Paris, Editions de Trévis, 1964; in-8, cartonnage de l'éditeur. Les 5 volumes. Catherine Collection entière (5 tomes) Il suffit d un amour (tome1)il suffit d'un amour (tome 2)Belle Catherine il suffit d'un amour (tome 3)Catherine des grands chemins il suffit d un amour (tome 4)Catherine et le temps d aimer il suffit d un amour (tome 5) Jaquette en très bon état.
Reference : 202001896
Catherine Collection entière (5 tomes) Il suffit d un amour (tome1)il suffit d'un amour (tome 2)Belle Catherine il suffit d'un amour (tome 3)Catherine des grands chemins il suffit d un amour (tome 4)Catherine et le temps d aimer il suffit d un amour (tome 5) Jaquette en très bon état.
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Somogy, éditions d'art, 2006. Fort catalogue in-4 broché (30 x 23,3 cm), 352 pages + encarts publicitaires de galeries d'Art. Beau papier et belles reproductions de qualité.- Texte en anglais.-Numerous colour and black & white photographs. Features include- Two Olmec Male Jaguars, Interviews: J. Hainard & J.P. Barbier-Mueller, Sahara Swimmers in Rock Paintings, Inquiry into the Gan of Burkino Faso and Dreams of Oceania: The Cruise of Count Festetics de Tolna. U.S. orders are shipped from N.Y. State. 1990g. - Excellent état.
Albin Michel, 1967. In-8 reliure rouge, armoiries sur le premier plat sous étui rouge assorti, tête dorée, 358 pages, très richement illustré de planches hors-texte en couleurs reproduites d'après le manuscrit enluminé appartenant à la collection Guennol et à la Bibliothèque Pierpont Morgan, Introduction et légendes de John Plummer, traduction de l'anglais par Marie Tadié. Ouvrage tiré à 4000 exemplaires numérotés, très bon état.
Lausanne, François Grasset & comp., 1769. In-8 de (2)-XIV pp. 1 f.bl. 204 pp. (mal chiffré 160), 2 feuillets manuscrits reliés respectivement entres les pages 44-45 et 48-49, maroquin citron, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de la fin du XVIIIe siècle).
Précieux exemplaire annoté de l'Instruction de Catherine II. Faux-titre en latin ; buste légendé de Catherine II en frontispice gravé par Boily. Examen critique d'une main anonyme des deux premières questions du Nakaz jusqu'à l'article 172 : le scripteur traque les emprunts à l'Esprit des Lois de Montesquieu et au Traité des délits et des peines de Beccaria. De nombreux articles sont soulignés et commentés en regard : dès l'article 21, il reconnaît l'apparat critique de l'édition de l'Esprit « Amsterdam 1764 » (ces notes d'un anonyme seront plus tard attribuées à Luzac), un peu plus loin, l'édition 1766 du Traité de Beccaria traduit par Morellet : Nous allons quitter Montesquieu pour quelques instants et passer au traité des délits et des peines du marquis Beccaria. S.M.I. a daigné s'approprier aussi les idées de cet auteur et pour s'épargner aussi l'ennui de traduire elle a daigné s'approprier aussi la traduction de l'abbé Morellet imprimée à Lausanne en 1766. c'est avec ce petit secours qu'elle a créé sa théorie de jurisprudence criminelle comme il s'ensuit. Ses considérations sont aussi formelles : c'est une hardiesse heureuse du génie impérial qui crée la présente instruction et qui veut bien enrichir notre langue de tours ingénieux et nouveaux dont sans doute nous nous empresserons de profiter.Le Nakaz de Catherine II fut dès sa publication commenté par ses illustres contemporains comme le physiocrate Le Trosne et surtout Diderot. Mais Quérard rendit dans ses Supercheries le mérite à Beuchot d'avoir identifié le premier les emprunts de Catherine II à Montesquieu et Beccaria pour la rédaction de son code ; curieusement, aucun exemplaire de l'Instruction apparait dans le catalogue de sa bibliothèque (Bibliothèque de Beuchot. Paris, 1851).« Catherine écrivit son Instruction en français; elle en a tiré une grande partie de l'Esprit des lois de Montesquieu et du Traité des Délits et des Peines, de Beccaria, quoiqu'elle n'ait fait aucune mention des sources où elle l'a puisée. C'est à M. Beuchot, qui le premier a fait cette remarque, que nous sommes redevable de la connaissance de ce fait. Ce qu'il y a de singulier, c'est que cette instruction, écrite d'abord en français traduite en russe et en allemand, et de cette dernière langue en français, puisse représenter dans la version donnée ( par Balthazard ) à Lausanne en 1769, de fréquents passages absolument conformes à la première édition de la traduction du Traité des Délits et des Peines, de Beccaria, par L'abbé Morellet (1766, in-8). Balthazard ayant reconnu les fragments empruntés par Catherine, trouva plus naturel de les copier fidèlement de Montesquieu et de l'ouvrage de Beccaria , traduit par Morellet, que de les traduire. En rédigeant le Nakaz, l'impératrice utilise une édition de L’Esprit des lois accompagnée de « remarques philosophiques et politiques d’un anonyme » (nombreuses réimpressions hollandaises en 1761-1764). Le nom de cet anonyme, Elie Luzac, reste inconnu à Catherine II — elle soupçonnait probablement D’Alembert — mais 21 articles du Nakaz sont largement inspirés des commentaires de Luzac, et trois autres témoignent de son influence ».Très bel exemplaire à grandes marges dans une reliure attribuable à Jean-Claude Bozerian d'après la roulette des plats.Barbier, II, 8695 ; Quérard, Supercheries dévoilées (I, p. 208 sqq. notes en bas de page, édition 1847) ; Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, 81.
Ce manuscrit doit être très certainement le plus grand en format et sans doute le plus abouti des Heures peintes par le Maître de Jean Charpentier. France, Tours, vers 1485-90. Manuscrit enluminé sur peau de vélin, en latin et en français ; 1 miniature pleine page, 8 grandes miniatures et 21 petites miniatures par le maître de Jean Charpentier. 96 feuillets le dernier blanc, 5 feuillets vierges, manque des feuillets uniques après les feuillets 13 et 17, et 2 feuillets après les feuillets 37 et 43, cahiers principalement de 8 feuillets (sauf i-ii 6 , xiv 2) ; 22 longues lignes à l’encre carbone ; réglures à l’encre rouge ; foliotation au crayon ; cursiva formata ; calendrier en rouge, bleu et noir, titres en en rouge, bouts-de-lignes et initiales sur une et deux lignes d’une conception délicate en or liquide sur des motifs rouge-brun et bleus, 21 petites miniatures avec bords illuminés aux trois-quarts, les miniatures font de 7 à 10 lignes, principalement 8 lignes, deux d’entre elles sont des initiales historiées (feuillets 82 et 87v), les bords peints représentent des motifs de feuilles d’acanthe colorées et des motifs de fleurs et fruits partiellement colorés sur un fond d’or, dont des dragons, des oiseaux, des représentations grotesques ornementales, des créatures hybrides, etc. , 9 miniatures très grandes ou pleine page avec bordure totale encadrant toute la page par des compartiments légèrement arqués, le tout doté généralement d’une grande initiale et de 4 lignes de texte sous la miniature, la première contenant les premiers mots du texte peints dans le cadre inférieur, (en excellent état avec de grandes marges, quelques petites taches inconséquentes et petites taches dans les marges). Grand in-8 relié en maroquin rouge anglais vers 1700, dos à 5 nerfs à compartiments dorés, titre « hores.mss », riche décor à la Duseuil sur les plats, trois encadrements dont deux à la roulette, motif central quadrilobé orné de rinceaux, feuilles et fleurs, le même fer est apposé de moitié au centre de chaque côté du second encadrement, roulette sur les coupes, tranches dorées, gardes de papier marbré, petit manque en coiffe supérieure, coiffe inférieure légèrement fendue, nerfs et coupe frottés, conservé dans une boîte de palissandre probablement anglaise datant de la fin de l’époque victorienne, vers 1870- 80, incrustations en ivoire, sycomore et bois fruitier imitant les reliures à la cathédrale, bordé de velours rouge, fermoir défectueux et étui dans l’ensemble très fragile. 213 x 152 mm. (calendrier: 125 x 80 mm).
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/06/Heures-a-lusage-de-Catherine.mp4"][/video] Véritable livre d’images, dans un état exceptionnel, ce manuscrit doit être très certainement le plus grand en format et sans doute le plus abouti des Heures peintes par le Maître de Jean Charpentier, un proche suiveur du peintre et enlumineur tourangeau Jean Fouquet et proche collaborateur de Jean Bourdichon. Pour un manuscrit relativement court, le livre contient un grand nombre de miniatures, 9 pleine-page et 21 vignettes accompagnées d’un riche décor secondaire. Il est en excellent état et a été créé sur commande probablement pour une femme nommée Catherine, dont le nom apparaît plusieurs fois. Pourrait-il s'agir de Catherine Le Camus, l’épouse de Jean Charpentier, d’où provient le nom de maître à l’artiste ? D’une perfection technique indéniable, les miniatures contenues dans les présentes Heures dites de Catherine Le Camus présentent une palette lumineuse et une utilisation brillante de l’or liquide. Texte : − ff. 1-6v : Calendrier en latin et français − ff. 7r-10: Péricopes évangéliques. − ff. 13-43v : Heures de la Vierge, à l’usage de Rome − ff. 44 : Heures de la Croix − ff.44v-46v : Heures du Saint Esprit − ff. 47-56v : Psaumes pénitentiels suivis des litanies. − ff. 57-80v : Office des morts à l’usage de Rome − ff. 82v-84v : Diverses oraisons : « Deus qui voluisti » et « Obsecro te ». − ff. 87-95v : Suffrages. Iconographie: L’identification de l’artiste s’est faite sur plusieurs décennies, un artiste anonyme a été pour la première fois reconnu par François Avril dans une publication de 1976. En 1982, John Plummer divise un corpus de manuscrits très proche par le style pictural entre deux enlumineurs qu’il dénomme les « Maître du Morgan 96 » et « Maître du Morgan 366 ». En 1993, Nicole Reynaud signale que les manuscrits new-yorkais sont « trop apparentés dans la modestie de leur ambition pour ne pas être issus d’un même atelier qu’il est plus prudent d’étudier comme un ensemble unique », l’œuvre de l’atelier dès lors regroupé autour du « Maître de Jean Charpentier », nom d’emprunt donné à partir d’un livre d’heures exécuté pour Jean Charpentier, notaire et secrétaire du roi de France Charles VIII. Beaucoup des livres d’heures produits étaient à l’usage de Tours mais l’atelier semble avoir travaillé dans une zone plus vaste qui allait de l’Anjou au Poitou en passant par le Comté de la Marche et même Rouen. Le style est caractérisé par une large palette de couleurs avec des ors liquides, du bleu, vert, rouge et mauve ; des personnages aux postures fières, la peau blanche, le front large et des drapés somptueux (voir l’Annonciation). Les compositions trahissent l’influence de Jean Fouquet et la technique se rapproche du Maître d’Adelaïde de Savoie (actif à Angers et Poitiers entre 1450 et 1470). - Liste des miniatures pleine page : – f.13r : Annonciation – f.23v : Nativité – f.26r : Annonce aux bergers – f.29r : Adoration des mages – f.31v : Circoncision – f.24r : Mort de la Vierge – f.44v : Pentecôte – 92r : David et Bethsabée – f.47r : Job sur son fumier recevant ses trois amis. Provenance: ce manuscrit fut réalisé pour une femme appelée Catherine et citée dans les prières figurant sur les feuillets 82 et 88v. Sainte Catherine est également la première Sainte figurant dans les suffrages des feuillets 93-93v. Il serait heureux de rapprocher cette Catherine à la femme de Jean Charpentier, Catherine Le Camus. Elle aurait pu recevoir ce livre en cadeau ou l’aurait commandé après avoir admiré le manuscrit de son mari que notre artiste avait réalisé. Bibliographie: - Avril (François), « Manuscrits à peintures d’origine française à la Bibliothèque nationale de Vienne », Bulletin Monumental, 134 : IV (1976), p. 333-335 et fig. 2 et 3 (329-338). - Plummer, The Last Flowering, French Painting in Manuscripts, 1420-1530, from American Collections, 1982, cat. 59-61, p. 44-46. - Avril et Reynaud, Les manuscrits à peintures en France, 1440-1520. Quand la peinture était dans les livres, 1993, cat. 158-159, p. 288-290.
1731 Aix : impr. de D. David, 1731; etc- 1 fort vol. in-folio, précédées d'un feuillet de titre général et d'un feuillet de table, veau brun trés abimé, dos orné à nerfs en partie manquant,plats trés usés ; tranches rouges (reliure de l'époque). contenant 28 des pièces en premier tirage (liste sur demande). total = 881 pp.,paginations separées - titre identique à l'exemplaire de la BNF du premier factum seul (58p.).- + copie manuscrite époque in fine: les lettres au Chancelier: magistrat à M. le président de Maliverny, la réponse de ce juge, et celles des autres messieurs qui ont été de son opinion (11 octobre-23 novembre 1732). 22 pp.; bon état,reglé - Sorcellerie et possession à Aix en Provence; Ollioules ; la Cadière.- Trés rare, rèstaurable.-
Recueil de pièces en originale ; du procès en sorcellerie du père Girard accusé d'avoir ensorcelé, violé et fait avorter une jeune fille de Toulon, Catherine Cadière. Sur les instances des frères de Catherine Cadière, il fut accusé de séduction et de magie lors d'un long procès à Aix qui passionna les foules. Mais, soutenu par les Jésuites, d'accusé il devint accusateur et le parlement d'Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hatèrent de l'absoudre.Celebre affaire qui a suscite la curiosite de nombreux ecrivains, historiens, romanciers de 1731 jusqu’a nos jours. Catherine Cadiere, alors agee de 19 ans a ete seduite par le jesuite Girard, age de 48 ans. Manipulee par ses freres, folle et hysterique, elle fut accusee de sorcellerie en 1731. Ses convulsions en partie mises en scene ont attire l’attention de la justice. Un premier jugement la condamne a la potence. Elle est innocentee par un deuxieme jugement.« Ce procès qui retint l'attention de toute l'Europe scandalisée, se termina par l'acquittement de Girard, accusé "d'enchantement, rapt, inceste spirituel, avortement et subornation de témoins". Voici ce que semblent avoir été les faits, ce qu'attestèrent de nombreux témoins, dans un procès fort confus et que le père compliqua à souhait, dans une défense toute jésuitique. A dix-huit ans, Catherine Cadière prend comme directeur de conscience le père Girard, qui un jour, se penche sur sa bouche et lui jette un souffle. Dès lors, elle se sent transportée d'amour pour lui, elle est possédée. Elle a des extases, des visions, des crises convulsives où elle crie et blasphème. Certaines sont si violentes qu'elle doit garder le lit, ce qui permet au père de s'enfermer avec sa pénitente dans sa chambre. il profite de la violence d'un "accident d'obsession" qui la met hors de l'usage de ses sens pour se livrer à tous les attraits de la volupté et pour commettre les "crimes les plus infâmes". Elle fut enceinte, il la fit avorter. Il la fit enfin enfermer dans un couvent où il continua de la rencontrer jusqu'au jour où elle raconta tout à un autre confesseur » (Dictionnaire des oeuvres érotiques, 418). - Caillet n°1887 - Yves-Plessis sorcellerie n°1408 à 1454.
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