Paris, Fayard, 1977; in-8, 432 pp., br.
Reference : 202205001
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2 L.A.S., s.d. : 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.
Rédacteur en chef de Comoedia, Gabriel Boissy (1879-1949) fut introduit aux Chorégies d'Orange par Paul Mariéton, qu'il évoque dans chacune de ses deux lettres, adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941).
3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]
3 très belles lettres autographes signées adressées par l'écrivain d'expression provençale et majoral du Félibre Marius Bourrely (1820-1896) à son confrère le poète occitan de Pons-de-Thomières, Melchior Barthès (1818-1886). Ces lettres sont d'autant plus remarquables que Marius Bourrely fut le préfacier des "Flouretos" de Berthet, et qu'il s'y exprime sur les difficultés rencontrées dans la publication de la littérature occitane, et s'y justifie de sa traduction en provençal des "Contes" de La Fontaine.
État : Bon état - Année : 1977 - Format : in 8° - Pages : 433pp - Editeur : Fayard - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Dos légèrement arrondi avec de légers plis de lecture. Tranches un peu jaunies et salies. Intérieur bien propre. Envoi de l'auteur. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/general-edmond-jouhaud/9758-ce-que-je-n-ai-pas-dit-sakiet-oas-evian?lrb
Edmond Jouhaud a vécu le drame algérien. Il y a participé dès le début, en 1954. Mais bien davantage qu'un témoin privilégié, c'est un homme qui a souffert et qui dit ici ce qu'il n'avait pas voulu ou pas pu dire auparavant. Il sort de saréserve pour se rappeler certains témoignages qui confèrent un éclairage différent, souvent plus cru, à la trame historique. Avec un envoi de l'auteur et une photographie du général Jouhaud avec, sans doute, des Pieds-Noirs. ˮNi reniement, ni règlement de comptes, Edmond Jouhaud veut réhabiliter un combat et l'honneur de ses combattants.ˮ (Paris-Match) ˮun livre écrit avec du sang cachant des larmes.ˮ (Nice-Matin) Une contribution essentielle pour qui veut comprendre le sens du combat pour l'Algérie française.
Phone number : 09 63 58 85 14
État : Bon état - Année : 1977 - Format : in 8° - Pages : 433pp - Editeur : Fayard - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Un léger pli de lecture au dos avec un petit "tassement" en pied. Intérieur bien propre. Envoi de l'auteur. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/general-edmond-jouhaud/8375-ce-que-je-n-ai-pas-dit-sakiet-oas-evian?lrb
Edmond Jouhaud a vécu le drame algérien. Il y a participé dès le début, en 1954. Mais bien davantage qu'un témoin privilégié, c'est un homme qui a souffert et qui dit ici ce qu'il n'avait pas voulu ou pas pu dire auparavant. Il sort de saréserve pour se rappeler certains témoignages qui confèrent un éclairage différent, souvent plus cru, à la trame historique. Avec un envoi de l'auteur. ˮNi reniement, ni règlement de comptes, Edmond Jouhaud veut réhabiliter un combat et l'honneur de ses combattants.ˮ (Paris-Match) ˮun livre écrit avec du sang cachant des larmes.ˮ (Nice-Matin) Une contribution essentielle pour qui veut comprendre le sens du combat pour l'Algérie française.
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État : Bon état - Année : 1977 - Format : in 8° - Pages : 433pp - Editeur : Fayard - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Légers plis de lecture au dos. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/general-edmond-jouhaud/9740-ce-que-je-n-ai-pas-dit-sakiet-oas-evian?lrb
Edmond Jouhaud a vécu le drame algérien. Il y a participé dès le début, en 1954. Mais bien davantage qu'un témoin privilégié, c'est un homme qui a souffert et qui dit ici ce qu'il n'avait pas voulu ou pas pu dire auparavant. Il sort de saréserve pour se rappeler certains témoignages qui confèrent un éclairage différent, souvent plus cru, à la trame historique. ˮNi reniement, ni règlement de comptes, Edmond Jouhaud veut réhabiliter un combat et l'honneur de ses combattants.ˮ (Paris-Match) ˮun livre écrit avec du sang cachant des larmes.ˮ (Nice-Matin) Une contribution essentielle pour qui veut comprendre le sens du combat pour l'Algérie française.
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