, Chene, 1996; in-4, 233 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette.
Reference : 201309470
Avec jaquette.
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Julliard, 1960, in-12, 215 pp, broché, bon état
"On en parlait à mots couverts: "les événements d'Algérie", "les interventions de police", "le maintien de l'ordre"... Il y avait eu Henri Alleg pour s'indigner de la torture, de Gaulle pour se faire à l'idée de l' "autodétermination". Il manquait encore un rabat-joie : ce sera lui, Jules Roy. Ce qu'il allait rapporter de son enquête en Algérie, personne, à commencer par lui-même, ne s'y attendait. Camus venait à peine de mourir, Jules Roy ne pensait pas contredire son gourou, il croyait encore à l'intégration. Sa loyauté insolente l'emportera. Devant le désespoir et la misère, déchiré face à ce qu'il entend à la fois des réfugiés musulmans, des vieillards, des enfants, des curés, des civils pieds-noirs ou du capitaine français enferré dans son devoir de "défendre l'Occident", l'écrivain fait son choix... Le livre, publié en 1960 chez Julliard, fait l'effet d'une bombe : la Guerre d'Algérie. Le titre, d'abord. Alors même qu'étaient saisis les livres et les journaux qui voulaient le révéler, voilà donc reconnue la guerre, dénoncés les tortures et les massacres, évalué le nombre des victimes musulmanes, exposée l'impossibilité de la coexistence, soupçonnée l'internationalisation du conflit, proclamée l'urgence de l'Algérie algérienne... et, de surcroît, par un pied-noir, un colonel de l'armée de l'air. Par un officier qui ose clamer que les Français doivent s'en aller, même s'ils ont gagné militairement la guerre, parce que, politiquement et moralement, elle est perdue. C'est un cri très simple, l'indignation d'un homme de coeur, le reportage consciencieux d'un témoin, le récit passionnant et chaleureux d'un écrivain à l'écoute, bouleversé, en colère, déchiré entre le devoir d'accuser, la honte de son pays et l'évidence de son choix. N'allez pas dire que c'est de l'histoire ancienne. Toutes les raisons sont bonnes pour relire la Guerre d'Algérie. Pour l'Algérie, pour la guerre et surtout pour l'écrivain qui dit vrai, tout seul, et qui dérange..." (Le Monde) — "Après six ans de guerre, et quelques mois avant le référendum du 8 janvier 1961 sur l'autodétermination, l'expression "guerre d'Algérie" entre dans le vocabulaire public, lancée par Jules Roy." (Benjamin Stora, Dictionnaire des livres de la guerre d'Algérie)
RHA. 2002. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 143 pages - nombreuses photos, illustrations et cartes en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 355.021-Militaria
Sommaire : Algérie : Prélude aux rebellions en Afrique du Nord : les mutineries de soldats maghrébins, déc. 1944-mai 1945 - La gendarmerie en guerre d'Algérie - La guerre d'Algérie et la consécration de l'Alat - Le soutien de l'armée française pendant la guerre d'Algérie 1952-1962 - L'utilisation des chiens militaires pendant la guerre d'Algérie - La contribution de la Marine nationale à l'évacuation des supplétifs et de la population européenne d'Algérie - Le concept d'emploi des supplétifs dans la guerre d'Algérie - Le général Ely et la guerre d'Algérie - .. Classification Dewey : 355.021-Militaria
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Perrin, 1989, in-8°, 502 pp, annexe, sources, index, broché, bon état
"L'histoire des événements, des comportements, des espoirs, des illusions, des passions qui ont émaillé les 90 mois qui séparent, l'Algérie française de la république algérienne. Le 1er novembre 1954, en assassinant dans le Constantinois un instituteur français et des Musulmans français, quelques dizaines de "fellaghas" déclenchent la guerre d'Algérie. En 1958, la IVe République, accusée ou soupçonnée de ne pas faire ce qu'il faut pour lutter contre la rébellion et pour garder l'Algérie française, se saborde en faisant appel à de Gaulle sous la pression de l'insurrection algéroise. En 1962, au terme d'un processus dramatique marqué par la vaine résistance des Français d'Algérie et d'une partie de l'Armée, de Gaulle accorde l'indépendance de l'Algérie au Front de Libération Nationale, vaincu militairement mais victorieux politiquement. Le colonel Le Goyet, qui, après avoir servi en Indochine et en Algérie, a passé plusieurs années au Service historique de l'armée, s'est attaché à garder le plus de distance possible pour restituer la trame de cette histoire tumultueuse, qui a suscité tant de terribles conflits et de drames de conscience au sein de tous les camps, de tous les partis, de toutes les communautés et, cela, à tous les niveaux. Il montre bien qu'en définitive, la nouvelle forme de guerre qu'est devenu le terrorisme a été le vrai vainqueur de la guerre d'Algérie." (4e de couverture)
Picard, 2002, in-8 br. étroit (13 x 24,5), 356 p., coll. "Signes du temps", cartes, schémas, bon état.
"La guerre d'Algérie (1954-1962) est aujourd'hui encore, et plus que jamais, un enjeu d'affrontements passionnés entre les partisans de mémoires opposées. Ce livre plaide pour la faire passer de la mémoire à l'histoire, en démontrant qu'une histoire de la guerre d'Algérie est à la fois possible et nécessaire. Penser historiquement la guerre d'Algérie, c'est l'éclairer par ses origines, expliquer les logiques de son déroulement et de son dénouement, dresser un bilan de ses résultats et de ses conséquences. C'est aussi contribuer à créer les conditions d'une véritable réconciliation entre les deux peuples et à l'intérieur de chacun d'eux, qui permettrait d'en finir avec cette guerre sans fin. L'auteur conclut en définissant le rôle d'arbitres et de médiateurs qu'il propose aux historiens, et particulièrement aux jeunes historiens. Voir le sommaire sur photos jointes"