Paris, Le grand livre du mois, 1992; in-8, 240 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état avec sa jaquette.
Reference : 202304365
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Exemplaire personnel de Florimond de Raymond (1540-1601), écrivain catholique, ami personnel de Montaigne et Charron, successeur de l’auteur des Essais au Parlement de Bordeaux, conservé dans sa toute première reliure en vélin à recouvrement de l’époque. A Bourdeaus, par S. Millanges, 1595.In-8 de (12) ff., 176 pp., (4) ff., 775 pp., (1) p. Vélin ivoire, cadre de filets dorés sur les plats, ovale feuillagé doré au centre, dos lisse orné. Reliure de l’époque.156 x 100 mm.
Édition originale définitive, la première citée par Brunet (I, 1809) et la première reconnue par l’auteur et portant son nom, revue et augmentée par Pierre Charron par rapport aux deux précédentes parues, l’une à Bordeaux en 1593 qui compte 450 pages de moins, l’autre à Paris en 1594 avec 457 pages de moins.Tchemerzine, II, 244 ; Index Aureliensis, 135, 769 : A. Cioranesco, Bibliographie de la littérature française du XVIe siècle (Paris, 1959), n° 6446 ; L. Desgraves, Bibliographie Bordelaise : Bibliographie des ouvrages imprimés à Bordeaux au XVIe siècle et par Simon Millanges (Baden-Baden, 1971), n° 162.Cette édition, la première citée par Brunet et Graesse (II, 123) est aux yeux des bibliographes la plus importante.Elle est dédicacée au Roi Henri IV (feuillet m2).Sa valeur, d’après Morgand, est identique voire supérieure à l’originale de 1593 (Tchemerzine, II, 244).Pierre Charron (1541-1603), fils d’un libraire parisien, fit la connaissance de Montaigne ; il « vescut fort familierement avec Messire Michel de Montaigne, chevalier de l’ordre du Roy. Le sieur de Montaigne l’aimoit d’une affection réciproque, et avant que mourir, par son testament, il luy permit de porter après son decez les pleines armes de sa noble famille, parce qu’il ne laissoit aucuns enfans masles ».Mais ce n’est pas encore l’influence de Montaigne qui apparait dans le premier traité de Charron, Les Trois Vérités, qui fut publié à Bordeaux en 1593 sous le pseudonyme de « Benoist Vaillant, Advocat de la Sainte Foi ».C’est un livre dogmatique qui réfute le Traité de l’Eglise ou Traité de la véritable religion chrétienne du chef huguenot Duplessis-Mornay : ces trois vérités sont un seul Dieu, une seule religion (la chrétienne), une seule Église (la catholique).Cette œuvre théologique rigoureuse, rationnelle, attira l’attention sur lui. L’évêque de Cahors, sans le connaître, autrement que par son livre, nomma Charron son vicaire général et chanoine théologal de son église.« On ne lit plus guère les œuvres proprement théologiques de Pierre Charron, et c’est grand dommage, car on éviterait les erreurs d’interprétation qu’on fait habituellement à propos de sa ‘Sagesse’ ».Exemplaire de Florimond de Raimond (1540-1601), l’écrivain catholique ami de Montaigne et de Charron, successeur de Montaigne au Parlement de Bordeaux. Florimond reprendra même des textes de Montaigne pour lutter contre les Protestants. Son parcours ne fut pas linéaire.« Issu d’une noble et ancienne famille, il alla faire ses études à Bordeaux, puis à Paris, où il s’adonna aux belles-lettres et au droit. Ayant suivi les leçons de Ramus et de Théodore de Béze, il ne tarda pas à se faire protestant ; mais il revint au catholicisme en 1566, époque où les jongleries d’une prétendue possédée frappèrent vivement son imagination. En 1572, Rémond devint conseiller au parlement de Bordeaux. Quelques temps après, il fut rançonné par des soldats protestants et, depuis lors, il attaqua dans ses écrits ses anciens coreligionnaires avec une violence extrême ».Il est l’auteur de nombreux ouvrages répertoriés par la bibliographie Fragonard, n° 1597 et suivants.Exemplaire avec l’ex-libris manuscrit « Flor. Raemondi » calligraphie sur le titre, conservé dans son élégant vélin ivoire décoré de l’époque.
Année 1652. Paris, chez Augustin Courbé, 1652. In-folio de (16) ff. y compris un frontispice, 834 pp. (mal ch. 840), (21) ff., pt. manque de papier au coin de la p. 523 sans atteinte au texte. Plein veau moucheté de l’époque orné à la Du Seuil, dos richement orné, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 383 x 260 mm.
«Bonne édition faite sur l’édition de 1635 ; les traductions y sont placées pour la première fois en regard du texte. » Elle a été partagée entre Augustin Courbé, Pierre Rocolet, Et. Loyson, Edme Couterot, Pierre Le Petit, Th. Jolly, Sébastien Huré, etc.» (Tchermerzine, IV, 902). Il s’agit de la troisième édition in-folio. Elle comprend bienl'"Epistre de Mademoiselle de Gournay" et sa préface. « Quoiqu’on ait pris beaucoup de libertés avec lui, le texte est, pour l’essentiel, celui de la dernière édition de Mademoiselle de Gournay publiée en 1635, qui reparaît (...) pour la première fois. » In Les Essais de Montaigne Exposition Bibliothèque Municipale de Bordeaux, 1980-1981. Elle est ornée du célèbre portrait-frontispice de Montaigne gravé en taille-douce. Séduisant exemplaire, immense de marges, conservé dans sa reliure de l’époque.
Précieux et bel exemplaire plus grand de marges que l’exemplaire Pottiée-Sperry, provenant de la bibliothèque du grand spécialiste de l’histoire de Paris, Paul Lacombe. Superbe provenance et belle condition d’époque. Paris, Gilles Corrozet, 1550. In-8 de (16) ff., 200 ff. et (2) ff. Pt. trou de vers ds. qq. ff., coin sup. des pp. 56 à 65 usé. Veau retourné, dos à nerfs, traces d’attaches. Reliure de l’époque. (Boite étui de maroquin P. Goy & C. Vilaine). 168 x 103 mm.
Édition originale fort rare décrivant le Paris de Michel de Montaigne et donnant le nom de ses rues. Un seul autre exemplaire en reliure de l’époque est apparu sur le marché public au cours du dernier demi-siècle : l’exemplaire issu de la bibliothèque « Montaigne » de Francis Pottiée-Sperry, plus court de marges, en vélin du temps décrit comme « fragile », vendu près de 30 000 € il y a 13 ans par Sotheby’s Paris (Sotheby’s, Michel de Montaigne et son temps, 27 novembre 2003, n° 94). Brunet, II, 306. « Je ne me mutine jamais tant contre la France que je ne regarde Paris de bon œil ». (Essais, III, 9). Montaigne a toujours aimé Paris ; ce guide est contemporain de son premier séjour dans la capitale. « Gilles Corrozet (4 janvier 1510 – 4 juillet 1568), important libraire parisien tout autant qu’écrivain est de ce fait une figure originale du XVIe siècle. Il ne fut pas l’homme d’un seul livre, ces ‘Antiquitez de Paris’ pour lesquelles il est aujourd’hui le plus connu, mais l’auteur d’une œuvre variée et riche de plus de trente titres. Variété des thèmes, illustrations, effets stylistiques, tout devait concourir à la clarté et à l’agrément d’un message édifiant, vulgarisant l’érudition humaniste et la sagesse chrétienne. Souvent en étroite relation avec l’activité éditoriale de son auteur, cette œuvre très représentative de son époque rencontra la faveur de ses contemporains et mérite d’être redécouverte. » (Georges Grente). Au tout début de sa carrière, Gilles Corrozet écrivit coup sur coup deux recueils d’Antiquitez sur les villes de France qui s’inscrivent dans la tradition littéraire des laudes civitatum, genre né au Moyen-âge et à nouveau très populaire, sous de nouvelles formes, à la Renaissance. Les deux recueils de Corrozet rencontrèrent un grand succès. A tout seigneur tout honneur, c’est d’abord à Paris, pour qui s’ouvrait alors une période faste officialisée en 1528 par la décision de François Ier de faire du Louvre sa résidence principale, que Corrozet consacre en 1532 « La fleur des antiquitez de Paris » éditée par son ami l’imprimeur-libraire Denis Janot. A la suite du traditionnel récit des origines de la ville, naturellement très anciennes et prestigieuses, cette édition contient une partie originale : une description historique et monumentale qui donne déjà de Paris l’image d’une citée figée dans son rôle de ville capitale et royale. Le succès est immédiat. Avant que ne paraisse en 1550, la fameuse édition originale des « Antiquitez de Paris », Corrozet a donné semble-t-il lui-même des rééditions augmentées de son premier ouvrage. A partir de 1550, il semble que Corrozet maîtrise le modèle de son livre sur Paris. Alors que le problème des origines de la ville devient accessoire et que se fait jour un plus grand souci de critique historique, notamment dans le relevé des restes archéologiques, Les Antiquitez de Paris donnent de la ville une image monumentale et solennelle, où retentit partout l’appel à la fidélité religieuse et royale. Parallèlement, l’ouvrage prend une connotation nettement touristique et propose de véritables « visites guidées » de monuments et des itinéraires topographiques consignés dans la liste des rues. Le témoignage de Gilles Corrozet sur le Paris de son temps évoque quelques lieux familiers, il s’attache à décrire les rites et les institutions, les entrées triomphales des Valois, les constructions de prestige ou les améliorations édilitaires qui donnent de la capitale une image organisée et ordonnée. Seuls les problèmes religieux éveillent chez l’auteur une inquiétude : il sent confusément que la ville‑mémoire éternisée dans son récit bascule dans une immédiateté dramatique. Le livre renseigne aussi sur les coutumes fluviales, commerciales, municipales, pédagogiques, religieuses, juridiques et vestimentaires de la capitale. On y trouve la description des quartiers, ponts, hôtels ainsi qu’une liste détaillée des rues de la Cité et de la Ville. A noter qu’au feuillet 197 figure la fameuse « Rue du poil de con », la bien nommée (ce fut un haut lieu de prostitution et de débauche), mais dont le nom par trop explicite fit tiquer les autorités qui imposèrent qu’elle soit biffée à la main dans tous les exemplaires. Notre exemplaires fait partie des rarissimes intacts (avec l’exemplaire Pottiée-Sperry) n’ayant pas subi l’assaut des censeurs. La rue existe toujours, mais sous l’amusant nom homophonique de rue du Pélican ! Précieux et bel exemplaire plus grand de marges que l’exemplaire Pottiée-Sperry, provenant de la bibliothèque du grand spécialiste de l’histoire de Paris, Paul Lacombe. Superbe provenance et belle condition d’époque.
Ferrara, Benedetto Mamarello, 1590. Small 8vo. Later half vellum with gilt title-label to spine. Marbbled paper over boards. A faint damp stain to the last few leaves, otherwise a nice and clean copy. Old ownership-signature to last leaf. Bookplate to inside of front board. Large woodcut device to title-page. Woodcut initials and headpieces at beginning. (8), 170, (5) pp.
The very scarce first edition of the first translation into any language of any part of Montaigne's Essays, namely Naselli's monumental first Italian translation, which came to pave the way for later translations of the work, among them Florio's first English from 1603. Montaigne's magnum opus was published in 1580, and in 1588, the final edition appeared, constituting the definitive text of the work and that on which all later editions were based. With his seminal work, Montaigne not only created a novel genre of writing, he also founded modern scepticism and the revival of ancient scepticism, and he paved the way for the modern philosophy and thought presented by Bacon, Decartes and Newton. ""Unlike anti-intellectuals like Erasmus, Montaigne developed his doubts through reasoning. Unlike his skeptical predecessors who presented mainly a series of reports on the variety of human opinions, Montaigne worked out his complete Pyrrhonism through a sequence of levels of doubt, culminating in some crucial philosophical difficulties... The occurrence of Montaigne's revitalization of the Pyrrhonism of Sextus Empiricus, coming at a time when the intellectual world of the 16th century was collapsing, made the ""nouveau Pyrrhonisme"" of Montaigne not the blind alley that historians like Copleston and Weber have portrayed, but one of the crucial forces in the formation of modern thought... It was also to be the womb of modern thought, in that it led to the attempt either to refute the new Pyrrhonism, or to find a way of living with it."" (Popkin, vol. II, 1960, pp. 54-55). There are many important aspects of Montaigne's groundbreaking work, which has been subject of an uncountable number of scholars throughout centuries. But one aspect which seems to have been forgotten in recent times is one that is emphasized by Naselli's extremely important first ever translation of the work. As the Italian title will reveal, the work was also widely viewed - and intended - as a political council book. Naselli bases his translation on Montaigne's own final edition from 1588 and publishes it merely two years later, including 42 of 94 chapters of the first two books. His translation is the one closest in time to the original appearance of the work and is the only one published in Montaigne's own life-time. It is thus in a unique position to tell us about contemporary views on the work and its use. ""One enormously important prose genre upon which Montaigne draws most heavily consists of political advice books for courtiers and princes that proliferated in great number and with great social and political impact in the late Renaissance. Montaigne's appropriation of the political counsel genre has gone largely unnoticed by contemporary scholars, and bringing it into focus has significant implications for our understanding of the ""Essais""... bringing it to the foreground allows us to challenge more robustly the common conclusion that Montaigne's unique project ""is not a political work.""Many in the first generation of Montaigne's reception appear to have seen the ""Essais"" principally as a contribution to the political contribution to the political counsel literature. For example, Girolamo Naselli's 1590 Italian translation of the ""Essais is titled ""Discorsi morali, politici e military"", while John Florio follows Naselli's lead in the title of his 1603 English translation, ""The Essayes or Morall, politike and militaire discourses"". And when Francis Bacon enthusiastically adopts Montaigne's novel ""Essai""-form for his own ends, he does so as a useful means of giving ""Councels Civill and Morall"", not simply musings personal and poetic."" (Thompson, Montaigne and the Tolerance of Politics, p. 21). As is mentioned on the title-page, this first translation also contains another, long ""questione"". ""In this deliberative discourse, very different in kind from anything a modern reader would associate with ""Essais"", and apparently composed soon after the winter 1576-7 Estates General of Blois, the author argues methodically and resolutely against those at the assembly who in a public ""ragionamento"" demonstrated the employment of foreigners in a republic to be universally undesirable, and who nearly succeeded in having this position passed into law."" (Boutcher: The Scool of Montaigne in Early Modern Europe, vol. 2, p. 136).
3 documents manuscrits à savoir : 1 document manuscrit signé de 2 ff. in-folio ( 38 x 25 cm), 2 pages et demie manuscrites : Copie par Jean-Baptiste Michel de Montaigne d'une lettre "que j'ay écrit par la poste à Mr. Rey procureur au sénéchal et présidial de Libourne, à Libourne". "A Bordeaux, le 21 décembre 1734, Le désir que j'ay, Mr, d'apprendre quel est l'état de vôtre santé, m'engage de vous prier de vouloir bien le faire le plaisir de m'en donner des nouvelles ; je souhaiterois de tout mon coeur trouver des occasions pour vous donnner des marques que personnes ne sçauroit s'intéresser plus particulièrement que moy à tout ce qui vous regarde, soyés en je vous prie bien persuadé. J'eusse fait dresser ma réponse aux blâmes que le Sr [ ... ] a fourni contre mon dénombrement si j'avois eu en main certaines pièces qu'on m'a promis de me communiquer, je serai bien aise dd'avoir par devers moi ces pièes avant de répondre à ses blames, je compte les avoir bien-tôt. Je vous ay marqué, par la lettre que je vous écrivis le 7 du mois d'août dernier, que le Sr [ ... ] avait en son pouvoir la baillette à fief nouveau de ma maison de Beausoleil du 14 may 1597 retenuë par papier notaire royal, c'est de quoi je suis assûré [ ... ]" [ ... ] "Le Sr [ ... ] ne voudra pas contester apparemment que l'énonciation de ce bail à fief de 1597 dans le dénombrement de 1691 et dans la sentence de sa réception, contradictoirement renduë par le Sénéchal de Fronsac le 15 juin 1691 entre feu M. le Duc de Richelieu et feu M. François de Montaigne, ne fasse foy suffisante ; il est de maxime en droit que les énonciations dans les anciens actes font foy sans rapporter l'acte énoncé, il faut d'ailleurs tenir pour constant que le rapport du titre primordial n'est pas nécessaire quand on produit et rapporte un dénombrement fait authentiquement et énonciatif de ce titre primitif, lequel dénombrement équipolle au premier titre quand il ne paroit pas, le remplace et en fait l'office étantune confirmation, un renouvellement bien exprès de l'ancienne inféodation." [etc... ] |On joint : ] Copie par Jean-Baptiste Michel de Montaigne d'une lettre "que j'ay écrit par la poste à Mr. Rey mon procureur au sénéchal de Libourne", à Bordeaux le 26 février 1733, 1 feuillet format 20,2 x 16,3 cm (même affaire) [ On joint une copie authentique établie en 1762 d'un acte de juin 1686 ] : ] Acte daté de 1761 de la généralité de Bordeaux fait par Notaire Royal et retiré "par Messire Jean-Baptiste Michel de Montaigne Chevalier Seigneur de Beausoleil, ancien premier jurat de Bordeaux, y demeurant dans son hôtel rue Dumirail [ du Mirail ] Paroisse St Eloy sans avoir icy ajoutté ny diminué, fait à Bordeaux dans l'hôtel de ce Seigneur l'an mille sept cens soixante deux le treize du mois de mars et signé" (copie d'un contrat de délaissements de certains pièces de terre par Antoine Ducasse notaire royal en faveur de Jean de Louche batelier, vers le grand Barrail). Acte signé par Montaigne, David, Robin, etc...
Très intéressante réunion de 3 documents manuscrits, les deux premiers rédigés et signés et le dernier signé par Jean-Baptiste-Michel de Montaigne (1701-1764) chevalier seigneur de Beausoleil et qui fut premier jurat de Bordeaux. On retrouve sa trace dans le "Livre des Bourgeois" de Bordeaux, à la date du 3 août 1761, où il justifie "descendre de Grimon Deyquem, Seigneur de Montaigne, qui fut maire de la ville de Bordeaux en l'année 1585, et dont la qualité de bourgeois fut vérifiée au tableau de 1663 en faveur de Guillaume, seigneur de Bussaguet". Il demeurait à Bordeaux dans son hôtel de la rue du Mirail, paroisse de Saint-Eloi, comme le précise le dernier document.