Paris, Ernest flammarion, 1923; in-12, 301 pp., br.
Reference : 201220924
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Maspero, 1977, in-8°, 419 pp, introduction d'Alain Faure, bibliographie compagnonnique, annexes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Agricol Perdiguier est l’homme qui a le plus fait pour populariser la grande geste du tour de France au XIXe siècle. En 1852, chassé par l’Empire parce que républicain, il rédige, au cours de son exil, ce classique de la littérature ouvrière que sont ses “Mémoires d’un compagnon”. Ce livre part du désir légitime de mieux faire connaître le paysage de la France travailleuse de cette première moitié du siècle, telle qu’à chaque étape un compagnon assoiffé de nouvelles connaissances pouvait le rencontrer et le vivre, ainsi que le détail de la pratique du compagnonnage, de ses rites et de ses coutumes. À l’époque, l’industrialisation massive constitue rapidement un immense prolétariat sous-payé, démuni de toutes les qualifications et de toutes les traditions qui formaient l’essence même du compagnonnage : celui-ci ne peut donc plus avoir le rôle irremplaçable, décisif, de ferment et d’organisateur qu’il avait joué jusque-là. Faute de modifier radicalement son esprit, ses habitudes et son recrutement, il était condamné à se couper de la majorité de la nouvelle classe ouvrière, et à ne plus représenter qu’une tradition pour une élite d’aristocrates ouvriers. — "Agricol Perdiguier, Avignonnais-la-Vertu, Représentant du Peuple en 1848, exilé du crime du 2-Décembre, auteur bien connu du Livre du compagnonnage qui inspira le Compagnon du Tour de France de George Sand et donna chair au personnage d'Agricol Baudouin du Juif errant d'Eugène Sue. Rédigés en 1852-1853 au début de l'exil, ces Mémoires d'un compagnon couvrent très précisément les quatre années du Tour du jeune menuisier provençal. De 1824 à 1828, il parcourut la France, de Montpellier à Paris en passant par Bordeaux, Toulouse, Nantes et Chartres, puis de Paris à Lyon où il fut élevé au grade de premier compagnon. Si l'expérience acquise au jour le jour nourrit le récit, celle des années ultérieures, de la politique sous la seconde République, ajoutent la dimension réflexive à la simple narration descriptive. (...) Le compagnonnage aura encore de beaux jours devant lui, jusqu'en 1848 et même sous le Second Empire, plus qu'on ne l'a cru et écrit, mais il est ce passé que l'industrie nouvelle va détruire, broyer, engendrant d'autres luttes, d'autres solidarités ouvrières, la naissance du socialisme et du syndicalisme qui supprimeront l'univers cher à Perdiguier." (Jean-Yves Mollier, Revue d'Histoire du XIXe siècle)
Revue bimensuelle : 32 pages, format 155 x 235 mm, brochée, Les Compagnons de France (Lyon), bon état
Au sommaire : Mot d'ordre du Chef Compagnon ; Position Compagnon face à l'Etat ; Profession de foi de Carl von Clausewitz ; Le travail ; Le thème du mois : vivre ; Vigueur et cran ; Un an de service dramatique, etc.
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Revue de 72 pages, format 155 x 235 mm, brochée, Les Compagnons de France (Lyon), bon état
Au sommaire : Deux ans de mouvement ; Méditation devant le feu de Randan ; La Réviolution nécessaie ; La Révolution Nationale et la formation des hommes : éducation et politique ; Le mouvement Compagnon dans la nation ; L'éducation des filles en 1942 : du service social à l'épanouissement individuel ; Une figure bien française : Henri IV ; Un filon de pensée française : les socialistes français pré-marxistes, etc.
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Strasbourg metz, Chambre desmétiers d alsace chambre des metiers de lorraine, 1936; in-8, 226 pp., cartonnage de l'éditeur.
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Montbéliard, La Rochelle, 2005. Petit in/4 (25 x 21 cm); cartonnage éditeur illustré, illustrations en noir et en couleurs, 63 p.
Un entretien avec Philippe Cyroulnik ; texte en français et en allemand."Philippe Compagnon peintre français, né 12 décembre 1951 à Jonzac. Installé à La Rochelle jusqu’à l’âge de 33 ans, Philippe Compagnon choisit de vivre à Paris en 1984 où il déploie, dans son œuvre picturale et sculpturale, une abstraction rigoureuse. Après avoir produit pendant cinq ans une peinture figurative, assez symboliste, Philippe Compagnon se retrouve en 1975 au Salon de la jeune peinture à Paris dans l’orbite de la nouvelle figuration ou figuration narrative. À partir de 1978, estimant être arrivé au bout de cette figuration, il peint une nature morte : un élément de pédalier et deux morceaux de roues de vélo, soit des courbes et des droites. Peu à peu il supprime des éléments, puis les courbes, puis les diagonales, réduit le nombre de couleurs et son travail est devenu purement formel "