Paris, Les grandes etudes historiques librairie artheme fayard , 1953; in-12, 430 pp., br.
Reference : 201700280
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Paris-Rouen, Béchet aîné, 1823 in-8, LII-551 pp., demi-basane fauve marbrée, dos lisse orné de filets, guirlandes, fleurons et semis dorés, pièce de titre brune, coins en vélin vert, tranches marbrées (reliure de l'époque). Coiffe inférieure abîmée maladroitement restaurée.
Se voulant une petite collective, le recueil réunit dans un joyeux pêle-mêle textes authentiques et apocryphes de Frédéric II, sans qu'aucune garantie ne puisse être apportée en particulier sur tel ou tel texte :1. Une nouvelle version du pamphlet Les Matinées du Roi de Prusse, attribué tantôt à Voltaire, tantôt au baron de Patono, tantôt au comte de Schwerin.2. Quelques particularités de la vie militaire, privée et littéraire de Frédéric II.3. Des opuscules du Roi de Prusse.4. Quelques lettres.5. La Relation du siège d'Asoph, écrit prétendûment posthume. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Unique et somptueux exemplaire répertorié imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa reliure royale de l’époque en maroquin citron à dentelle fleurdelysée avec doublures et gardes au semé d’étoiles et de points dorés. Potsdam, s.n., 1760. In-12 de viii pages et 299 pages. Plein maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, large dentelle fleurdelysée ornant les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier au semé d’étoiles et de points dorés, tranches dorées sur marbrures. Reliure fleurdelysée de l’époque. 160 x 88 mm.
Edition en partie originale des Odes et Épitres de Frédéric II, imprimée à Potsdam en 1760. Le philosophe de Sans-souci désigne le roi de Prusse Frédéric II le Grand: il fit bâtir le château de Sans-souci près de Potsdam à partir de 1745, au lendemain de la seconde guerre de Silésie. Il mourut dans ce lieu qu'il affectionnait particulièrement le 17 août 1786. Le manuscrit des œuvres contenues dans cette édition, annoté en marge par Voltaire qui le corrigea pour leur première édition, y est conservé. Dès son accession au trône, Frédéric prend, selon une formule de Pierre Gaxotte, « vingt édits à faire pâmer un philosophe » : il abolit la torture, interdit les brimades dans l’armée, allège les peines prévues pour avortement, assouplit la censure de la presse et de l'imprimerie, supprime la peine de mort pour les voleurs, supprime l’obligation des dispenses ecclésiastiques pour les mariages entre parents éloignés et prend un édit de tolérance sur le libre exercice de tous les cultes. Vers la fin de son règne, il a essayé de supprimer le servage mais il s’est heurté à l'aristocratie terrienne. Aux yeux de l’Europe entière, il incarne désormais ce que l’on a appelé plus tard « le despotisme éclairé », une expression que ni Voltaire ni aucun philosophe n'a utilisé puisqu’elle a été suscitée et répandue par des historiens au XIXe siècle… Les beaux esprits contemporains de Frédéric II ont une raison de tout accepter du monarque: au château de Sans-Souci, ils partagent son intimité. Voltaire a sa chambre à proximité de celle du souverain. La fameuse « table ronde » de Sans-Souci voit se dérouler de longues conversations où le roi se montre brillant causeur. Voltaire a évoqué ces soirées : « On soupait dans une petite salle dont le plus singulier ornement était un tableau dont le roi avait donné le dessin à Pesne, son peintre. C’était une belle priapée. Les repas n’étaient pas moins philosophiques. Un survenant qui nous aurait écoutés, en voyant cette peinture aurait cru entendre les sept sages de la Grèce au bordel. Jamais on ne parla en aucun lieu du monde avec tant de liberté de toutes les superstitions des hommes et jamais elles ne furent traitées avec plus de plaisanteries et de mépris ». Il convient d’ajouter que si les conversations étaient exclusivement en français, la cuisine était aussi d'inspiration française puisque Frédéric II a eu longtemps pour principal maître-cuisinier le Français André Noël (1726-1801) dont le père était pâtissier à Angoulême. Voltaire est le plus connu de ces invités de marque mais il est loin d’avoir été le seul. Diderot, admirateur pourtant de Catherine II de Russie, la « Sémiramis du Nord », s’il a préféré aller à Saint-Pétersbourg, a cependant tenu des propos dithyrambiques en l’honneur du « roi philosophe ». On trouve les mêmes propos flatteurs sous la plume de Mirabeau qui s’est trouvé à Berlin à la mort de Frédéric II en 1786. Frédéric parle mieux le français que l’allemand. Frédéric II homme de Culture et de Lettres: Son intérêt pour la culture, les arts et les sciences, se manifeste pendant tout son règne. Frédéric s’exprime essentiellement en français car à l’époque c’est la langue d’accès à la culture, il s’efforce de donner beaucoup de poids à sa réputation de prince philosophe, il reconstitue l’Académie de Berlin qui devient l’Académie Royale des Sciences et des Belles-Lettres dont Maupertuis, un Français, devient le président. Frédéric écrit de nombreux ouvrages, en 1740, l’Anti-Machiavel et Considérations sur l’état présent du corps politique de l’Europe, en 1746, l’Histoire de mon temps. En 1748, à l’issue des guerres de Silésie, il publie les Principes généraux de la guerre où il expose ses manœuvres d’enveloppement, il étudie et applique l’art militaire plus qu’aucun homme de son temps. En 1752 c’est le tour du Testament politique, en 1780, De la littérature allemande et enfin en 1781 l’Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Mais c’est en 1760 qu’il publie ses Odes et ses Épitres. Précieux et remarquable volume imprimé sur papier fin de hollande, le seul répertorié de cette édition conserve dans son élégante reliure royale en maroquin citron a dentelle fleurdelysée de l’époque avec doublures et gardes de papier fort au semé d’étoiles et de points dorés. Des bibliothèques Henri Béraldi (juin 1934, n° 90) et Comtesse de Behague.
Sans lieu ni nom, 1789, 13 vol. in-8°, reliures demi-veau acajou à petits coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titres et de tomaison basane crème et noire, tranches mouchetées, (rel. de l'époque), bon état
Deuxième édition publiée à Bâle en 12 tomes, plus complète pour la correspondance que la seconde édition de Berlin et dans laquelle on trouve les “Pensées sur la religion”. Dans cette édition les réponses aux lettres de Frédéric sont placées après chacune des lettres : Tomes I-III : Mémoires sur le règne de Frédéric II, roi de Prusse, écrits par lui-même. 1. Histoire de mon temps. 2. Histoire de la guerre de Sept ans. 3. Histoire de la guerre de Sept ans. Mémoires depuis la paix de Hubertsbourg jusqu'à 1778. – Tomes IV-X : Correspondance. 1. Lettres du prince royal de Prusse et de M. de Voltaire. 2-3. Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire. 4. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1760-1774. 5. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1775-1783. 6. Lettres du roi de Prusse et du Marquis d'Argens. 7. Lettres à divers. (M. Jordan, la Marquise du Chatelet, M. Rollin, Condorcet, Grimm) – Tomes XI-XII : Mélanges en vers et en prose. 1. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe. Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Dialogues des morts. Examen critique du Système de la nature. Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire. Dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit. Poésies. 2. Le Palladion, poème. Pensées sur la religion (par La Serre). Épîtres. L'École du monde, comédie. – XIII. Correspondance du roi de Prusse et du baron de La Motte Fouqué, général d'infanterie prussienne. Réflexions du roi de Prusse sur le caractère et les talents militaires de Charles XII. (1788) — Par Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand (1712-1786), de la maison de Hohenzollern, simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786). Le Brandebourg constituait le coeur du royaume de Prusse, intimement lié au royaume depuis que le Grand Electeur Frédéric III devint roi de Prusse en 1701 sous le nom de Frédéric Ier. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, Frédéric II devint célèbre pour avoir été l'un des porteurs de l'idéal du prince des lumières en tant que « despote éclairé ». Dès 1736, il part s'installer à Rheinsberg. Il s'entoure là d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres, il comble les lacunes laissées par l'éducation imposée par son père, rédige de la poésie en français. Il entame une longue correspondance avec Voltaire qui supervise et fait publier en 1740 l'Anti-Machiavel où le prince expose ses idées sur une monarchie contractuelle, soucieuse du bien des citoyens. Il gagne ainsi, l'année même où il succède à son père le titre de roi-philosophe.
Paris, Hachette, 1893-1906 2 vol. in-8, XIII-451 pp. et XVII-373 pp., bibliographie bradel papier marbré (reliure moderne).
Cet exemplaire réunit en deux volumes mais dans une reliure identique les deux grandes études d'Ernest Lavisse sur le Grand Frédéric : Tome 1 : La Jeunesse du Grand FrédéricTome 2 : Le Grand Frédéric avant l'avènement - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
2 ouvrages reliés en 9 vol. in 8. Pour le 1er ouvrage : Strasbourg et Paris, J. G. Treuttel, 1788-1789, 7 vol. de (2)-XI-(1)-292-(2) pp. ; (2)-358-(10) pp. ; (2)-336 pp. ; (2)-256-102-(6) pp. ; (2)-VIII-335 pp., ; (2)-396-(4) pp. ; (2)-432-(4) pp., 1 portrait par H. Ramberg gravé par Huot et 7 titres gravés avec portraits et figures en médaillons. Pour le second : Paris, Madame Guillot, 1792, 2 vol. de (2)-IV-359 pp. ; (2)-308 pp., élégante reliure d'époque, uniforme pour les 9 volumes, de plein veau glacé brun moucheté, dos lisses ornés de roulettes et losanges fleuronnés dorés, pièces de titres et de tomaisons de maroquin rouge, chiffre VB surmonté d'une couronne de marquis frappé en pieds, encadrements de triple-filets dorés sur les plats, une note manuscrite ancienne nous apprends que la reliure est de NOEL, très bel ex.
Édition originale de cet important ouvrage par le philologue Charles Henri Thiébault de Laveau (1749-1827). (Barbier, IV, 979) -Les 4 premiers volumes parurent en 1788, ils furent suivis de 3 volumes de supplément publiés en 1789 sous le titre : Lettres sur la vie et le règne de Frédéric II. Il est assez peu fréquent de réunir un tel ensemble, auquel vient s'ajouter les 2 volumes d'un ouvrage paru en 1792, portant le même titre, et qui semble compléter les 7 premiers. Il contient : Tome 1 : La vie privée de Frédéric IIde 1712 à 1740 - puis de 1740 à 1785 - Des pièces justificatives, particularités, anecdotes etc. Tome 2 : Vie littéraire de Frédéric II - Coup d'oeil sur la vie publique - Pièces justificatives, particularités, anecdotes etc. Il est joint un portrait gravé de Frédéric II d'après Van Loo gravé par P. G. Langlois daté de 1785.