‎[LITTERATURE] - THARAUD (Jérome et Jean) - ‎
‎L'Ombre de la Croix. ‎

‎Jérôme et Jean Tharaud. L'ombre de la Croix. EO sur Lafuma.‎

‎Dans l'oeuvre abondante des frères Tharaud qui exalte un certain nombre de valeurs liées au colonialisme et à l'assurance de la supériorité de la civilisation occidentale, deux mondes principaux servent de cadre : le Maroc et l'Israël. C'est à ce dernier pays que se rattache ce roman. Résumé: peu avant Roch-ha-chana Amram Trébitz, commerçant avisé, quitte Hounfalou, petit village de Hongrie, pour aller passer commande d'une Thora au nom de sa communauté. Sa destination : Bels, en Pologne, où réside Eljé Lébowitz, le fameux Sofer (scribe). Les fêtes passées, Amram Trébitz revient à Hounfalou, nanti d'un époux pour sa fille unique, Guitelé : Hertz Wolf, le fils du scribe. Outre la dot, Amram Trébitz a promis d'entretenir le ménage : pendant trois ans, Hertz Wolf pourra entièrement se consacrer à l'étude de la Loi. De cette union naîtra, tardivement, un fils, Ruben, qu'un pacte tragique va unir à son grand-père le Sofer. Après avoir frôlé la mort à la suite d'une mystérieuse maladie contractée au pied d'un calvaire, Ruben part vivre avec Eljé Lébowitz qui veut en faire l'héritier de son art. - Selon le scribe, l'enfant a payé la faute d'Amram Trébitz, qui a fini par mettre son gendre au travail et l'a détourné de l'Etude. La vie passe, rythmée par la succession des fêtes. Le Sofer se préoccupe du texte saint, l'enfant s'étiole, retombe malade. Le jour du Kippour, au moment de sonner le schofar qui annonce la fin du jeûne, le grand-père, perturbé, oublie qu'il est le porte-voix de la communauté et se laisse aller à son inquiétude - son petit-fils... Tombé malade à son tour, le Sofer sera sauvé par les psaumes récités par les plus observants des juifs d'Hounfalou, les remèdes du médecin et le don sublime de son petit-fils. Ruben a recueilli des dons en unité d'existence auprès des membres de la communauté pour le compte de son grand-père ; lui, s'est porté sans limite sur la liste. Le Sofer recouvre la santé pendant que Ruben s'éteint discrètement. Dans L'Ombre de la Croix, les frères Tharaud racontent la vie de juifs de shtetl, pieds dans la boue, tête dans les nuées et langue bien pendue. Vie pittoresque, toujours en voie d'être déracinée : menacée par les persécutions, la difficulté à tenir l'équilibre entre le Ciel et le Monde, et l'appel de ce qui l'entoure - le christianisme, l'étranger, la modernité... L'Ombre de la Croix a été publié en 1917. bel exemplaire sur papier à grandes marges, non rognées. Exemplaire sur Papier Lafuma n° 475 vol in-8, 200x140, relié demi cuir à coins, très bel état intérieur, tranche de tête dorée, 306pp. Couvertures d'origines conservées avec dos. Paris, Plon, Nourrit 1920 ref/145‎

‎L'ombre de la croix‎

‎Librairie Plon, Plon-Nourrit & Cie Broché 1920 In-12 (12.5x20 cm), broché non coupé, 306 pages, exemplaire sur papier Lafuma, n°1112 ; légères pliures au dos jauni, coiffes et coins frottés, coiffe inférieure déchirée, grandes marges, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

‎A l'ombre de la croix, étude sur la genèse de l'antisémitisme‎

‎Edition Wern Dos carré collé 1997 In-8°(15,5 x 23,5 cm), dos carré collé avec couverture rempliée et illustrée en noir et blanc, 523 pp., iconographie noir et blanc in-texte ; premier plat légèrement tâché, très bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

‎L’ombre de la croix.‎

‎Paris, Lib. Plon, 1920. 1 vol. in-8 de 306-[4] pages. Plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets à froid, plats encadrés à froid, tête dorée, couverture et dos. Belle condition. ‎

‎ Tiré à 1375 exemplaires. Celui-ci un des 1100 ex. numérotés sur paur fil Lafuma Voiron. Edition originale. Illustré XXe‎

‎L'Ombre de la Croix, illustré par FEDER‎

‎Paris Mornay 1932 ‎

‎In-8 illustré de vignettes et de planches en couleurs, 325p. Couverture illustrée couleurs. Tirage à 660 exemplaires, un des 542 numérotés sur Rives. :: Adolphe Féder (1886-1943). :: Publié d'abord en 1914, traduit puis réédité en 1920. En 1919, Paul Souday, le chroniqueur du Temps, juge que L’Ombre de la Croix, « document de premier ordre », présente, sous forme de roman, « un tableau des pauvres villages juifs de Hongrie et de Galicie, dont les habitants sont encore plus fortement attachés à leurs traditions plusieurs fois millénaires ». « C’est le plus terrible roman antisémite que je connaisse, si sympathique qu’il puisse être aux Juifs », affirme de son côté René Johannet. :: Reliure de l'époque, signée Trinckvel, demi-maroquin vert à coins, dos orné, 4 nerfs sautés, tête dorée, couverture conservée. Timbre de la librairie Déom. Dos passé. ‎