De villemer, Delmas, 1948; in-12, 279 pp., cartonnage. Reliure amateur.
Reference : 202303602
Reliure amateur.
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Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur.
Reference : 015616
Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur. Paris, veuve André Knapen & Paris, Langlois, 1737. In-4, 16p & 16p. Rocambolesque histoire, rapportée en partie par Emile Faure dans Grands Seigneurs et Comédiennes, première série : L'Homme s'agite et la Femme le mène (Paris, Dentu, 1887. pp.221-225), probablement d'après le premier imprimé. En 1717, Jean-Louis de L'Estandart (1672-1740) entre dans une loge de l'Opéra et y rencontra Edme-Elisabeth de l'Ecluse dite de Mereuil, une actrice, dont il devint le protecteur. Cette demoiselle, originaire de Villiers-Les-Hauts (Yonne), a laissé peu de traces. Elle est née à Paris, en 1696 selon Bully, en 1701 selon elle. Le surnom Mereuil vient d'ailleurs d'un lieu-dit de Villiers. Suite à cette rencontre, Bully devint son protecteur et fut même, selon les dires de Faure, sous l'emprise de L'Ecluse. Bully lui constitua une pension puis une dot pour le couvent. Evidemment, elle n'alla pas au couvent. Faure en dit : « Mlle de Mereuil, qui a remarqué que l'intendant du marquis a la jambe bien faite, se met à l'admirer si fort, qu'elle en est bientôt grosse ». Mais en 1737, elle assigne le marquis en justice pour obtenir 80000 livres « tant pour dommage à sa vertu que pour aliments d'un fils de dix-huit ans tout à coup montré, et complètement ignoré de son prétendu père ». Le mémoire de Mereuil est une tentative de défense suite au mémoire de Bully. Très intéressants documents. [89]
Reference : 26316
All bound in three 4to volumes. Contemporary red morocco, spines gilt with raised bands, labels with gilt lettering, two volumes with a gilt stamped ornamental center piece on both sides, all three with a floral ornament in the corners, gilt borders (two volumes) and gilt double fillet (one volume), two volumes with gilt edges, joints of two volumes rubbed, extremities shaved. Very interesting and important legal document: these pieces deal with the trial of the Duc de Bethune and J.-E. Dat against the Marquis de Becelaer with regard to the heritage of Mademoiselle de Melun. The inheritance in question came from Mademoiselle de Risbourg who had made up a will on October 31, 1746, which she changed on November 4, 1746. The Duc de Bethune, J.-E. Dat and Mademoiselle de Melun oppose this change and claim that the original will as drafted on October 31 is the valid one and that the Marquis de Becelaer has manipulated Mademoiselle de Risbourg into changing her will shortly thereafter. All mentioned parties were heirs in both versions of the will: what changed however was what each of them received. The manuscript "Extrait des registres de la Cour du Parlement" text at the end of volume 3 rules in favour of the defendant, the Marquis de Becelaer.The third volume has a particular feature: the first and third texts are printed on small folio sized paper and have been bound crosswise in the volume and folded to match within the binding. First volume:[1] - A NOSSEIGNEURS de la cour de Parlement de Flandres. (Drop-head title). No place, (1752). 38 pp.[2] - REPONSE au principal, Pour Messire Maximilien Marquis de la Voestine et de Becelaer, Chevalier, Baron du St. Empire, Seigneur de Ghelw, & de la Terre et Seigneurie de Walincourt, Clary & Sevigny, Défendeur; sans préjudice de la fin de non recevoir reprise dans son Ecriture du 13 Mai 1752, & pour satisfaire à l'Arrêt de la Cour, rendu sur le Placet des Demandeurs ci-après nommés, du 15 Juin suivant, par lequel il est ordonné au Sieur Défendeur, de proposer toutes ses exceptions & de contester à toutes fins, par un seul volume, &c. Contre Paul-François Duc de Bethune, Pair de France, Capitaine des Gardes du Corps du Roi, Chevalier de ses Ordres, Lieutenant-Général des ses Armées, Tuteur honoraire de Dell. Marie-Gabriele-Charlotte-Louise de Melun, Fille Mineure d'Alexandre-Theodose, Prince d'Epinoy, & Jean-Etienne Dat, Bourgeois de Paris, son Tuteur onéraire, Demandeurs aux fins de leur Requête du 29 Février 1752. (Drop-head title). No place, no date. 74, 44 pp., with two folding tables. Second volume[1] - MEMOIRE pour Mr. le Duc de Bethune Pair de France, Tuteur honoraire, & le Sr. Dat, Tuteur onéraire de la Damoiselle de Melun. Contre le marquis de Becelaer. (Drop-head title). No place, no date. 64 pp.[2] - SOLUTIONS pour Messire Maximilien Marquis de la Woestine et de Becelaer, Chevalier, Baron du St. Empire, Seigneur de Ghelwe, Walincourt, Clary & Selvigny, Défendeur. Contre Paul-François Duc de Bethune, Pair de France, Capitaine des Gardes du Corps du Roi, Chevalier de ses Ordres, Lieutenant-Géneral de ses Armées, Tuteur honoraire de Demoiselle Marie-Gabriele-Charlotte-Louise de Melun, & Jean-Etienne Dat son Tuteur onéraire, Demandeurs aux fins de leur Requête du 29 Février 1752. (Drop-head title). At end: A Douay, chez Jacques-Fr. Willerval, no date. 68 pp.[3] - CONSULTATION de Quatre célébres avocats du Parlement de Paris. (Drop-head title). No place, (1753). 12 pp.Third volume:[1] - MEMOIRE et Consultation Pour Monsieur le Duc de Bethune, Pair de France, Tuteur honoraire; & Jean-Etienne Dat, Tuteur oneraire de Demoiselle Marie-Gabriele-Charlotte-Louise de Melun. Contre le Marquis de Bescelaer. Où l'on refute sa Réponse imprimée, ses Ecritures du 12 Mars dernier, & la Consultation de quatre Avocats au Parlement de Paris qui y étoit jointe. (Drop-head title.) No place, (1753). 97, (1) pp.[2] - CONTREDITS Pour le Marquis de Becelaer, Défendeur. Au Mémoire et Consultation de Mr. le Duc de Bethune, Tuteur honoraire, & Jean-Estienne Dat, Tuteur onéraire de Demoiselle Marie-Gabriele-Charlotte-Louise de Melun, Demandeurs. (Drop-head title). At end: A Douay, chez J.F. Willerval, no date. With one folding table ("Réfutation de la Comparaison & Balance présentée par Mademoiselle de Melun"). 45, (1) pp.[3] - OBSERVATIONS Pour M. le Duc de Bethune, Pair de France &c. Tuteur honoraire, & le Sr. Dat, Tuteur onéraire de Demoiselle de Melun l'aînée, Demandeurs. Contre le Marquis de Becelaer, Défendeur. (Drop-head title). No place, no date. 8 pp.[4] - EN LA CAUSE Du Marquis de Becelaer, Défendeur. Contre Mr. Le Duc de Bethune, & Jean-Etienne Dat, en la qualité qu'ils agissent, Demandeurs. (Drop-head title). No place, no date. 2 pp.[5] - EXTRAIT des Registres de la Cour de Parlement. Manuscript text, dated Douay, 13eme aout 1753, 2 pp.Nice copy in red morocco.
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haute-goulaine 1824 une Lettre, document Original Authentique manuscrit (de 2 pages) à l'encre brune sur deux feuillets de papier vergé ligné filigrané Van Der Ley crème, format : 24 x 18,5 , TEXTE :......Nantes, 5 Février 1824...Monsieur Le Marquis, ...........Le Vicomte de Cornulier mon ami vient de me remettre la lettre flateuse que vous me faites le bonheur de m'écrire au sujet de l'alliance qui parait avoir été contractée entre nos deux M. Elle est trop honorable pour la mienne pour que je ne mette pas le plus grand empressement à faire des recherches pour la constater. Il ne me reste malheureusement que peu de ressources pour arriver à ce résultat. Toutes les Archives du Chateau de Goulaine ont été détruites pendant la Révolution qui m'a laissé seul survivant à une famille assez nombreuse. Je suis resté agé de 2 ans aux soins de domestiques fidèles qui m'ont sauvé dans les forêts de la Vendée. Le Marquis de Goulaine et ses deux frères, dont l'ainé était mon père, ancien Page de Louis XVI, sont morts, l'un Emigré, les deux autres à Quiberon. De leur héritage, il ne m'est parvenu qu'une vieille Généalogie de ma Maison, dressée par Messire Guy Autret, chevalier de l'ordre du Roy [Guy Autret, seigneur de Missirien et de Lezergué, correspondant de Pierre d'Hozier en Basse-Bretagne...voir : "Dessein & projet de l'Histoire généalogique des Rois Ducs Comtes & Princes de Bretagne par Guy Autret Chevalier des Ordres du Roy Sieur de Miffirien, in quarto 1641" ]. J'en extrais un passage qui peut corroborer la présomption flateuse qui s'élève en ma faveur : Le Voici textuellement comme le rapporte le Généalogiste GUY-Autret: "..Je ne puis encore prendre le mariage du dict Guillaume de Goulaine, 3ème du Nom, fils de Guillaume tué à la bataille de la Roche-Derrien (1347) avec les sieurs De Rohan, De Laval, De Rieux, etc...que sur des mémoires au défaut des actes. Un Manuscrit à ce soutien affirme qu'il épousa Marie De Rougé, fille de Messire Jean De Rougé et soeur de Bonabes Sire de Rougé et de Derval...etc......encore une page puis...signature autographe manuscrite du Marquis de Goulaine...", cette lettre à circulé : marque postale de NANTES 42, cachet rouge de la poste avec tampon rond + cachet de cire aux armes de goulaine : 7 février 1824, lettre adressée à Monsieur le Marquis de Rougé, Pair de France, rue de Varennes N°19 Paris,
lettre envoyée à Bonabes VI (31 janvier 1778 - Paris 29 mars 1839 - Paris), 4e marquis de Rougé, Baron de Coëtmen et de Montfaucon, fils du précédent. Il fut tout d'abord aide de camp du Prince Christian de Waldeck en 1794 dans l'armée autrichienne, puis servit ensuite dans l'Armée des Princes dans le régiment du Duc de Mortemart, son oncle. En 1815, il fut nommé Pair de France et lieutenant-colonel des Cent-Suisses de la Garde du Roi, puis chevalier de l'Ordre de Saint Louis, chevalier, puis officier de la Légion d'honneur. Il fut président du collège électoral de la Somme en 1823 et 1827, maréchal de camp en août 1830. Lors de l'arrivée au pouvoir du roi des Français Louis-Philippe d'Orléans en 1830, le Marquis démissionna de ses fonctions militaires et politiques, tout comme son frère...................DOCUMENT UNIQUE, .....conservé plus tard, par le Baron Armel de Wismes.........en trés bon état (very good condition). trés bon état
L’Année Galante ou les intrigues secrètes du Marquis de Lxxx.( Marquis de Léotière). In 12 reliure ancienne, plein cuir fauve raciné, pièce de titre cuir rouge, fer doré en long. Faux-titre, titre, 152 pages, tranches rouges. A Londres. E trouve à Paris Rue Hôtel Serpente 1785. Petits raccommodages, sinon bon exemplaire. Edition originale. Fort rare.
Ce livre anonyme brosse le portrait d’un homme. Le marquis de LEOTIERE entretenu aux dépens des femmes. Il reflète une figure historique Armand Prévost de LEOTIERE, ainsi qu’un fait social aujourd’hui méconnu « le Guerluchonnage » ancien témoignage d’une prostitution masculine au service de ces dames. Ce livre offre, au masculin, le portrait d’un authentique personnage de courtisane. Le Marquis très noble et peu riche affirme en se prostituant le triomphe des intérêts bourgeois sur une noblesse interdisant tout métier lucratif à ses représentants. Il rencontre, en s’avilissant, son fastueux train de vie, différent des celui des demoiselles arpentant les rues. « Payé pour affecter l’amour, il accepte de ses débitrices des présents d’autant plus raffinés qu’il leur assure la fidélité » Après une année de stupre et d’excès le Marquis rend l’âme, emporté par « la maladie » « on l’enterra comme un homme qui n’avait plus rien, on l’oublia comme un ruban dont la mode est passée ». Ce Marquis était Maître de camp des dragons. La coqueluche des femmes est réputé le plus joli homme de Paris né vers 1738 il est décédé le 26 mai 1774 dans la trente sixième année de son âge. Deux semaines après la mort de Louis XV il est fort à parier qu’il ait attrapé la variole du défunt, dont il fréquentait la Société. « Le Roi à toute extrémité, outre la petit vérole, il a le pourpre, on ne peut entrer, sans danger, dans sa chambre (Félicité de GENLIS – Les mémoires) avant de persifler « M de LEOTIERE est mort pour avoir entrouverte la porte afin de regarder deux minutes » ».Le surlendemain toutes les filles gémissent sur la perte de ce miroir à putains » (Louis Petit de Bachaumont vol XXVII pages 232)
S.n. , s.l. 2012, 20x13,5x15cm, autre.
Bronze du crâne du Marquis de Sade exécuté par le Maître Fondeur d'art Avangini.Un des 99 uniques exemplaires numérotés portant l'empreinte de la signature de Sade. On joint le certificat d'authenticité signé par la Comtesse de Sade et portant le cachet de cire de la famille. Le vendredi 2 décembre 1814, à l'hospice de Charenton, mourait Donatien Alphonse François Marquis de Sade à l'âge de soixante-quatorze ans. Au mépris de ses dispositions testamentaires, le Marquis fut inhumé religieusement dans le cimetière de la maison de Charenton. Ironie du destin, Sade, même mort, ne resta pas longtemps au sein de l'église, puisque, quelques années plus tard, sa tombe devait être «profanée», au nom de la science, par le médecin de l'hospice, docteurL.J.Ramon. Après avoir étudié l'occiput de l'énigmatique Marquis, il le confia à son confrère allemand Johann Spurzheim, disciple du célèbre Franz Joseph Gall, fondateur de la très récente et très en vogue phrénologie. Spurzheim réalisa un moulage -aujourd'hui conservé au laboratoire d'anthropologie du Musée de l'Homme- du précieux crâne et exposa l'original au fil de ses conférences en Europe avant de l'égarer, semble-t-il en Allemagne ou en Amérique. Quelle liberté plus grande pouvait espérer celui qui vécut le plus clair de son temps enfermé? Le musée conserva également la notice de la très partiale analyse phrénologique de «l'organisation cérébrale du Marquis de Sade » réalisée par l'assistant de Spurzheim, qui n'est rien moins qu'un nouveau procès posthume se concluant sur une nouvelle condamnation sans appel : «Issue des passions les plus honteuses et empreintes de sentiments de l'opprobre et de l'ignominie, une conception aussi monstrueuse, si elle n'était l'uvre d'un insensé, rendrait son auteur indigne du nom d'homme et flétrirait à jamais la mémoire de sa postérité. » Nous lui préférerons la plus honnête description qu'en fait le docteur Ramon dans ses Notes sur M.deSade: «Le crâne de Sade n'a cependant pas été en ma possession pendant plusieurs jours sans que je l'aie étudié au point de vue de la phrénologie dont je m'occupais beaucoup à cette époque, ainsi que du magnétisme. Que résulta-t-il pour moi de cet examen? Beau développement de la voute du crâne (théosophie, bienveillance); point de saillie exagérée derrière et au-dessus des oreilles (point de combativité - organes si développés dans le crane de du Guesclin); cervelet de dimensions modérées, point de distance exagérée d'une apophyse mastoïde à l'autre (point d'excès dans l'amour physique). En en mot, si rien ne me faisait deviner dans Sade se promenant gravement, et je dirai presque patriarcalement, l'auteur de Justine et de Juliette, l'inspection de sa tête me l'eut fait absoudre de l'inculpation de pareilles uvres : son crâne était en tous points semblable à celui d'un Père de l'église. » Témoin de l'impénétrable secret du Marquis et de son intolérable liberté, ce crâne de bronze, seule réplique de l'occiput mystérieusement disparu semble répondre à la question shakespearienne par une reformulation sarcastique : Être où ne pas être! - Photos sur www.Edition-originale.com -