Paris, Hachette et cie, s.d.; in-12, 316 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 201402274
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Paris, Imprimerie royale, 1670. 2 parties en 1 vol. grand in-folio (550 x 410 mm) de (8)-43 pp., 1 f.bl., titre frontispice et titre gravé, 16 emblèmes gravés dans le texte, 4 planches sur double page, 47-(1) pp., titre gravé, 16 emblèmes gravés dans le texte, 4 planches sur double page, veau brun granité, dos à nerfs orné de chiffres couronnés, triple filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, frise sur les coupes, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Édition définitive des "Devises pour les tapisseries du Roy“, la première donnée par l'Imprimerie royale dirigée par Sébastien Mabre-Cramoisy de ce recueil d’estampes exécuté par ordre de Louis XIV pour célébrer sa gloire à travers les arts décoratifs, qui contient, pour la première fois, la description des tapisseries par André Félibien (1619-1695). Les devises et les quatrains explicatifs sont principalement de la main de Charles Perrault. L’illustration en premier tirage entièrement gravée sur cuivre contient 3 frontispices gravés par Sébastien Le Clerc d'après Jacques Bailly ; 8 planches à double page gravées par Sébastien Le Clerc et Jean Goyton d'après Jacques Bailly et Charles Le Brun, répartis selon deux cycles : le premier associe les vertus cardinales du roi aux quatre éléments, le second, les manifestations de son action au cycle des saisons, l'ensemble constituant un portrait allegorique de Louis XIV ; 32 figures d’emblèmes, accompagnés des vers français de Perrault, Chapelain, Charpentier, etc., au bas du médaillon ; fleurons, bandeaux, vignettes et lettres ornées, culs-de-lampe gravés par Sébastien Le Clerc et Bailly.Exemplaire complet des 4 grandes planches de la suite des tapisseries des grandes conquêtes du roi qui manquent le plus souvent, ajoutées à l'édition peu de temps après sa publication, dans le cadre de la programmation de la collection du Cabinet du roi, créé par le jeune Louis XIV qui voulait proclamer sans plus tarder sa puissance et sa gloire, et, dans ce but, faire connaître la somptuosité des fêtes qu’il donnait et les richesses de ses palais. C’est en 1663 que la petite académie qui venait d’être fondée par Colbert fut chargée de choisir les emblèmes, avec légendes appropriées, qui devaient figurer sur les tapisseries commandées par le roi pour ses appartements de Versailles. Ces emblèmes firent l’objet d’un luxueux manuscrit daté de 1668, pour le Cabinet du roi : 32 médaillons peints sur vélin par le miniaturiste Jacques Bailly et texte écrit par Nicolas Jarry. Le manuscrit fut l’objet de cette somptueuse édition avec des gravures en taille-douce par Le Brun et Sébastien Le Clerc.Provenance : Alfred Dailly (1818-1888), auditeur au Conseil d'état, fut administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest puis de l'hospice civil de Saint-Cloud, président de la Compagnie des Polders de l'Ouest.Bel exemplaire relié à l’époque aux armes et au chiffre de Louis XIV. Olivier-Hermal-Roton, pl. 2494, fers n°10 (armes 128 x 105 mm) et n°21 (chiffre). Coiffes et coins discrètement restaurés.Landwehr, 285 (“One of the most somptuous edition of the Imprimerie royale”) ; Brunet, I, 1443 (« On y ajoute 4 autres planches de l’histoire de Louis XIV ») ; Chatelain, Livres d’emblèmes et de devises, une anthologie (1531-1735), pp. 125-126 (« Constituant l’un des principaux recueils du Cabinet du roi, les Devises pour les tapisseries étaient essentiellement diffusées sous forme d’exemplaires de présent qui témoignaient de la munificence du roi et répandaient à travers le monde l’image de son prestige et de sa gloire ») ; Lipperheide, 3757.
Paris, chez Pitois-Levrault, 1839. 1 vol. in-8 de XV--(1)-735 pp., 2 tableaux repliés et 1 atlas in-4 de (2)-2 pp., 40 planches numérotées (dont 1 planche système, 9 planches repliées portant chacune 3 numéros) la plupart coloriées au pochoir et 9 feuillets imprimés sur papiers de différentes couleurs ; pour le volume de texte demi-chagrin noir, dos à nerfs, l'atlas est en demi-maroquin rouge.
Édition originale dédiée à Jons Jakob Berzelius. 16 planches en couleurs portent la signature autographe de Chevreul.« C'est surtout dans la peinture que les observations de Chevreul vont avoir une portée considérable ; Pour imiter fidèlement le modèle, il faut faire autrement qu'on le voit ; et Chevreul énonce les principes, notamment ceux de la décomposition des tons et de la juxtaposition des couleurs pures, qui exerceront une influence considérable sur les peintres impressionnistes et qui seront utilisés de façon systématique encore par Seurat et les néo-impressionnistes, comme le reconnaîtra Signac ».Bon exemplaire. Rousseurs sur le volume de texte ; le feuillet d'errata manque.En français dans le texte, 237.
Dijon, éditions Faton, 2010. In-4 oblong, 456 pp., cartonnage éditeur de toile rouge, jaquette originale illustrée.
Monographie consacrée aux tapisseries de Louis XIV. Elle est abondamment illustrée de reproductions en couleurs. Bel exemplaire. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[divers imprimeurs] Petit in-4 demi-basane rouge titrée Oeuvres Complètes E. Van Drival. Plats de couverture de brochage conservés. Editions originales. Exemplaire de l'auteur qui s'était fait relier l'ensemble de ses publications sous ce type de reliure. 1°L'œuvre d'Arras ou l'opus Atrebaticum, Imprimerie Impériale (1863 / 1864) 13pp. / 2°Les tapisseries d'Arras (Extrait du bulletin monumental), Paris chez Derache et Caen, chez A. Hardel, 1863, 12pp. in-8 / 3° Les tapisseries d'Arras. Etude artistique et historique. Arras, 1864, A. Courtin, imprimeur de l'Académie. VII-193pp.-1f. / 4° Des tapisseries d'Arras. Conférence faite à la salle des cours publics d'enseignement supérieur. Extrait de la revue d'Art Chrétien. Arras, 1867, Rousseau-Leroy, éditeur. 31pp. Ensemble en parfait état. Les quatre textes portent la signature manuscrite de l'auteur. Le chanoine Van Drival (1815-1887), érudit, amateur d'art religieux, historien et philologue fut directeur du grand séminaire d'Arras, secrétaire général de l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras. Membre titulaire de la Société des antiquaires de la Morinie etc.
, Brepols - Harvey Miller, 2005 Hardcover , 343 p., 153 b/w ill. 16 colour ill., 245 x 297 mm, Languages: French, fine copy !!. ISBN 9782503516684.
The subject of this book is tapestry, with a particular focus on the function and use of hangings, and on the eventuality or necessity of owning them in the modern world. It is thus viewed from an angle warranted by an inquiry into the determination of the object. The relationship of that object to the place for which it was intended or in which it is used is a crucial point, for, by its very nature, tapestry can be easily moved and can take on a new meaning in a different setting. This apparent truism is rendered complex by the specific characteristics of tapestry, which places any analysis in the dual perspective of furnishings on the one hand and of large-scale architectural decor on the other and touches at the same time on the sociology of art and its reception. The point of departure for this study is the celebrated Barberini family, which assumed a prominent position within Roman nobility by virtue of the authority of Urban VIII, who was elected Pope in 1623. Patrons of the Arts and Letters, the Pope and his nephews, Cardinals Francesco and Antonio Barberini, as well as Prince Taddeo, brought together more than nine hundred tapestries to adorn their sumptuous palaces and to decorate churches for ceremonial occasions. The sources drawn on consist of a vast ensemble of archival documents (inventories, records of payments and correspondence) from the Vatican Library. The first two parts deal with the problem of individual taste for a given type of object, tapestry in the present case. They pay particular attention to the manifestations of the Barberini?s interest in it, to their admiration for such and such a hanging, and to their private commissions. They inquire into the significance of the foundation of the family tapestry works by Cardinal Francesco Barberini. The third part is based on a discussion of the daily use of the tapestries in palaces, but also of occasional use for events on festive or ceremonial occasions outside, in the streets of the city, or in churches. This part in fact attempts to answer the question as to the way in which, in a hierarchical and codified society, an interest in a given art form can be expressed in interior decoration in a way that allows awareness of its specific characteristics. The fourth part is concerned with the notion of patrician collection and the dispersion of the latter. Nearly two-thirds of the extant tapestries have been localized in the United States, in the museums of Boston, New York, Philadelphia, Cleveland, Flint, Minneapolis, San Francisco, etc., Charles M. Ffoulke, a Washington collector, having bought an important lot from the Barberini family in 1889. The fifth and last part analyses the process of tapestry-making, with special emphasis on the drawing up of models and cartoon. Urban VIII and Francesco Barberini were particularly attentive to the quality of the design and of the weaving itself, carried out in the most famous workshops of Brussels, Paris and Rome. It has thus been possible to reconstitute the elements of an aspect of the Barberini taste on the basis of a study of their tapestries. Pascal-Francois Bertrand is Professor of Art History at the Universite de Pau et des Pays de l?Adour. Le propos de ce livre est de mener une reflexion sur la tapisserie, en portant principalement l?attention sur la fonction et l?usage des tentures, sur la contingence ou la necessite d?en posseder a l?epoque moderne, une question motivee par une interrogation sur la determination de l?objet. Quel est le rapport instaure entre l?objet et le lieu pour lequel il a ete concu ou dans lequel il est utilise, car le lieu peut changer en raison de la nature de la tapisserie qui est aisement transportable, de maniere a en renouveler le sens? Cette question, simple en apparence, est rendue complexe par la specificite meme de la tapisserie qui place son analyse a l?intersection de deux champs d?etude, celui de l?ameublement et celui du grand decor, touchant ainsi a la fois a la sociologie de l?art et a sa reception. Cette etude a ete menee a partir de l?exemple des Barberini, une illustre famille qui s?est imposee au sein de la noblesse romaine par l?autorite d?Urbain VIII, elu pape en 1623. Protecteurs des lettres et des arts, le pape et ses neveux, les cardinaux Francesco et Antonio Barberini et le prince Taddeo, ont rassemble plus de neuf cents tapisseries pour meubler leurs somptueux palais et decorer les eglises lors des fetes et grandes ceremonies. Elle repose sur un vaste ensemble de sources documentaires (inventaires, livres de comptes, correspondance) de la Bibliotheque vaticane. Les deux premieres parties touchent a la notion de gout d?une personne pour un type d?objet en particulier, la tapisserie dans le cas present. Elles s?attachent aux manifestations de l?interet des Barberini pour ce type d?objet, a leur admiration pour telle ou telle tenture, a leurs commandes particulieres. Elles s?interrogent sur le sens de la fondation par le cardinal Francesco Barberini d?une manufacture familiale de tapisserie. La troisieme partie repose sur l?analyse de l?usage des tapisseries au quotidien, dans les palais, et aussi de maniere ponctuelle lors de manifestations, a l?occasion de fetes et de ceremonies, a l?exterieur, dans les rues de la ville, et a l?interieur des eglises. Elle est motivee par la question de savoir comment dans une societe hierarchisee, codifiee, un interet porte a une expression artistique peut etre ressenti dans la decoration d?interieur et de quelle maniere afin d?en percevoir sa specificite. La quatrieme partie a trait a la notion de collection gentilice et a sa dispersion. Pres des deux-tiers des tapisseries subsistantes ont ete localisees aux Etats-Unis d?Amerique, dans les musees de Boston, New York, Philadelphie, Cleveland, Flint, Minneapolis, San Francisco, etc., car, en 1889, Charles M. Ffoulke, collectionneur de Washington, avait achete un important lot de tapisseries aux Barberini. La cinquieme et derniere partie analyse le processus meme de fabrication des tapisseries, en s?attachant plus particulierement aux phases de l?elaboration des modeles et des cartons, Urbain VIII et Francesco Barberini etaient tres vigilants a la qualite du dessin, et au tissage proprement dit dans les plus fameux ateliers de Bruxelles, de Paris et de Rome. C?est une partie du gout des Barberini qui a ainsi pu etre reconstituee a partir de l?etude de leurs tapisseries.