sang et eau, j'y travaillai d'arrache-pied plusieurs semaines... Je l'avais intitulé La Presse de la liberté en jouant sur les mots, pensant à un titre du jeune Marx, La Liberté de la presse, publié dans La Gazette rhénane. Ce long texte était une réflexion sur la nature de la presse, inspirée par mon expérience dans le groupe Lazareff. Je disais en substance que la presse - on ne parlait pas de médias alors -, étant par essence publicité (non pas au sens de réclame, mais à celui de "rendre public"), ne pouvait être que publicité du vrai, que la vérité et la publicité étaient consubstantielles. Le contraire de la publicité n'était pas le mensonge, mais le silence, la censure. Pourquoi publier le faux ? Et c'est la raison pour laquelle la presse - c'est le pire des crimes qu'elle puisse commettre, un attentat contre sa propre essence - peut mentir impunément. Même s'il sait que tout y est mensonge, le sujet du tyran lit la presse du tyran. Parce que c'est écrit. Je terminais sur les possibilités vertigineuses de la propagande. Mon texte fut loué par Sartre et Simone de Beauvoir et publié aussitôt dans les TM en avril 1952, mais il était signé d'un autre nom que le mien : David Gruber, patronyme que j'avais forgé d'après le nom de jeune fille de ma mère, Groberman..."
, Brepols, 2023 Paperback, 445 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:1 col., 1 maps color, Language: French. ISBN 9782503597263.
Summary La parrhésia antique idéalisée, cette parole franche qu'autorise et exige la démocratie, devrait disparaître avec l'installation des pouvoirs souverains du Moyen Âge. De fait, la répression légale des paroles sacrilèges signale la naissance de la théocratie pontificale et de l'État moderne au tournant des XIIIe et XIVe siècles. L'absolutisme va de pair avec une réduction de la liberté de parole à un simulacre politique. Entre le VIIIe et le XIIIe siècle cependant, en Occident latin, en Islam et dans l'empire byzantin, des pouvoirs souverains qui disent tenir de Dieu leur autorité voient leurs élites religieuses continuer à revendiquer et à pratiquer une forme de liberté de parole. Ces élites exercent une critique justifiée par leur maîtrise de la tradition écrite et par leur expérience du gouvernement. Elles envisagent la liberté de parole comme un devoir religieux vis-à-vis du prince, en appellent à sa conscience et l'exhortent à être à la hauteur du pouvoir reçu de Dieu. Leurs paroles critiques prennent aussi un public à témoin, dans le cadre d'un rituel politique qui n'est jamais parfaitement contrôlé ni instrumentalisé. Elles contribuent ainsi à associer une large communauté, fondée religieusement, à l'exercice du pouvoir.En comparant la liberté de parole assumée par ces élites médiévales, c'est donc le fonctionnement des empires du Moyen Âge central qu'on analyse - des empires dont l'assise théocratique reste compatible avec la critique et implique la participation sous contrôle d'une partie des populations. Au début de la période, celui qui critique le prince lui donne un gage de fidélité ; il déclare que le pouvoir exercé peut être amélioré. À la fin de la période, le critique fait d'abord valoir son amitié pour le souverain - indice de la réduction de l'assise collective de ces régimes. TABLE OF CONTENTS Avant-propos Introduction Michel Senellart, Le concept chrétien de parrhèsia, de Peterson à Foucault Marie-Céline Isaïa, Point de départ : la liberté de parole, IVe-IXe siècle Porte-paroles Makram Abbès, De la parrhèsia à l'art du conseil. La liberté de parole dans Kalila et Dimna Vincent Déroche, La liberté de parole de Théodore Stoudite (759-826)? Louise Marlow, Les miroirs aux princes et la critique de l'autorité royale dans l'Orient samanide. Concepts et contraintes Maïté Billoré, La parole critique à la cour Plantagenêt. Formes et enjeux d'une pratique politique à travers les lettres de Pierre de Blois? Gisèle Besson, Un regard sur le gouvernement de l'Église dans la Chronique de Salimbene de Adam. Le discours critique d'un franciscain (XIIIe s.)? Communication Mohamed Ben Mansour, Essai sur la parrhèsia poétique à l'époque abbasside? Giacomo Vignodelli, Satire et critique allusive dans l'Europe post-carolingienne? João Vicente de Medeiros Publio Dias, Critique et représentation de soi. Les discours de Jean l'Oxite à Alexis Ier Comnène (1081-1118) en contexte? Leidulf Melve, La liberté d'expression durant la Querelle des Investitures? Vanessa Van Renterghem, L'admonestation (wa??) au souverain selon Ibn al-?awz? (m. 1201). Instrument de critique du pouvoir ou simple topos ?? Politiques Warren Pezé, Vestra fidelis devotio ammonere curabit. La critique du pouvoir au début du règne de Charles le Chauve? Rosa Benoît-Meggenis, La critique politique des moines dans l'empire byzantin (IXe-XIIIe siècle). La liberté de parole au service de l'autorité impériale? Neguin Yavari, Progressive et illibérale: la critique ash'arite de la situation politique du XIe siècle? Benjamin Bourgeois, Quand l'abbé de Skévra nie la royauté du roi d'Arménie. Orientations religieuses et contestation politique dans l'Orient chrétien à la fin du XIIIe siècle? Olivier Brisville-Fertin, La critique de l'alfaqui au roi ou la prépondérance du sabio selon un exemplum en aljamiado? Liberté de parole. Éléments de conclusion, Benoît Grévin et Annick Peters-Custot Index des noms de personnes
P., Julliard, 1973, gr. in-8, br., photos. (SB11)
Comment Éric et Marie Gordon journalistes anglais et leur fils Kim détenus pendant deux ans par la Sûreté chinoise à Pékin, dans une chambre de 4 x 4 m, ont réussi à rester sains d'esprit malgré interrogatoires et "confessions". Comment une dernière ruse de guerre leur a rendu la liberté.
P., Éditions de l'Épi, 1967, 5ème éd., in-8, br., couv. à rabats, 299 pp. (SD143E)
Collection Liberté et relations humaines.