Paris, L'imaginaire gallimard, 1994; in-12, 243 pp., br. Broché bon état.
Reference : 201807153
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Chez la veuve de Simon Bernard, à Paris 1695, (2) 51pp. (1) ; (2) 41pp. (1) ; 41pp. (3) ; (2) 44pp. ; (2) 41pp. (3) ; (2) 46pp. ; 14pp. ; 8pp., relié.
Edition originale de l'ensemble des textes composant le recueil. Chacune des oraisons comporte une vignette de titre aux armes du défunt et une seconde en bandeau de titre avec un portrait en médaillon ainsi qu'un cul-de-lampe. Les dates des oraisons sont entre 1695 et 1714. Les deux lettres du Cardinal de Noailles qui terminent le recueil sont repectivement de 1712 et 1714. Reliure en plein basane brune mouchetée et glacée d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin havane. Roulette sur les coupes. Frottements en coiffes et sur les mors. Epidermures et taches brunes sur le haut du plat supérieur. 2 traces de mouillure sur l'oraison du Duc de Berry, en haut et en bas de page sur les 4 premiers feuillets. Bonne et solide reliure. Ex-donoGuillaume Ranneville 1714, à la plume, en page de garde. Les deux lettres du Cardinal de Noailles concernent pour la première une défense contre ses contempteurs et pour la seconde une justification de sa position sur la Constitution Unigenitus qui divisa le clergé français, le cardinal réitère dans cette lettre sa condamnation de la Bible de Port-Royal. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Reference : 65484
[Chez Sébastien Mabre-Cramoisy] - BOSSUET, Jacques-Bénigne ; FLECHIER, Esprit ; BOURDALOUE, Louis ; CASTILLON, André ; NICOLAS DE DIJON, R. P.
Reference : 64553
(1685)
1 vol. in-4 reliure début XXe demi-toile bordeaux (22 x 16,5 cm), [ Oraison Funèbre de tres-haut & tres-puissant Prince, Henri de la Tour-d'Auvergne, Vicomte de Turenne, par Fléchier], s.l.n.d., 55 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre de tres-haute et tres-puissante Princesse Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine [par Bossuet ], s.l.n.d. [ Chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1685 ], 59 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre de Madame Marie de Wignerod Duchesse d'Aiguillon, Pair de France, prononcée en l'Eglise des Carmélites de la ruë Chapon le 12 jour d'Aoust 1675, par Monsieur l'Abbé Fléchier, Chez Sébastien Mabre-Cramoisy, Paris, [ 1676 ], 1 f., 42 pp. [ Suivi de : ] Eloge Funèbre du très haut très puissant et très excellent Prince Henri de Bourbon Prince de Condé et premier Prince du Sang [par Louis Bourdaloue ], s.l.n.d. [ Chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1684 ], 63 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre prononcée aux Obsèques de feu Monseigneur Le Cardinal de la Rochefoucault dans l'Eglise de Saint Geneviève le XXXI de Mars M.DC.XLV. Par le R.P. André Castillon, Chez Gaspar Meturas, Paris, 1645, 3 ff., 47 pp. [ Suivi de : ] Le Pontife de la Justice ou Eloge Funèbre de Messire Pierre Scarron Evesque et Prince de Grenoble. Prononcée dans l'Eglise Cathédrale de Nostre-Dame de Grenoble le 13 Février 1668 par le R.P. Nicolas de Dijon, Capucin, Chez R. Philippes, A Grenoble, 1668, 2 ff., 50 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre de Marie Terese d'Austriche Reine de France et de Navarre [ par Fléchier ], s.l.n.d., 46 pp. et 1 f.
Recueil de 7 oraisons funèbres, toutes en édition originale, dont la rare édition originale de l'extraordinaire oraison funèbre d'Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine par Bossuet. Il y relate la conversion en 1671 de l'ancienne frondeuse et libertine que fut la princesse, évoquant notamment son songe de la rencontre avec l'aveugle-né, et commence ainsi son discours : "Monseigneur, Je voudrois que toutes les ames éloignées de Dieu ; que tous ceux qui se persuadent qu'on ne peut se vaincre soy-mesme, ni soûtenir la constance parmi les combats & les douleurs ; tous ceux enfin qui désespèrent de leur conversion ou de leur perserverance fussent presents à cette assemblée". Et il rapporte les propres propos de la princesse lisant Isaïe : "Elle crut entendre une voix douce & paternelle qui luy disoit "Je t'ay ramenée des extrémitez de la terre, des lieux les plus éloignez ; des voyes détournées, où tu te perdois, abandonnée à ton propre sens, si loin de la celeste patrie, & de la veritable voye qui est Jesus-Christ". Le recueil contient également 3 oraisons par Fléchier et une par Bourdaloue. Les 4 oraisons pour lesquelles le descriptif mentionne "s.l.n.d." à savoir l'oraison de Bossuet, deux oraisons de Fléchier et l'oraison de Bourdaloue n'ont pas leur page de titre, la date de l'oraison de la duchesse d'Aiguillon a été coupée par le massicot. Bon ensemble (mq. 4 feuillets de titre, qq. annotations à la plume, bon exemplaire par ailleurs). Prix en l'état. Tchemerzine, II, 373 (Bossuet) ; Tchemerzine, 252, 258 (Fléchier) ; Tchemerzine, 92 (Bourdaloue)
1- De Neuville, Oraison Funèbre de S.E. Monseigneur le Cardinal de Fleury, Ministre d'Etat, etc prononcée au service, fait par ordre du roi, dans l'église de Paris, le 25 mai 1743. Paris, Jean-Baptiste Coignard, Guérin, 1743. 78 pp, 1 f. Illustré d'une vignette gravée en page de titre et une en tête de chapitre. 2- Mandement de Monseigneur l'Archvèque de Paris qui ordonne des Prières publiques pour le repose de l'Ame de feu monseigneur le Dauphin. Paris, Simon 1766. 8 pp. 3- Mandement de Monseigneur l'évèque Du Puy qui ordonne des publiques, pour le repos de l'ame de feu Monseigneur le Dauphin. ss lieu, ni éditeur, ni date. 4 pp. 4-Lanfant, Oraison Funèbre de Très-Haut, Très-Puisant, Très excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin; prononcée dans l'église du collège de Nancy, le 7 février 1766. Nancy, François Messin, Nicolas Gervois. 30 pp. Illustré d'une vignette gravée par Collin en tête de chapitre. 5- Honneurs Funèbres Rendus à Très-Haut, Très-Puissant et Très-excellent prince Monseigneur Louis Dauphin; Par les Jésuites de Nancy, dans l'église de leur collège de cette ville, le 7 février 1766; et par ceux du collège et université de pont-à-Mousson, dans leur église, le 15 du même mois. Nancy, Lamort, ss date. 24 pp. 6- Gaston, Abbé de, Oraison Funèbre de Louis de France, Dauphin, prononcée par Mr l'abbé de Gaston, chanoine de la cathédrale, membre de la Société le 26 février 1766en l'Eglise des Jacobins le jour du Service célébré par Monseigneur l'Evêque pour la Société littéraire de la Ville d'Arras. Arras, Imprimerie Michel Nicolas, ss date. 21 pp. Frottements aux plats, aux coupes et aux coins. Rousseurs éparses.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 28 août 1834 (Planche n°418)Titre en bas au centre : « Très-haut, très-puissant, très-excellent, moutard royal, // Très-bas, très-vils, très-misérables fonctionnaires amovibles…. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°200. », en ht à dte : « Pl. 418. »- Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « C. J Traviès. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur] - Sur une borne, au premier plan à gche, l’indication du lieu : « ROUTE DE // BREST »Dans la campagne brestoise, à proximité d’un village dont on aperçoit une maison et une église à l’arrière-plan à dte, trois hommes se tiennent à genoux devant un enfant monté sur un cheval. Il s’agit de trois Brestois rendant hommage à François-Ferdinand d’Orléans, prince de Joinville, venu en visite à Brest. L’un d’eux lui présente les clés de la ville sur un plat d’argent, un autre lève les bras en le regardant les yeux remplis d’admiration, tandis que le troisième a posé son chapeau à terre et est à plat ventre devant lui, face contre sol. Au second plan, on distingue un enfant tenant dans ses mains son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Il semble ébahi par la venue du prince car sa bouche est grande ouverte. La pl. exagère à dessein le côté puéril du prince en le représentant tel un très jeune enfant, alors qu’il a 16 ans en 1834. Ses jambes, trop petites, n’atteignent pas les étriers, et il est obligé d’avoir recours à des bottes de taille adulte pour y parvenir. Il suce son index tel un bébé, et transporte avec lui des jouets (une casserole et une maquette de bateau), accrochés à l’arrière-train du cheval. Le prince de Joinville s’était notamment rendu à Brest afin d’y passer des examens (il faisait des études de marine ; une ancre marine est d’ailleurs représentée sur le caparaçon du cheval). La pl. tourne en dérision de l’accueil réservé au prince de Joinville, reçu tel un grand monarque, et plus largement, ridiculise l’accueil réservé aux très jeunes princes. L’explication établit un parallèle entre cette pl., représentant d’après elle une « scène d’Auguste-Moutardolâtrie » et une phrase de Félicité Robert de Lamennais : « J’ai vu dans un berceau un enfant criant et bavant, et autour de lui étaient des vieillards qui lui disaient : Seigneur ! et qui, s’aguenouillant [s’agenouillant], l’adoraient ; et alors j’ai compris toute la misère de l’homme. » (Paroles d’un croyant, G. Rouiller, 1833, p. 35). Les hommages rendus à un jeune homme n’ayant encore rien accompli mais ayant uniquement le prestige de sa naissance sont jugés risibles. Sur le même sujet, cf. pl. 93 (numéro 46, 15 septembre 1831).Personnage représenté:Orléans, François Ferdinand Philippe d', prince de Joinville