‎[URSS] - ZITRONE (Léon) - ‎
‎La vie quotidienne en U.R.S.S. ‎

‎Paris, Club des amis du livre , s.d.; in-12, 285 pp., cartonnage de l'éditeur.‎

Reference : 201501332


‎.‎

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‎Thibault Richard‎

Reference : 3753

(2001)

‎Les Normands sous l'occupation : Vie quotidienne et années noires‎

‎ 2001 Editions Charles Corlet Les Normands sous l'occupation : Vie quotidienne et années noires - Thibault Richard. 2001, édité par les Editions Charles Corlet, 270 pages parfait etat comme neuf ‎


‎RAY G2 ‎

Phone number : 06 12 23 97 16

EUR15.00 (€15.00 )

‎SADION MARTINE‎

Reference : 2633

‎LA DROME AUTREFOIS IMAGES RETROUVEES DE LA VIE QUOTIDIENNE‎

‎ HORVATH 1995, In-8 br. 152pp nombreuses cartes postales anciennes de la vie Dromoise au tout debut du siecle , etat comme neuf ‎


‎Ray K2* ‎

Phone number : 06 12 23 97 16

EUR12.00 (€12.00 )

‎Jacques Hauser‎

Reference : 2618

‎Un pays et des hommes, la vie quotidienne dans la Drôme‎

‎ ce livre a eté l'initiative de la caisse régionale de crédit agricole mutuel de la Drôme 198093 pages1900 - 1930 préface de Raymond Valentin du Cheylard Illustration composée de photos et de cartes postales en noir et blancparfait etat , tres bonne documentation ‎


‎Ray K1* ‎

Phone number : 06 12 23 97 16

EUR18.00 (€18.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO20120444

‎ENSEMBLE DE 36 OUVRAGES DE LA VIE QUOTIDIENNE‎

‎FAMOT. non daté.. In-12. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 300 pages par ouvrage. Reliure d'éditeur moderne. La tranche supérieur dorée. Quelques planches en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES‎


‎ROBERT FLACELIERE: LA VIE QUOTIDIENNE EN GRECE AU SIECLE DE PERICLES (349 pages). RAYMOND DOUVILLE / JACQUES-DONAT CASANOVA: LA VIE QUOTIDIENNE EN NOUVELLE-FRANCE (330 pages). GERARD WALTER: LA VIE QUOTIDIENNE A BYZANCE AU SIECLE DES COMNENES 1081-1180 (300 pages). PIERRE MONTET: LA VIE QUOTIDIENNE EN EGYPTE AU TEMPS DE RAMSES (391 pages). ROBERT ETIENNE: LA VIE QUOTIDIENNE A POMPEI (438 pages). LOUIS FREDERIC: LA VIE QUOTIDIENNE AU JAPON A L'EPOQUE DES SAMOURAI 1185-1603 (355 pages). J. LUCAS-DUBRETON: LA VIE QUOTIDIENNE A FLORENCE AU TEMPS DES MEDICIS (364 pages). ANDRE CHOURAQUI: LA VIE QUOTIDIENNE DES HOMMES DE LA BIBLE (341 pages). JEROME CARCOPINO: LA VIE QUOTIDIENNE A ROME A L'APOGEE DE L'EMPIRE (369 pages). PAUL FAURE: LA VIE QUOTIDIENNE EN CRETE AU TEMPS DE MINOS (407 pages). DANIEL ROPS: LA VIE QUOTIDIENNE EN PALESTINE AU TEMPS DE JESUS (513 pages). JACQUES LEVRON: LA VIE QUOTIDIENNE A LA COUR DE VERSAILLES XVII-XVIIIe SIECLES (355 pages). PHILIPPE ERLANGER: LA VIE QUOTIDIENNE SOUS HENRI IV (332 pages). CLAUDE DULONG: LA VIE QUOTIDIENNE A L'ELYSEE AU TEMPS DE CHARLES DE GAULLE (331 pages). JEAN MERRIEN: LA VIE QUOTIDIENNE DES MARINS AU TEMPS DU ROI SOLEIL (349 pages). JACQUES WILHELM: LA VIE QUOTIDIENNE AU MARAIS AU XVIIe SIECLE (311 pages). DUC DE CATRIES: LA VIE QUOTIDIENNE DES EMIGRES (355 pages). HENRI TROYAT: LA VIE QUOTIDIENNE EN RUSSIE AU TEMPS DU DERNIER TSAR (335 pages). GEORGES BORDONOVE: LA VIE QUOTIDIENNE DES TEMPLIERS AU XIIIe SIECLE (323 pages). MAURICE ALLEM: LA VIE QUOTIDIENNE SOUS LE SECOND EMPIRE (354 pages). JACQUES SOUSTELLE: LA VIE QUOTIDIENNE DES AZTEQUES A LA VEILLE DE LA CONQUETE ESPAGNOLE (318 pages). MARCEL BALDET: LA VIE QUOTIDIENNE DANS LES ARMEES DE NAPOLEON (395 pages). MARC BAROLI: LA VIE QUOTIDIENNE DES FRANCAIS EN ALGERIE 1830-1914 (330 pages). RENE NELLI: LA VIE QUOTIDIENNE DES CATHARES DU LANGUEDOC AU XIIIe SIECLE (316 pages). NORBERT JONARD: LA VIE QUOTIDIENNE A VENISE AU XVIIIe SIECLE (318 pages). A. G. HAMMAN: LA VIE QUOTIDIENNE DES PREMIERS CHRETIENS 95-197 (361 pages). JACQUES MEYER: LA VIE QUOTIDIENNE DES SOLDATS PENDANT LA GRANDE GUERRE (321 pages). CHARLES LELONG: LA VIE QUOTIDIENNE EN GAULE A L'EPOQUE MEROVINGIENNE (314 pages). CHARLES COMMEAUX: LA VIE QUOTIDIENNE EN CHINE SOUS LES MANDCHOUS (334 pages). JEAN DESCOLA: LA VIE QUOTIDIENNE AU PEROU AU TEMPS DES ESPAGNOLS 1710-1820 (366 pages). EDMOND FARAL: LA VIE QUOTIDIENNE AU TEMPS DES SAINT LOUIS (355 pages). JACQUES HEURGON: LA VIE QUOTIDIENNE CHEZ LES ETRUSQUES (347 pages). ROBERT LACOUR-GAYET: LAVIE QUOTIDIENNE AUX ETATS-UNIS 1830-1880 (371 pages). JEAN ROBIQUET: LA VIE QUOTIDIENNE AU TEMPS DE NAPOLEON (332 ages). JEAN MARABINI: LA VIE QUOTIDIENNE EN RUSSIE SOUS LA REVOLUTION D'OCTOBRE (330 pages). GEORGES MONGREDIEN: LA VIE QUOTIDIENNE SOUS LOUIS XIV (318 pages). Classification Dewey : 0-GENERALITES‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR349.00 (€349.00 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

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