Lyon, LABORATOIRES CIBA - collection les vieux hopitaux francais, 1939; in-8 carré, 46 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état.
Reference : 201806642
Très bon état.
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Paris J.B. Ballière Relié 1833 In-8 relié demi chagrin noir, (14 * 21 cm) iij et 490 pages. Parmi ses maîtres on compte Corvisart, Bayle, Broussais et Magendie; il obtient son diplôme en 1816 avec une thèse intitulée : Du danger de la lecture des livres de médecine par les gens du monde ! dont la lecture est d'actualité. Ses recherches aboutissent à la mise au point en 1826 du plessimètre, un appareil conçu pour aider à délimiter les organes internes (organographisme), qu?il décrit dans son ouvrage De la Percussion Mediate (1828). il devient médecin agrégé en 1829 et sa carrière se déroule ensuite dans les hôpitaux parisiens : en 1832 il est nommé à l'Hospice de la Salpêtrière, où ses cours de médecine clinique contribuent à sa renommée. ; coins et bords usés, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
(Paris), , 1718. In-4 manuscrit de 201 pp. à 18 lignes par page, veau brun, dos à nerfs (reliure de l'époque).
Très beau manuscrit établi pour la maison de la Salpêtrière ouverte à Paris en mai 1657 suivant l'édit du roi Louis XIV qui attribua les bâtiments du Petit-Arsenal à l'administration de l'Hôpital Général, aménagés en lieu d'assistance et de refuge pour indigentes et infirmes en particulier des femmes aliénées, hystériques, paralytiques et incurables.« Ce monde de femmes était régi par vingt-six soeurs officières commandées par une supérieure, petit groupe d'administratrices capables et puissantes dont les historiens n'ont guère fait cas. Leurs Règlements de 1692 établissent en grand détail leurs multiples obligations ainsi que celles de leurs subalternes. (…) Vue sous l'optique des pauvres et d'observateurs critiques du dehors, cette trentaine de soeurs officières formaient une hiérarchie formidable pourvue d'un pouvoir absolu. Bien que créé sous l'influence de Vincent de Paul, ce groupe, avec ses sous-officières et centaines de filles de service, était entièrement laïque. Ces hospitalières portaient un costume voisin de celui des Sœurs de Charité sans partager leurs voeux. Ceci explique que la Révolution les ait épargnées quand elle dispersa les congrégations. Sous l'ancien régime les officières contrôlaient non seulement la vingtaine d'emplois où habitaient les pauvres, mais aussi l'infirmerie et la prison, la cuisine, la buanderie, la lingerie, l'habillement, la paneterie et les magasins de provisions. Elles géraient aussi un réseau complexe de privilèges et de faveurs régissant l'existence journalière des pauvres. La préférence la mieux justifiée était celle accordée aux «reposantes» employées de la maison en retraite que l'on y hébergeait pour le reste de leur vie. Elles avaient droit à une chambre seule, au pain blanc et à une chopine de vin. Mais on pouvait aussi payer pour ce privilège : un lit seul dans une petite chambre coûtait 300 livres. A vrai dire, tout s'achetait à la Salpêtrière qui était après tout un grand village. Un régulier marché avec une vingtaine de boutiques offrait non seulement du pain, des fruits et des saucisses, mais aussi du tabac, du vin et de l'eau de vie. Comme le loyer de ces dernières boutiques valait dix fois autant que les autres, on déduit que ce commerce était bien lucratif dans cet hospice de femmes » (La Salpêtrière de Mazarin à Charcot par Michel Bonduelle).Dos restauré.
Paris, bureau du progrès médical | Lecrosnier et Babé, 1889, in-8, 27-(1) p, broché, sous couvertures vertes d'attente, Première publication par le Progrès médical d'un texte fondateur pour l'ophtalmologie. Victor Morax (1866-1935), externe de Charcot durant l'année 1888, rend compte ici des observations de son maître, pionnier de l'ophtalmologie française : le docteur Henri Parinaud (1844-1905), ophtalmologue et neurologue. Suite à son travail de thèse sur "le nerf optique et la méningite chez l'enfant", Jean-Martin Charcot l'engagea comme collaborateur à l'Hôpital de la Salpêtrière. Interne en 1889, il devient chef du ?service ophtalmologique? de la clinique des maladies du système nerveux de la Salpêtrière, il sera nommé oculiste des Hôpitaux de Paris en 1900. Victor Morax le suivra dans sa clinique privée, et profitera de son enseignement pendant dix ans, de 1889 à 1899. C'est à la Salpêtrière, au cours de ses consultations hebdomadaires, que Parinaud "se frotte à la neurologie et à l'hystérie"*. Dans la présente étude, les troubles oculaires de 79 "hystériques" (49 femmes et 30 hommes) sont observés, et pour la première fois le syndrome de Parinaud, qui se manifeste par une paralysie de la verticalité du regard, est décrit. Référence bibliographique : *Jacques Poirier: « Henri Parinaud (1844-1905): pionnier de l'ophtalmologie française », in: Pratiques en Ophtalmologie, Septembre 2011, vol. 5, numéro 4, p.2-7. Exemplaire non coupé, cachets ex-libris du Dr Albert Carrier de Lyon. Couverture rigide
Bon 27-(1) p.
In-8° éditions Macula, Paris, mai 1982, 304 pp. broché couverture souple ill. d'une photographie N & B. Très bon état.
Argument (P; 4 & 5). La Salpêtrière fut, dans le dernier tiers du XIXe siècle, ce qu'elle avait toujours été : une espèce d'enfer féminin, une «cita dolorosa», quatre mille femmes, incurables ou folles, encloses là. Un cauchemar dans Paris au plus près de sa «belle époque». C'est là précisément que charcot «redécouvrit l'hystérie». Comment ? On tente ici de le retracer, parmi toutes les procédures cliniques et expérimentales, à travers l'hypnose et les spectaculaires présentations de malades en crises dans l'amphithéâtre des célèbres «leionsdu mardi». On redécouvre avec Charcot de quoi est capable un corps hystérique : or cela tient du prodige. Cela tient du prodige, cela dépasse l'imagination, et «toute espérance» même, comme on dit. Quelle imagination, quelle espérance ? Tout est là. Ce que les hystériques de la Salpêtrière ont exigé de leur corps relevait d'une extraordinaire connivence de médecins à partie,tes. Un rapport des désirs, des regards et des savoirs. C'est cela qui est interrogé. Nous restent aujourd'hui les séries d'images de l'"Iconographie photographique de la Salpêtrière". Tout y est : poses, crises, cris, «attitudes passionnelles», «crucifiements», «extases», toutes les postures du délire. Tout semble y être parce que la situation photographique cristallisait idéalement le lien du fantasme hystérique et d'un fantasme du savoir. [...]. (Didi-Huberman)
Phone number : 06 71 05 07 87
Paris, Gazette des hôpitaux, 1850-1851.
Première édition. Un aliéniste de l'époque a fait relier les 23 numéros de la Gazette des Hôpitaux où ont été publiées les leçons de Falret à la Salpetrière. Elles n'ont parues sous forme de livre qu'en 1854, sous le titre de "Leçons cliniques de médecine mentale faites à l'Hospice de la Salpêtrière. Première partie, Symptomatologie générale des maladies mentales." La suite de cette "1ère partie" n'a jamais été publiée et ce livre est rare aujourd'hui. Une correction manuscrite à la plume sur le deuxième numéro qui a été reprise dans le livre publié plus tard. Charnières frottées, mais bon exemplaire. /// In-folio de 23 numéros de 4 pp. chacun. Demi-basane bleue, dos orné. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET