Paris, Buchet chastel corea, 1959; in-12, 189 pp., broché. Broché en très bon état -exemplaire dédicacé de l'auteur.
Reference : 201400953
Broché en très bon état -exemplaire dédicacé de l'auteur.
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Précieux et bel exemplaire imprimé sur papier d’Angoulême revêtu d’une élégante reliure au chiffre de Pauline Bonaparte et orné de 2 portraits en frontispice, 4 portraits hors texte et l’écriture de l’auteur. Paris, Bossange, Masson et Besson, 1806. 8 volumes in-8 de : I/ (2) ff. 6 portraits, xxxv pp., (1) f., clxiv pp., 334 pp., II/ (2) ff., 479 pp., III/ (2) ff., 478 pp., IV/ (2) ff., 494 pp., V/ (2) ff., 480 pp., VI/ (2) ff., 447 pp., VII/ (2) ff., 527 pp., VIII/ (2) ff., 536 pp., (1) f. d’errata general. Plein veau brun raciné, roulette aux pampres de vigne encadrant les plats avec le chiffre P frappé or au centre, dos lisses très richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque portant l’étiquette de Baudet Relieur. 199 x 120 mm.
Edition en grande partie originale et la première classée par ordre chronologique. « Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe ». Tchemerzine, V, 829. Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d’autres : celles de Madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété. L’idée d’avoir classé dans l’ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu’alors formaient autant de recueils séparés, qu’il y avait de correspondances particulières, est très-heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue ; mais par ce moyen, depuis l'âge de 22 ans jusqu'au moment de sa mort (car on a recueilli sa dernière, que l'éditeur nomme ingénieusement le chant du cygne), on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses Lettres devient presque l'histoire de sa vie. C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A. Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Une autre idée non moins heureuse est celle d'avoir fait graver quelques fragments d'une de ces lettres d'après un original qu'à force de soins on est parvenu à se procurer : l'imitation exacte des caractères nous met pour ainsi dire en plus intime connaissance avec l'auteur. » Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu’entrevoir, et elles lèvent l’anonymat des noms qui n’étaient auparavant indiqués que par des initiales, une amélioration non moins importante est une table des matières très étendue. Précieux et bel exemplaire imprimé sur papier d’Angoulême revêtu d’une élégante reliure au chiffre de Pauline Bonaparte et orné de 2 portraits en frontispice, 4 portraits hors texte et l’écriture de l’auteur. Pauline Bonaparte (1780-1825), née Maria-Paoletta, est la seconde fille de Charles Bonaparte et de Letizia Ramolino. Sa beauté remarquable lui vaut de nombreux prétendants dès son adolescence, tels le controversé commissaire extraordinaire du Directoire Stanislas Fréron ou le général Duphot. Mais c’est au brillant général Victor-Emmanuel Leclerc que Napoléon décide de la marier en 1797. Lorsque celui-ci est nommé commandant en chef de l’expédition de Saint-Domingue en octobre 1801, avec pour mission de réprimer l’insurrection de l’île, son épouse et leur fils Dermide (né en 1798) l’accompagnent. Quoiqu’elle ne fasse pas preuve d’une grande fidélité conjugale, Pauline est profondément affectée par la mort de son mari un an plus tard, lors de l’épidémie de fièvre jaune qui fauche une grande partie du corps expéditionnaire. Bien avant d’adopter une politique matrimoniale destinée à fédérer le nouvel Empire d’Occident, Napoléon, obligeamment secondé par sa sœur, va faire d’elle un instrument de conquête diplomatique en la mariant au prince Camille Borghèse, chef d’une des plus grandes familles romaines, en novembre 1803. Princesse, elle ne cesse pas pour autant d’être une aventurière sentimentale, et le couple va vivre séparé la plus grande partie de son existence, Pauline résidant à Paris tandis que Camille poursuit une carrière militaire sans éclat dans l’armée impériale. La plus belle victoire que celui-ci apporte à Napoléon lui est particulièrement douloureuse : c’est celle de la vente à l’État français de sa collection d’antiquités, l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses d’Europe, en novembre 1807. Il y a été contraint par de graves difficultés financières, dues à la conjoncture politique autant qu’au train de vie de Pauline, et par les pressions de l’Empereur lui-même. D’abord flatteuse, l’alliance qu’il a contractée avec le clan Bonaparte s’avère ruineuse pour l’héritier des Borghèse. Il reçoit certes en compensation la concession des rentes du fief de Lucedio dans le Piémont. Napoléon le nomme par ailleurs gouverneur général des départements au-delà des Alpes, avec Turin pour siège du gouvernement, notamment dans l’espoir de voir Pauline lui revenir. Mais le rapprochement ne se fera qu’après la chute de l’Empire, après que la sœur de Napoléon aura dû abandonner l’espoir de l’accompagner dans son exil. La grande beauté de Pauline lui vaut une place à part dans la galaxie des napoléonides. Si elle jouit sans réserve du pouvoir que son physique et son charme lui permettent d’exercer sur les hommes, c’est sans autre but que de satisfaire son désir de liberté. Elle ne renonce pas aux aventures amoureuses en se soumettant aux volontés matrimoniales de Napoléon. Si elle met sa personne au service des desseins politiques de son frère, c’est par manque d’ambition personnelle, mais surtout en raison d’une affinité élective comparable à celle qu’Élisa partage avec Lucien. Son besoin d’exclusivité, qui trouve son origine dans les attentions que Napoléon lui a très tôt prodiguées, a d’ailleurs engendré des conflits avec Joséphine ainsi qu’avec Marie-Louise, dont elle se sent concurrente. Étrangère aux enjeux du pouvoir et sincèrement attachée à sa famille, Pauline est un agent de liaison entre ses frères et réussit parfois à les réconcilier. Elle est cependant la seule, Madame Mère exceptée, à partager le sort de l’Empereur au moment de sa chute, quand les autres napoléonides s’accrochent à leur couronne. Elle l’accompagne en exil sur l’île d’Elbe, lui envoie ses diamants quand elle le croit financièrement embarrassé au moment de son retour, et veut être à ses côtés à Sainte-Hélène. C’est néanmoins à Florence, près de son mari avec qui elle s’est réconciliée, qu’elle meurt le 9 juin 1825.
Hachette, 1963, in-8°, 255 pp, notes et références, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"La sœur de Louis et de Napoléon, Pauline, a été l'objet de nombreux ouvrages, celui de Bernard Nabonne a le mérite d'utiliser les lettres de Pauline à son premier mari, le général Leclerc, et à sa confidente, Mme Michelet, que n'avait pas connues Frédéric Masson. Ces documents permettent à l'auteur d'expliquer les multiples infidélités de Pauline. Il les met sur le compte de son état physiologique. Mais il s'élève contre les bruits qui ont couru sur la nature des relations entre Pauline et Napoléon, Pauline, malgré la légèreté de son caractère, est le seul membre de la famille Bonaparte qui ait aidé Napoléon, exilé à l'île d'Elbe. Elle, qui aimait tant ses bijoux, n'a pas hésité à les sacrifier pour faciliter le retour en France, en 1815." (J. Godechot, Revue Historique, 1967) — "On a beaucoup écrit sur Pauline Bonaparte, princesse Borghèse : soit hâtivement comme J.-H. Rosny jeune – qui en 1938, fit paraître sur la soeur de Napoléon Ier un livre romanesque, dépourvu d'esprit critique – soit avec des idées à priori hostiles ou favorables à cette femme d'humeur fort galante, soit comme Frédéric Masson, bonapartiste convaincu et toujours prêt à innocenter ou à excuser son héroïne. De telles conceptions du rôle de l'historien ne peuvent donner naissance qu'à des oeuvres imparfaites : à de l'histoire romancée, genre hybride, ou à des études dépourvues d'objectivité. Le nouveau livre de Bernard Nabonne correspond heureusement à la conception de l'histoire scientifique, c'est-à-dire uniquement basée sur les documents et sans parti pris. C'est la seule acceptable. Honnêtement, l'historien béarnais expose ce qui découle des textes mêmes. Quand ceux-ci sont contradictoires, quand la thèse des partisans de Pauline et celle de ses ennemis s'opposent et qu'aucune des deux ne paraît concluante, Bernard Nabonne ne tranche pas : il se contente de montrer le pour et le contre des deux versions." (Louis Saurel, Revue Europe, 1949)
Paris : France-Empire,1986; 246 p.ill.HT en noir, bibliographie.
Pauline Bonaparte, citoyenne Leclerc / Pauline Borghese / Châtelaine de Neuilly / l'Ile d'Elbe / En Italie.
Un ouvrage de 255 pages, format 135 x 195 mm, relié cartonnage sous jaquette, publié en 1963, Hachette, bon état
Vie de Pauline Bonaparte (1780-1825), la deuxième des trois soeurs de Napoléon
Phone number : 04 74 33 45 19
Fayard 1965 1965. Sir Pierson Dixon: Pauline Bonaparte/ Fayard 1965 avec un envoi . Sir Pierson Dixon: Pauline Bonaparte/ Fayard 1965 avec un envoi
Bon état