Paris, Declaude laboratoire, 1932; grand in-8, 82 pp., br. Broché en très bon état - édition originale hors commerce - illustrations de A. Pécoud.
Reference : 201221123
Broché en très bon état - édition originale hors commerce - illustrations de A. Pécoud.
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La princesse Palatine demande quelques faveurs : ...sans aucun moyen de subsister jose donc atandre de la bonté de V.A. quelle masistera en ce quy dependra delle en cette aucasion et ie nay garde daprehender que quand mesme elle aurest promis le nom de Md Le Prince son fils a Md de Brollio pour faire une forme de retrait en sa faveur quelle voulust continuer dans cette pensée, sachant le tort que sen trouvez recevoir, et le tort quel se feret a elle mesme sy elle souffre quon fait ycy en plin parlement un serment en son nom quy ne seret pas fondé sur la verité de son intention qui est une seremonie a laquelle elle seret obligée et laquelle sans doute elle a trop de conscience et de bonne foy pour soufrir. Je luy rends milles graces sepandant des assurance que le Sr de Belinsancy ma donné de sa part de lacomodemen quelle desire estre fait avec moy et ie supplie V.A. den envoyer encore des ordres plus au Sr de Belinsancy affin que lon termine prontement toutes choses a lamiable...Je soueste de mon costé avec toutes les pasions ymaginable affin quil ny ayent plus rien quy ne confirme lamitié quy doit estre entre V.A. (...) quy luy est sy proche, je croy quelle a este deia informée dun proces quy est entre la reine de Pologne et Md Priandy dont la cause est sy faite pour sa naiveté et sy honteuse pour ledit Sr Priandy quil seret fort atoudester pour luy que V.A. lui peut ordonner de ne la poursuivre pas davantage affin quil ne sexposait pas avoir plaider des choses fort desavantageuse pour son honneur et pour sa fidellité quil devest au service de son merite que sil ne veut pas laissés de continuer dans son desaing V.A. naura pas desaprouver cette affere avec soing, pour linterest de la reine ma soeur quy men a escrit en termes fort enpressé ( ?) Je remets le surplus de toute chose a lintelligence et la fidellité de ce porteur et je me contenteré de supplier tres humblement votre A. de me conserver Votre coeur de ces bonnes graces et de croire que la plus grande joye que vous pourez au monde se seret celle de trouver desperer quelque jour en ma vye ie suis avec autant de passion que de verité...Seconde fille de Charles III de Gonzague-Nevers, Anne Marie de Gonzague est la filleule de la reine de France Anne dAutriche.Elle lépouse (secrètement) son cousin Henri de Guise en 1639En 1648, elle devient « princesse palatine », par son mariage avec Edouard de Bavière, 2e fils de Frédéric V du Palatinat, éphémère roi de Bohême, exilé, sans ressources mal accepté à la cour. Elle sera veuve au bout de dix huit ans de mariageEn 1650, très liée aux Condé, elle sallie aux Frondeurs, et sert dagent de liaison entre eux et la cour pour la mise en liberté des princes et la réconciliation entre Gondi et la reine.En 1660, elle est nommé surintendante de la maison de la reine mais ses intrigues poussent le roi à la démettre de sa charge en 1661.Elle reviendra à Versailles grâce au mariage dune de ses filles.
Paris: J. Hetzel, s. d. in-8, xv-364 pages. Index des noms des personnages. Broché, couv. défr., rousseurs passim et mouillure à certaines pages. Première traduction française des lettres de Madame, Princesse Palatine à sa tante Sophie électrice de Hanovre, cette correspondance apporte un éclairage intéressant sur la cour de Louis XIV.
Lettres inédites de la Princesse Palatine traduites par A.-A. Rolland. (Paris: J. Hetzel, s. d.). [M.C.: histoire, 17è siècle, correspondance, Versailles]
[Chez Sébastien Mabre-Cramoisy] - BOSSUET, Jacques-Bénigne ; FLECHIER, Esprit ; BOURDALOUE, Louis ; CASTILLON, André ; NICOLAS DE DIJON, R. P.
Reference : 64553
(1685)
1 vol. in-4 reliure début XXe demi-toile bordeaux (22 x 16,5 cm), [ Oraison Funèbre de tres-haut & tres-puissant Prince, Henri de la Tour-d'Auvergne, Vicomte de Turenne, par Fléchier], s.l.n.d., 55 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre de tres-haute et tres-puissante Princesse Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine [par Bossuet ], s.l.n.d. [ Chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1685 ], 59 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre de Madame Marie de Wignerod Duchesse d'Aiguillon, Pair de France, prononcée en l'Eglise des Carmélites de la ruë Chapon le 12 jour d'Aoust 1675, par Monsieur l'Abbé Fléchier, Chez Sébastien Mabre-Cramoisy, Paris, [ 1676 ], 1 f., 42 pp. [ Suivi de : ] Eloge Funèbre du très haut très puissant et très excellent Prince Henri de Bourbon Prince de Condé et premier Prince du Sang [par Louis Bourdaloue ], s.l.n.d. [ Chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1684 ], 63 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre prononcée aux Obsèques de feu Monseigneur Le Cardinal de la Rochefoucault dans l'Eglise de Saint Geneviève le XXXI de Mars M.DC.XLV. Par le R.P. André Castillon, Chez Gaspar Meturas, Paris, 1645, 3 ff., 47 pp. [ Suivi de : ] Le Pontife de la Justice ou Eloge Funèbre de Messire Pierre Scarron Evesque et Prince de Grenoble. Prononcée dans l'Eglise Cathédrale de Nostre-Dame de Grenoble le 13 Février 1668 par le R.P. Nicolas de Dijon, Capucin, Chez R. Philippes, A Grenoble, 1668, 2 ff., 50 pp. [ Suivi de : ] Oraison Funèbre de Marie Terese d'Austriche Reine de France et de Navarre [ par Fléchier ], s.l.n.d., 46 pp. et 1 f.
Recueil de 7 oraisons funèbres, toutes en édition originale, dont la rare édition originale de l'extraordinaire oraison funèbre d'Anne de Gonzague de Clèves, Princesse Palatine par Bossuet. Il y relate la conversion en 1671 de l'ancienne frondeuse et libertine que fut la princesse, évoquant notamment son songe de la rencontre avec l'aveugle-né, et commence ainsi son discours : "Monseigneur, Je voudrois que toutes les ames éloignées de Dieu ; que tous ceux qui se persuadent qu'on ne peut se vaincre soy-mesme, ni soûtenir la constance parmi les combats & les douleurs ; tous ceux enfin qui désespèrent de leur conversion ou de leur perserverance fussent presents à cette assemblée". Et il rapporte les propres propos de la princesse lisant Isaïe : "Elle crut entendre une voix douce & paternelle qui luy disoit "Je t'ay ramenée des extrémitez de la terre, des lieux les plus éloignez ; des voyes détournées, où tu te perdois, abandonnée à ton propre sens, si loin de la celeste patrie, & de la veritable voye qui est Jesus-Christ". Le recueil contient également 3 oraisons par Fléchier et une par Bourdaloue. Les 4 oraisons pour lesquelles le descriptif mentionne "s.l.n.d." à savoir l'oraison de Bossuet, deux oraisons de Fléchier et l'oraison de Bourdaloue n'ont pas leur page de titre, la date de l'oraison de la duchesse d'Aiguillon a été coupée par le massicot. Bon ensemble (mq. 4 feuillets de titre, qq. annotations à la plume, bon exemplaire par ailleurs). Prix en l'état. Tchemerzine, II, 373 (Bossuet) ; Tchemerzine, 252, 258 (Fléchier) ; Tchemerzine, 92 (Bourdaloue)
Paris, Mercure de France, 1985 In huit, 14*20,5, 523 pp, Broché, bon état, sans annotations, couverture illustrée avec rabats,
Édition établie et annotée par Olivier Amiel, préface de Pierre Gascar, tome XXXII de la Collection « le Temps retrouvé».
Paris, Mercure de France, 1982. Un fort volume broché de format in 8° de 502pp.
Couverture légèrement défraîchie.