Paris, Bayard labor et fides, 2004; in-8, 235 pp., br. Broché très bon état.
Reference : 201804954
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Troyes, Dufour-Bouquot, Nouel et Paton, 1865, 1884, 1920, 3 vol. in-8, br., 46-38-28 pp. (S2B34C)
De 1847 à 1920.
P., Grasset, 1974, in-8, br., couv. à rabat, 226 pp. (S5B54E)
Édition originale. Envoi de l'auteur : "à Michelle [Maurois] et Robert Naquet Mardi à l'aube avec la pensée affectueuse et, pour Michelle, reconnaissante de leur amie - Lucie Faure". Complet de la bande de lancement.
Saint-Julien, Éd. de Sancey, 1984, in-12, br., 446 pp. (GN31C)
Biographie des personnages de Troyes et du département de l'Aube. Reproduction de l'éd. de 1882 chez Léopold Lacroix, libraire à Troyes.
Georg, éditeur, 2000, in/8 broché, 254 pages
"Dans l'insouciance des Trente Glorieuses, à la fin des années soixante, la question de l'écologie a surgi, brisant l'illusion d'une croissance indéfinie. De cette irruption, on ne retient souvent que la dégradation de la nature ou les catastrophes annoncées ; or, ceux que l'on a appelés les écolos exigeaient bien davantage, à la fois transformer la vie personnelle et changer la société. Ils rêvaient autant d'égalité et de justice sociale que de protection de la nature. Et l'utopie qu'ils ont imaginée a réveillé des aspirations profondes, naguère anesthésiées par la langue de bois des idéologies anciennes. On peut y reconnaître l'un des " grands récits ", dont les philosophes de la " postmodernité " avaient pourtant proclamé la fin. L'écologisme incarnerait alors un mythe émergent, non pas douce illusion, mais véritable système d'idées structurant et mobilisateur, Weltanschauung en rupture avec la société industrielle. A l'aube du XXIe siècle cependant, le projet écologiste n'est-il pas en voie de banalisation, recyclé par l'économie propre, intégré par les partis verts, édulcoré par les médias ? Ou bien la fraîcheur du mythe est-elle encore agissante comme en témoignent les mouvements contre l'ordre mondial ou les OGM par exemple ? Ce livre donne la parole à des chercheurs, des penseurs d'horizons divers, des acteurs de l'écologie, afin de répondre à ces questions toujours aussi urgentes pour le siècle qui s'annonce."
Seul jeu connu du chapitre XXII de La Promesse de l'aube, qui ne figurait que dans la version écrite en anglais par Gary. Il en fait la traduction et l'intègre dans l'édition définitive de La Promesse de l'aube en 1980. Un dernier hommage à sa mère avant de quitter la scène. S.l.n.d. [Paris, 1980]. 1 frappe dactylographiée (210 x 300 mm) de 15 f. chiffrés 2 à 15. 1 copie carbone (210 x 300 mm) de 15 f. chiffrés 2 à 15. Seul jeu connu du chapitre XXII de La Promesse de l’aube, celui ajouté par Gary dans l’édition américaine mais qui était, jusqu’en 1980, absente de la version française. Romain Gary décide, quelques mois avant son suicide, d’enfin faire ajouter ce chapitre au volume de l’édition de référence, la française. Il entreprend donc de le traduire lui-même et demande à ce qu’il soit intégré dans une nouvelle édition de La Promesse de l’aube à paraître en décembre, trois semaines après son suicide. La dactylographie comporte 11 corrections autographes à l’encre noire aux pages 6, 7, 8, 12 et 14 : des corrections d’ordre orthographique et de ponctuation pour la plupart, et quatre ajouts et variantes. Elle comporte une copie d’une autre frappe d’une version, antérieure, avec plusieurs corrections. Sur le premier feuillet de cette copie, mention de Gary : « chapitre inédit en français de La Promesse de l’aube » + chapitre « XX[II] ».
« J’ai fini la première correction des épreuves et je me rends brusquement compte que je suis peut-être à deux doigts de laisser derrière moi une marque indélébile » écrit Gary à son éditeur Claude Gallimard le 8 décembre 1958, alors qu’il s’apprête à lui communiquer les épreuves corrigées par ses soins de son chef-d’œuvre autobiographique La Promesse de l’aube (le titre définitif a été choisi par Gary en septembre 1958, après qu’il eut envisagé « La Possession du monde », « La Confession de Big Sur » et « La Course contre la vie »). Quelques mois plus tard, Gary entreprend de publier l’édition américaine du texte. Avec une modification importante : l’ajout d’un chapitre entier, ce chapitre XXII, absent de la version française. Il est entièrement consacré à sa mère et à la figure de M. Zaremba, un riche client de la pension familiale à Nice, un artiste peintre polonais. Lequel demande à Gary la permission de demander la main de sa mère. Elle repousse catégoriquement le prétendant, toujours par l’intermédiaire du jeune garçon, factotum chargé de transmettre le message et son refus. Gary, après avoir vainement essayé de convaincre sa mère du bien-fondé de la demande de son futur-ex-beau-père adoptif, prend conscience, pour la première, d’une réelle différence de vue avec sa mère, qu’il finit par comprendre : « jamais je ne comprendrai comment j’avais pu, même à dix-sept ans, me montrer aussi ignorant de la féminité ». « Pourquoi ces modifications ? En écrivant dans une autre langue, il semble que Romain Gary se soit senti plus libre. Adresser des reproches à sa mère dans une langue autre que sa langue maternelle - langue choisie par la mère et non donnée –, se déplacer dans un autre univers culturel ouvre une possibilité de dire autrement, ailleurs, ce qui n’a pas été entendu chez soi. Pour l’écrivain, cela permet aussi de réagir à chaud à la réception critique dans la langue originale d’écriture. L’étanchéité des mondes culturels français et américain de l’époque est une évidence pour Gary, et d’ailleurs, aucun critique dans les articles français consacrés à Lady L., Les Mangeurs d’étoiles, Adieu Gary Cooper ou Charge d’âme ne fait allusion à l’existence de ces livres dans leurs versions originales anglaises » (Romain Gary, l’impossible dérobade par Benoit Desmarais). Émouvant et important document, tant un tel ajout ne peut être fortuit : il est, dans l’esprit de Gary, un ajout nécessaire à apporter à son texte emblématique et un dernier hommage à faire à sa mère avant de lui-même disparaître.