, Cherche midi , 2014; in-8, 461 pp., br.
Reference : 201412995
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, Brepols, 2019 Paperback, 487 pages, Size:216 x 280 mm, Illustrations:502 b/w, 6 col., 2 tables b/w., 5 maps b/w, Languages: French, English. ISBN 9782503583440.
Summary The new monographic study of the village of Kafr 'Aqab is a contribution to broadening the field of research into the western part of the Limestone Massif in Northern Syria which, until now, had been the subject of only limited interest. The ruins of the site are mainly spread out over a vast rocky headland which is strategically situated at the northern extremity of the gebel Wastani near the Orontes valley in the inland region of Antioch. These ruins reveal the existence of an ancient village with over 80 homes, various communal constructions, a monastery, two ecclesiastic complexes and a fortified building. The study is based on a detailed analysis of surface ruins and has enabled the evolution of the village to be precisely determined from its first phase of occupation between the IInd and IIIrd century until it was abandoned during the medieval period. Most of the constructions date from the Roman and Proto-Byzantine periods. Each architectural group (houses, tombs, churches, agricultural buildings, etc.) is studied separately then resituated in the context of the village and the region thus enabling the author to determine this peasant community's economic, demographic, social and religious history. Mechanisms linked to the growth of the locality are examined in the light of strategies implemented in the appropriation and enhancement of the surrounding land such as controlling water and the diversification of crops which reveals the inhabitants' extraordinary capacity to adapt to their natural environment. Discussion also covers the question of the interactions between the villagers and their relationships with other towns. Kafr ?Aq?b also owed its prosperity to the road network which was ingeniously woven between towns as well as to its proximity to major urban areas in Antioche and Apamea. The ruins reveal this highly favourable location for trade and the circulation of various cultural and artistic movements. Finally, numerous archaeological signs allow the study of the occupation of the village after it was invaded by VIIth century Arab conquerors. The author thus aims to reconstruct the history of this ancient site following a long and fascinating field study. La monographie du village inédit de Kafr 'Aqab permet d'élargir le champ des recherches à la partie occidentale du Massif calcaire de la Syrie du Nord qui a suscité, jusqu'à récemment, un intérêt limité. Les ruines du site s'étendent pour l'essentiel sur un vaste promontoire rocheux stratégiquement situé à l'extrémité nord du gebel Wastani, à proximité de la vallée de l'Oronte dans l'arrière-pays d'Antioche. Elles ont révélé l'existence d'une localité antique riche de plus de 80 habitations, d'un monastère, de deux complexes ecclésiaux et d'un bâtiment fortifié. L'étude, fondée sur l'analyse détaillée des vestiges de surface, a permis d'examiner l'évolution du village depuis sa première phase d'occupation, entre le IIe et le IIIe siècle, jusqu'à son abandon au cours de la période médiévale. La plupart des constructions datent des périodes romaine et protobyzantine. Chaque groupe architectural (maisons, tombeaux, églises, locaux agricoles, etc.) étudié à part, puis replacer dans son contexte villageois et régional, est l'occasion pour l'auteur de préciser l'histoire économique, démographique, sociale, et religieuse de cette communauté paysanne. Les mécanismes propres à la croissance de la localité sont aussi examinés au prisme des stratégies mises en oeuvre dans l'appropriation et la valorisation du terroir, tels que la maîtrise des ressources en eau et la diversification des cultures qui révèlent l'extraordinaire capacité d'adaptation des hommes à leur environnement naturel. Les échanges sont également l'occasion d'aborder la question des interactions entre villageois et des relations entretenues par ces derniers avec les villes. Kafr 'Aqab doit aussi sa prospérité au réseau routier savamment tissé entre les agglomérations ainsi qu'à la proximité des grands centres urbains d'Antioche et d'Apamée. Les vestiges témoignent en effet de cette situation privilégiée, favorable au commerce et à la circulation de divers courants culturels et artistiques. Enfin, de nombreux indices archéologiques permettent d'examiner les diverses formes d'occupation du village après la conquête arabe du VIIe siècle. C'est donc l'histoire de ce site antique que l'auteur tente de restituer à l'issue d'une longue et passionnante enquête de terrain. TABLE OF CONTENTS Préface Avant-propos Introduction Chapitre premier. Le cadre de l'enquête Chapitre II. Le village de Kafr 'Aqab, vue d'ensemble Chapitre III. l'architecture domestique comme reflet de l'évolution du village caractéristiques de l'habitat rural (Ve et VIe siècles) Chapitre IV. La vie religieuse : de la période païenne à l'adoption du christianisme. Les églises et les aménagements monastiques Chapitre V. Économie et société (IIe-VIe siècles) Chapitre VI. Architecture funéraire Chapitre VII. Le bâtiment fortifié médiéval et le déclin du village Conclusion Planches Bibliographie Annexes English summary
VIGNE Jean-Denis, BRIOIS François, GUILAINE Jean.
Reference : 29521
ISBN : 9782271139535
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Klimonas is the oldest Mediterranean island village. Occupied ca. 8 800 cal BC, it postpones by several centuries the Neolithic presence in Cyprus, at that time located more than 80 km offshore.<br data-mce-fragment="1">The village extended over more than 5,500 mÇ, facing the sea, 2 km from the famous pre-pottery site of Shillourokambos and near rich flint outcrops. Excavations (2009-2016) revealed that it was composed of circular or oval earthen buildings 3-6 m in diameter, notched into the slope, modestly fitted out and organised around a semi-buried 10 m communal building.<br data-mce-fragment="1">The construction techniques, the abundance of either knapped or polished stone material, together with ornaments,<br data-mce-fragment="1">symbolic objects, and plants and animal remains, as well as the 52 radiometric dates, point to the end of the Levantine<br data-mce-fragment="1">Pre-Pottery Neolithic A (PPNA). The presence of a communal building, rebuilt numerous times over the course of<br data-mce-fragment="1">several decades, also points to the same conclusion.<br data-mce-fragment="1">The villagers gathered seeds and fruits and cultivated wild starch and einkorn, recently imported from the continent.<br data-mce-fragment="1">They primarily hunted small endemic wild boar, the only large mammal species attested on the island at that time and, secondarily, birds. They did not eat fish or marine shellfish. Domestic dogs, mice and cats brought from the continent also lived in the village.<br data-mce-fragment="1">The remains of this cultivator-hunter community testify to the early extension of the Near Eastern Neolithic and to unsuspected seafaring skills, substantially improving our knowledge of the Neolithic transition in the Mediterranean.</p><p data-mce-fragment="1">Klimonas est le plus ancien village insulaire de Méditerranée. Occupé autour de 8 800 av. n.è., il recule de plusieurs siècles le début de la présence néolithique à Chypre, à cette époque déjà située à plus de 80 km du continent.<br data-mce-fragment="1">Le village s’étendait sur 5 500 mÇ au moins, face à la mer, à 2 km du célèbre site pré-céramique de Shillourokambos et au contact de riches sources de silex. Les fouilles (2009-2016) ont montré qu’il était composé d’édifices de terre crue (bauge) de 3 à 6 m de diamètre, circulaires ou ovalaires, encochés dans la pente, modestement aménagés, organisés autour d’un bâtiment communautaire semi-enterré de 10 m de diamètre.<br data-mce-fragment="1">Les techniques de construction, l’abondant mobilier de pierre taillée, le macro-outillage, les parures et objets symboliques, les restes de plantes et les ossements animaux, tout comme les 52 datations radiométriques renvoient à la fin du Néolithique pré-céramique A levantin (PPNA). La présence d’un bâtiment communautaire, plusieurs fois reconstruit en quelques décennies, le confirme.<br data-mce-fragment="1">Les villageois pratiquaient la cueillette et cultivaient l’amidonnier et l’engrain sauvages, récemment importés du continent. Ils chassaient un petit sanglier endémique, seule espèce de grand mammifère attestée sur l’île à cette époque, et, secondairement, des oiseaux. Poissons et coquillages marins n’étaient pas consommés. Des chiens domestiques, des souris et des chats de souche continentale vivaient dans le village.<br data-mce-fragment="1">Les vestiges de cette communauté d’agriculteurs-chasseurs témoignent de l’extension précoce du premier Néolithique du Proche-Orient et d’une maîtrise insoupçonnée de la navigation. Il enrichit de manière substantielle nos connaissances sur la transition néolithique en Méditerranée.</p> Paris, 2023 CNRS 630 p., illustré, cartonnage éditeur. 22,5 x 29
Neuf
CHEZ L'AUTEUR. 1982. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 182 PAGES - Nombreux dessins noir/blanc, dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 908.4458-Régionalisme : Rhône-Alpes
Les rues aux souvenirs, riviere la sanne, les ecarts : le quartier de la gare, cantonnement, grandes blaches, les iles, les cites, la route de chanas, au bord de la R.N.7, lac ou grand lan.. / urbanisme, transports, un aeroplane au village en 1911 / industrie textile, scieries, industrie chimique, evolution de l'agriculture / vie associative, union musicale de salaise, les fetes et coutumes, monument aux morts, le village pendant les guerres ... / eglise, ecole, mairie, election municipale, cimetiere, poste ... Classification Dewey : 908.4458-Régionalisme : Rhône-Alpes
Imprimerie Nouvelle | Forcalquier s.d. (12 janvier 1946) | 30.90 x 42.20 cm | une feuille
«On assiste depuis quelques mois à une chasse passive en règle des patriotes, trop bien notés, il semble, au temps où risquer sa vie et celle des siens n'était pas un article de devanture. L'odieux de cette façon d'agir est qu'elle rappelle étrangement les hitlériens. Déshonorer, ensuite on attend et on voit. Quelle que soit l'estime dont un être est entouré, une visite policière laisse toujours un relent d'équivoque,pense-t-on. Plus que jamais vigilance, solidarité.» (7 décembre 1945 (texte adressé par René Char à Francis Ponge) Édition originale de cette affiche mythique de « l'Affaire de Céreste » imprimée par René Char à quelques exemplaires et placardée dans le petit village de Céreste, cur de son réseau de résistance. Papier légèrement jauni, quelques déchirures marginales sans manque. D'une insigne rareté, cette affiche est absente de toutes les institutions et des salles de vente. La BNF, elle-même, ne dispose que d'une reproduction offerte par Pierre-André Benoit. * Ce célèbre placard marque la fin de la relation amoureuse et combattante entre René Char et le village de Céreste qui fut pourtant le Q.-G. du capitaine Alexandre, et le berceau d'une de ses plus émouvantes aventures amoureuses avec « la Renarde ». C'est en effet dans ce village isolé de Haute-Provence que René Char s'installe pour organiser son réseau de Résistance, la S.A.P. (Section Atterrissage Parachutage), chargée de récupérer les livraisons d'armes parachutées dans les Basses-Alpes et de les redistribuer aux maquisards. Fidèle hôte de Céreste depuis 1936, René Char put fédérer rapidement les villageois jusqu'aux gendarmes qui le protégeront et l'aideront à constituer son réseau. Avertis, les Allemands envoient une compagnie de S.S. à Céreste pour le débusquer, perquisitionnant toutes les maisons et interrogeant violemment les villageois qui tous connaissaient Char et son amante chez qui il logeait. La réaction héroïque des villageois marquera durablement René Char qui composa en leur honneur un des plus longs et beaux feuillets d'Hypnos : « Le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l'impossibilité de bouger. Deux compagnies de SS et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l'épreuve. Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. [] Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l'alerte. [] Des coups me parvenaient, ponctués d'injures. Les SS avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. [] Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les SS, les paralysant « en toute bonne foi ». [] Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre. J'ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice. » Une relation fusionnelle unit le poète à son village d'adoption et, dans le contexte de haine et de violence nazie, Céreste représente pour René Char le symbole vivant des valeurs humanistes à défendre et la nécessité de son combat. Cette passion trouvait son incarnation en son amante cérestoise : Marcelle Sidoine devient pour lui l'image même de Céreste, de ce nouveau pays dans lequel il creuse sa mine et entend enfouir les galeries d'où partira la reconquête. Elle est « l'âme de la mon
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Presses du Languedoc, 1989, in-8°, 383 pp, 4e édition revue et complétée, 28 photos, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
La vie d'un village sur plus d'un siécle : Brignon dans le Gard, au travers des souvenirs de Léonce Chaleil, né en 1907, recueillis par son fils. — “La Mémoire du village” retrace, à travers l'histoire d'un homme et de ses aïeux, la vie d'un village sur plus d'un siècle ; siècle décisif qui a vu la civilisation traditionnelle disparaître au profit de la société industrielle et urbaine. Brignon, village du Languedoc, n'est ni une réserve à l'écart du monde ni un lieu touristique privilégié. Représentatif d'un pays où les traditions sont restées vivaces, il est, par-delà l'espace et le temps, ce miroir qui garde encore l'odeur des saisons et des grands travaux : labours, fenaisons, moissons, vendanges. Il nous convie aussi aux fêtes : sacrifice du cochon, Mardi gras, feux de la Saint-Jean, Nativité, foires et bals champêtres. Il nous confie enfin le savoir ancestral : recettes populaires, secrets, croyances, peurs, superstitions... Dans ce temps immobile défilent des figures aujourd'hui disparues : fileuses, cardeurs, tondeurs de moutons, charbonniers, ramoneurs, montreurs d'ours pyrénéens, bergers des hautes transhumances... Et les derniers artisans de l'époque du cheval-compagnon s'arrêtent un instant : le maréchal-ferrant fait sonner son enclume, le charron cercle ses roues et, devant son échoppe, le cordonnier bat la semelle... Ressuscitant le passé enfoui, le récit de Léonce Chaleil conjugue la chaleur du vécu à une sagesse voilée de mélancolie. Sa voix se confond ici avec la voix multiple du village, écho d'un monde où le temps renvoie l'homme à la terre et la vie à l'éternité.