Paris, Flammarion, 1974; in-4, 396 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 202400696
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Paris, Strasbourg, Treuttel et Würtz, 1806 6 vol. in-8, veau fauve, dos lisse orné, roulette d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (rel. de l'époque). Qqs épidermures sur les plats.
Malgré ses défauts, il s'agit là de la première publication collective des écrits de Louis XIV, donnée par Grouvelle et le général de Grimoard, dépositaire des papiers remis en 1786 par Louis XVI pour cette entreprise. Cette édition est soignée, et ne mérite généralement pas le dédain dont l'ont entourée les critiques du XXe siècle.Elle s'organise comme suit : I. Mémoires historiques et politiques : volumes I & II, [26] ff. n. ch. (faux-titre, titre, chirographie), 220-232-[4] pp., avec un portrait-frontispice gravé par Alexandre Tardieu d'après Mignard, sous serpente, et 23 fac-similés d'écriture en dépliant ; [4]-502 pp. C'est dans cette partie que l'on trouvera les fameux Mémoires pour l'instruction du Dauphin, qui en constituent la pièce la plus connue, sinon la plus importante, ayant été composée de façon très irrégulière pour les années 1661-1668 seulement. - II. Mémoires et pièces militaires : volumes III & IV ([4]-542 et [4]-488 pp.). - III. Lettres particulières de 1659 à 1680 (volume V, [4]-596 pp.). - IV. Lettres particulières de 1682 à 1714 ; opuscules littéraires ; pièces historiques (volume VI, [4]-559 pp.).SHF, Bourgeois & André, 830.Bel exemplaire, de la bibliothèque de Michel Marie de Pomereu (ex-libris). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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A Paris, chez Volland, 1792 in-12, XIV-328 pp., demi-chagrin aubergine à coins, dos à nerfs orné (reliure du XIXe). Ex-libris Philippe Poillot.
Nouvelle édition, sans doute la remise en vente d'une édition postérieure à l'originale de 1756.Entré d'abord au service d'Anne d'Autriche, Pierre de La Porte (1603-1680) fut nommé valet de chambre du jeune Louis XIV en 1643, juste après la mort du Cardinal, puis de son père. Il excita la mère et le fils contre Mazarin, qui obtint son départ en 1653. Quand il rentra en grâce (en 1666), il ne devait plus jouer aucun rôle actif. Aussi ses Mémoires portent-ils sur les événements relatifs à la Cour qui vont de 1624 à 1666. Ils ont généralement été jugés très sévèrement par les historiens des XIXe et XXe siècle, trop sévèrement sans doute : même s'ils accréditent quantité de bruits et rumeurs incontrôlables sur les principaux personnages, notamment Richelieu et Mazarin, même s'ils apparaissent presque entièrement justificatifs, ce genre de témoignage est trop peu courant pour être entièrement rejeté dans les ténèbres de la "petite histoire".SHF, Bourgeois & André, 724. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, s.n., 1756 in-12, 324 pp. (les XX premières en romain), basane mirabelle, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Dos insolé, coins abîmés.
Deuxième édition, quant au texte identique à l'originale de 1755, mais d'un tirage au format in-12 coexistant avec le format ordinaire in-8, et en tout cas aussi peu courante que la première édition. Entré d'abord au service d'Anne d'Autriche, Pierre de La Porte (1603-1680) fut nommé valet de chambre du jeune Louis XIV en 1643, juste après la mort du Cardinal, puis de son père. Il excita la mère et le fils contre Mazarin, qui obtint son départ en 1653. Quand il rentra en grâce (en 1666), il ne devait plus jouer aucun rôle actif. Aussi ses Mémoires portent-ils sur les événements relatifs à la Cour qui vont de 1624 à 1666. Ils ont généralement été jugés très sévèrement par les historiens des XIXe et XXe siècle, trop sévèrement sans doute : même s'ils accréditent quantité de bruits et rumeurs incontrôlables sur les principaux personnages, notamment Richelieu et Mazarin, même s'ils apparaissent presque entièrement justificatifs, ce genre de témoignage est trop peu courant pour être entièrement rejeté dans les ténèbres de la "petite histoire".SHF, Bourgeois & André, 724.Relié à la suite : [HEROUVILLE DE CLAYE (Antoine de Ricouart, comte d') :] Traité des légions, (à l'exemple des anciens Romains ;) ou Mémoires sur l'infanterie, composés par Mr. le Maréchal comte de Saxe. Ouvrage posthume. La Haye, aux dépens de la Compagnie, 1753, [2]-152 pp., avec trois tableaux dépliants "in fine". Edition originale. L'attribution au titre au Maréchal de Saxe, portée seulement sur les trois premières éditions, est une pseudépigraphie classique : l'auteur est bien le comte d'Hérouville (1713-1782), inspecteur général de l'Infanterie de 1747 à 1761, même s'il semble avoir utilisé des matériaux annotés par Saxe avant sa mort : en toit cas, il s 'agissait de réorganiser l'infanterie française sur le modèle prussien, idée qui n'eut finalement pas de suite malgré sa reprise par Saint-Germain à la fin du siècle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez les associez choisis pour l'impression des nouvelles ordonnances, 1668 in-16, [4] ff. n. ch. (titre, table), 268 pp., [38] ff. n. ch. de table et de privilège, avec un portrait-frontispice gravé par P. Landry, maroquin noir, dos à nerfs cloisonné et fleuronné à froid, double encadrement de triple filet à froid avec fleurons d'angle sur les plats, fermoir métallique latéral avec le nom P. Loyon sur la face intérieure, tranches rouges (reliure de l'époque). Coins abîmés.
Édition portative de la première ordonnance du Code Louis "sur la réformation de la justice civile et criminelle", dont l'une des mesures les plus connues consiste en la tenue des registres paroissiaux en double, à la suite et sans blanc pour éviter les fraudes et pouvoir pallier la destruction d'un dossier. Ex-libris manuscrits Delbouis, Ripaud, etc.Le nom sur le fermoir est probablement celui du propriétaire de l'ouvrage, sorte de supra-libris de la plus extrême rareté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Aux Tuileries, de l'Imprimerie du Manège, 1790 in-8, 30 pp., dérelié.
Pamphlet contre-révolutionnaire. Mise en scène d'un roi vengeur, indigné, violent à l'encontre des députés à la Constituante. Louis XIV reproche la suppression des lettres de cachet qui préservaient l'ordre familial. Barnave lui oppose en cas de crime de lèse-nation, le recours à un procès où la défense peut se faire entendre.Martin & Walter, Anonymes, 9188. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT