Paris, France loisirs, 1997; in-8, 358 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette très bon état.
Reference : 201808812
Avec jaquette très bon état.
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Perrin Paris 1990 Fort in-8 de 818 pages cartonnage illustré de l'éditeur. Vraisemblablement la meilleure histoire du régime de Vichy, et qui ne sera probablement jamais réeditée...parfait état.
Paris, Perrin, coll. « Vérités et Légendes » 1990 In-8 broché 22,5 cm sur 15,5. 818 pages. Très bon état d’occasion.
Notes, bibliographie, index, table des matières. Très bon état d’occasion
Perrin Paris 1990 Fort in-8 ( 225 X 155 mm ) de 818 pages broché sous couverture illustrée en couleurs. Vraisemblablement la meilleure histoire du régime de Vichy, et qui ne sera probablement jamais réeditée...Bel exemplaire.
France Loisirs 1997 In-8 relié 24 cm sur 16. Jaquette en très bon état. 359 pages. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion
Perrin, 1990, fort in-8°, 818 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vérités et légendes). Edition originale. Ouvrage retiré de la vente. On joint la publication judiciaire de l'interdiction du livre
L'auteur sera condamné par les tribunaux pour contrefaçon, et son « Histoire de Vichy » retirée de la vente. — "Trente-six ans après le courageux ouvrage de Robert Aron, il manquait une nouvelle histoire générale de Vichy qui embrassât lucidement, sans manichéisme, dans sa complexité, en tenant compte du contexte et de l’indispensable chronologie, l’ensemble des idées et des actes du régime de Vichy et de ses dirigeants. C’est celle que le professeur François-Georges Dreyfus s’est attaché à nous donner..." (4e de couverture) — "Né en 1928, dans une famille juive alsacienne, converti au protestantisme à l’âge adulte, François-Georges Dreyfus s’était engagé très tôt en politique sous la bannière du général de Gaulle : membre du RPF dès sa fondation, il milita longtemps à l’UDR, puis au RPR, et fut un temps adjoint au maire de Strasbourg, tout en poursuivant une carrière universitaire classique et brillante. Sa thèse sur "Société et mentalités à Mayence dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle" l’avait imposé comme l’un des grands connaisseurs du monde germanique. Directeur du Centre d’Études Germaniques de 1965 à 1985, directeur de l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg de 1969 à 1980, il était un historien reconnu, indiscuté, appelé naturellement à la Sorbonne en fin de carrière. Tout bascula en 1990 avec une Histoire de Vichy, qui préférait s’inscrire dans le sillage de Robert Aron plutôt que dans celui de Robert Paxton et refusait la condamnation sommaire, en bloc, de Vichy et, au-delà, des Français dans leur ensemble. Du révisionnisme aux yeux des héritiers de Paxton. Seulement, Dreyfus était juif et on ne pouvait l’accuser de nourrir de sombres arrière-pensées en réhabilitant Vichy. On entreprit donc de le discréditer en dénonçant une utilisation unilatérale des sources, les contempteurs de Vichy ayant, c’est bien connu, le monopole de l’objectivité. Cela dégénéra en procès, sous l’accusation infamante de plagiat. Le livre était issu d’un cours professé pendant des années qui empruntait, comme c’est souvent le cas, à de multiples sources, et Dreyfus avait été imprudent en ne vérifiant pas ses références lors de la mise en forme pour la publication. Mais ces emprunts n’étaient pas très considérables dans un livre de plus de 800 pages et jamais l’affaire n’aurait pris cette ampleur si le livre n’avait été jugé subversif par les intellocrates de service. Rejeté dans les marges, François-Georges Dreyfus s’en accommoda, sans jamais chercher à acheter un retour en grâce par quelques compromissions. Au contraire, il récidiva avec son Histoire de la Résistance (1996) jusqu’à son dernier ouvrage Le patriotisme des Français sous l’Occupation (2005)..." (Hervé Coutau-Bégarie, La Nef, 2011)