Paris, Perrin et cie libraire editeurs, 1894; in-8, 636 pp., br. État correct - première page déchirée.
Reference : 201300083
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Paris, Dentu, 1815 in-8, 87 pp., broché sous couv. de papier marbré beige
Broché avec : Traité et conventions conclus entre la France et les puissances alliées le 20 novembre 1815, auxquels on a joint le traité de Paris du 30 mai 1814 et celui conclu entre l'Autriche, l'Angleterre, la Prusse et la Russie, pour garantir en France les principes de légitimité et la charge constitutionnelle ; publiés d'après la communication officielle qui en a été faite aux deux Chambres, et précédés du discours de M. le duc de Richelieu à la Chambre des Députés le 25 novembre 1815. Paris, chez Pillet, 1815, 75 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Lyon], s.d. (1815) in-8, 23 pp., dérelié.
Intéressant recueil qui documente la réception du début des Cent-Jours dans la ville de Lyon : les actes vont du 7 mars au 18 avril 1815, et émanent presque tous de Méallet de Fargues (1777-1818), maire de la cité depuis novembre 1814. On ne peut pas dire que l'édile masque son revirement dans ces pièces : en effet, le 7 mars 1815, il faisait afficher une proclamation dans laquelle il condamnait Napoléon et réaffirmait son attachement au roi, tandis que, quatre jours plus tard, une nouvelle déclaration apparaissait en faveur de Napoléon! L'Empereur, entré dans la ville le 11 mars, sous les applaudissements de la foule, avait exigé du maire cette palinodie. Cependant, cet opportunisme ne servit pas Méallet qui demeura suspect aux yeux du pouvoir impéria et fut à ce titre remplacé le 30 avril 1815 . - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Egron, mars 1817 2 vol. in-8, [6]-XIV-[2]-376 pp. et [6]-383-[1] pp., avec deux frontispices gravés par Blanchard fils d'après Chasselat, demi-basane brune marbrée, dos lisse orné de fleurons et filets dorés (reliure de l'époque). Dorures du dos en partie effacées. Rousseurs. Ex-libris Roger Magadoux.
Unique édition de cet excellent tableau des résistances royalistes contre le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe en 1815. Il s'agit à la fois d'un conspectus général, et de Mémoires, dans la mesure où l'auteur combattit aux côtés du Duc d'Angoulême dans le sud de la France. Sous sa plume, la France se hérisse en mars 1815 de quantités d'"armées royales" (armée royale du Midi, armée royale du Centre, de l'Est, etc.), dénominations quand même un peu pompeuses pour des corps improvisés à la hâte, et qui se retrouvèrent vite sans appui des troupes régulières ralliées dans leur majorité au revenant ... Mais on était en 1817, et il fallait construire une légende des lis qui fît oublier le gênant intermède des Cent-Jours. L'avocat lyonnais Jean-Louis-Catherine-Jérôme Delandine de Saint-Esprit (1787-1855) joua un rôle certain dans cette aventure : se trouvant à Paris le 7 mars 1815, il fut l'un des premiers à s'inscrire sur la liste des volontaires contre l'Usurpateur ouverte par le prince de Poix ; c'est lui qui eut l'idée de recruter des volontaires, appelés "Chasseurs d'Henri IV" ; c'est encore lui qui rejoignit le duc d'Angoulême vaincu et détenu à Pont-Saint-Esprit, dans l'idée de le faire évader ; c'est toujours lui qui organisa des compagnies royalistes secrètes en mai et juin 1815, lesquelles réussirent à prendre les bourgs du Forez (Feurs, Montbrison, Panissière), bien avant l'annonce de Waterloo.Davois I, 181. Absent de Tulard comme de Bertier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Marseille], Imprimerie de Guion, s.d. (1815) in-12, 8 pp., en feuilles.
Reproduit le texte de la Convention d'armistice négociée entre le baron Bignon, pour la partie française, Müffling et Hervey pour les armées prussienne et anglaise. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Gand], s.d. (1815) in-4, [2] ff. n. ch., typographie en petit corps, en feuille. Papier un peu bruni.
Edition originale in-4, plutôt rare (on voit ordinairement la sortie in-8 en 15 pp. parue chez Chaumerot après le retour de Louis XVIII sous le titre de Mémoire justificatif du duc de Raguse). Daté de Gand, 1er avril 1815, le texte développe effectivement une justification de la conduite de Marmont en 1814, directement mise en cause dans la proclamation du Golfe-Juan (en fait, rédigée à l'île d'Elbe), déjà diffusée dans le sud de la France au début du retour, mais publiée dans le Moniteur du 21 mars seulement. "Je suis accusé d'avoir livré Paris aux étrangers lorsque la défense de cette ville a été l'objet de l'étonnement général", etc. L'effet de ce texte fut nul sur l'opinion publique, en dépit de la mauvaise foi par laquelle Napoléon avait mélangé deux épisodes différents de 1814 : en effet, avant même la proclamation de Golfe-Juan, l'opinion publique française avait déjà pris parti contre Marmont, y compris au sein des royalistes, en reconnaissant que son traité avec Schwarzenberg n'était rien d'autre qu'une trahison vis-à-vis de Napoléon, mais aussi envers l'armée française puisqu'il s'agissait de la diviser et d'en livrer une partie aux forces ennemies. Une fois cette réponse publiée, Marmont devait, à la mi-avril 1815, prudemment s'éloigner de Gand en prétextant la nécessité de soigner ses blessures à son bras droit (qu'il porte toujours en écharpe depuis la bataille de Salamanque) et s'installa dans la station thermale d'Aix-la-Chapelle, "ut videret quid sequatur".Un seul exemplaire de cette édition au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT