Paris, Cil, 1987; in-4, 157 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette.
Reference : 201320406
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Précieux exemplaire conservé dans sa brochure illustrée d’origine. Paris, Pierre Lafitte & Cie, 1910. In-12 de (3) ff. et 520 pp. Conservé dans la brochure illustrée de l’éditeur, dos légèrement passé, non rogné. Brochure d’origine. 189 x 120 mm.
Rare édition originale du « Fantôme de l’Opéra ». L’exemplaire porte la mention fictive « 30e édition » au verso du faux-titre. Avant que cette première édition ne soit publiée, le texte avait d’abord paru sous forme de feuilletons dans le quotidien Le Gaulois du 23 septembre 1909 au 8 janvier 1910. Gaston Leroux (1868-1927) est un écrivain et journaliste français connu pour ses romans policiers empreints de fantastique. C’est sans doute dans ses expériences professionnelles d’avocat, de chroniqueur judiciaire et de grand reporter qu’il puisa ses sources d’inspiration romanesques. Le Fantôme de l’opéra est un roman d’enquête qui oscille entre le fantastique et l’espionnage. Inspiré de faits réels qui se sont produits à l'Opéra Garnier, Gaston Leroux en imagine le responsable sous les traits d'un mystérieux personnage se faisant passer pour un fantôme et qui étend son royaume dans les bas-fonds et souterrains de l'immense opéra parisien. Le 24 décembre 1907, une étrange cérémonie se déroule dans les sous-sols de l’opéra Garnier. Alfred Clark, qui est le président de la compagnie française du Gramophone, procède à l’enfouissement des enregistrements d’un extrait de son catalogue composé de vingt-quatre disques. Les disques sont enfermés dans des urnes hermétiquement scellées afin d’apprendre aux hommes de l’avenir quel était alors l’état des machines parlantes, et quels progrès auront amélioré cette précieuse invention au cours du XXe siècle. Gaston Leroux écrit dans son avant-propos : « On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra, pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre ; or j’ai eu tout de suite la preuve que ce cadavre était celui du fantôme de l’Opéra ! » (p 12). Le souhait d’Alfred Clark était que ses urnes soient ouvertes cent ans après leur enfouissement, ce qui fût fait en 2007. Le roman qui ne connut qu’un succès mitigé à sa parution inspira pourtant de nombreuses œuvres littéraires, musicales et cinématographiques, ainsi qu'une multitude d'adaptations. Dès sa première version cinématographique en 1925, le succès fut fulgurant, et la célèbre comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber inspirée du roman, et dont la première eut lieu en septembre 1986, remporta le plus grand succès de l’histoire. Précieux exemplaire de cette originale littéraire recherchée, conservé broché et non rogné, tel que paru. Localisation des exemplaires parmi les Institutions publiques françaises : 2 seulement à Rennes et à la B.n.F.
Londres, R. Priestley, 1819 11 forts vol. in-8, demi-veau havane, dos lisses ornés de filets et guirlandes dorés, ainsi que de fleurons à froid, pièces de titre et de tomaison, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos un peu frottés, rousseurs.
Réimpression de la grande édition de Cicéron donnée par Ernesti (1707-1781) en 1737-1739, et continuellement réimprimée jusqu'au milieu du XIXe siècle.I. Rhetoricum (XXXV-14-[2]-683 pp., avec un portrait-frontispice). - II.-III. Orationes (XV-1578 pp. en numérotation continue). - IV. -V. Epistolae ad diversos (VIII-1072 pp. en numérotation continue). - VI.-VII. Opera philosophica (IV-1119 pp. en numérotation continue). - VIII. Clavis Ciceroniana sive indices rerum et verborum philologico-critici in opera Ciceronis. Accedunt Graeca Ciceronis necessariis observationibus illustrata (483 pp.). - IX.-XI. Delectus commentariorum (XX-675 et 956 pp. en numérotation continue pour les deux derniers volumes).Il arrive que soient joints à cette série les trois volumes du Lexicon Ciceronianum Marii Nizolii (même adresse, même date), mais nous ne les avons pas.Brunet II, 12-13. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bachelin Deflorenne éditeur, 1875. Petit in/8 reliure demi-toile à coins bleue, dos à petit fer (lyre) et titre dorés, 12 eaux-forte contrecollées sur chine, 228 pages.
Ouvrage en excellent état hormis une planche avec une rousseur claire.A. Royer écrivit divers livrets d’opéra (Donizetti, Rossini & Verdi). Il fut directeur de l’Odéon puis de l’Opéra de 1856 à 1862. Le présent ouvrage fut rédigé à l’occasion de l’ouverture du tout nouvel Opéra Garnier, où son auteur retrace l’histoire de l’institution depuis Lulli. De belles gravures sur les grandes dames de l’art lyrique (Damoreau Cinti, Branchuet de la danse (Taglioni, Essler)
Londres, [sans nom], 1772. 2 volumes in-12 de [8]-200-[4]; 288-[8] pages, plein veau moucheté brun, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes. Petite fente à un mors. Aux centres des plats, armes de Ch. François Barbarat de Mazirot, président à Mortier au parlement de Metz, puis intendant du Bourbonnais (Olivier, 268). Avec sa signature sur la page de titre du premier volume, et au faux titre du second.
Illustré d'un portrait de l'auteur gravé par Cochin. "Jean Monnet, né à Condrieux, près de Lyon, fut orphelin à l’âge de huit ans, et resta jusqu’à l’âge de quinze ans chez un oncle qu’on appelait le Rabelais du canton, mais qui, tout à ses plaisirs, négligea l’éducation de son pupille. Le jeune Monnet savait à peine lire, lorsqu’un de ses compatriotes le conduisit à Paris, et le plaça auprès de la duchesse de Berry (fille du régent). Cette princesse, charmée du talent qu’il montrait pour exécuter et contrefaire la voix et les gestes de toutes les personnes qu’il voyait, le prit en affection, et lui fit donner plusieurs maîtres d’agrément. Déjà Monnet se livrait aux plus douces espérances, lorsque tout à coup il perdit sa bienfaitrice, le 20 juillet 1719. Il était sans ressource : la veuve d’un vieux militaire le reçut chez elle. Ce n’était pas une existence honorable ; cependant elle lui offrait quelques agréments : mais les parents de la dame la firent enfermer. Monnet alla demander asile à son cousin qu’il avait à Mortagne. Il ne tarda pas à ressentir une vive passion pour une jeune personne d’une bonne famille ; et, payé de retour, il se disposait à l’enlever. Le projet fut découvert, Monnet se retira à la Trappe ; mais, le neuvième jour, il quitta le couvent et reprit le chemin de Paris. Pendant dix ou douze ans, il exerça plusieurs métiers. « Je fus, dit-il, bibliothécaire, éditeur, même auteur de plusieurs ouvrages. » Après une jeunesse dissipée et orageuse, il obtint en 1743 la direction de l’Opéra-Comique, dont on le priva bientôt, quoiqu’il eût revivifié ce spectacle. Il était en 1745 directeur du théâtre de Lyon, et en 1748, d’une troupe française à Londres. Il se lia dans cette ville avec le fameux Théodore, roi de Corse. De retour à Paris, il y reprit en 1752 la direction de l’Opéra-Comique, qu’il conserva jusqu’en 1757 : ce fut l’époque la plus brillante de ce spectacle. Monnet fit en 1766 un nouveau voyage à Londres, puis revint à Paris, où il est mort obscurément vers 1785. " Michaud, Biographie universelle. Bel exemplaire de ce témoignage de la vie quotidienne des comédiens au temps de Louis XV, dont c'est la seule et unique édition.
1985 De Standaard Soft cover
Zachte kaft, 30 x 24 cm, niet genummerd blz., Nederlands, Illustraties, staat: Zeer Goed. uitgegeven naar aanleiding van de opvoering van Lohengrin in de opera voor Vlaanderen in Gent - afbeeldingen van kostuums, juwelen en decor