Ingersheim, Saep, 1972; in-8 CARRÉ, 95 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état -.
Reference : 201220520
Très bon état -.
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Vérédishtad (Paris), chez les marchands de nouveautés, sans date (avant 1814). 3 parties en 4 vol. in-8 de (2)-220 pp. ; VIII-296 pp. ; VIII-359-(1) pp. ; XXVII-387-(7) pp., demi-maroquin bleu nuit, dos lisse orné (relié vers 1860).
Édition originale d’une grande raret . « Aucun exemplaire de ce livre imprimé aux frais de la duchesse d’Orléans avant 1814 ne fut distribué de son vivant » (Tourneux).Apologie de Philippe Égalit par un proche de la duchesse d’Orléans, l’ouvrage est une réplique au libelle infamant de Montjoie, Histoire de la conjuration d’Orléans (1796), qui sera réimprimé et condamné sous le règne de Louis-Philippe. Il a été rédigé par un personnage controversé, homme politique et conventionnel originaire de Toulouse, Jacques-Marie Rouzet de Folmont (1743-1820) qui accompagna la duchesse douairière d’Orléans dans son exil, après l’avoir fait sortir de la prison du Luxembourg. Ils rentrèrent tous deux en France en 1814, et “au dire de Mme Cavaignac, il aurait fini par l’épouser, ce qui aurait presque complètement brouillé la mère avec ses enfants. Rouzet a été enterré à Dreux dans les caveaux de la chapelle de la famille d’Orléans” (Kuscinski, Dictionnaire des conventionnels, pp. 540-541).Provenance : Louis de Kergolay, 1804-1880 (ex-libris qui porte la devise "Ayde toi, Kergorlay, Dieu t'aidera").Bel exemplaire.Tourneux, IV, 21572 ; Quérard VIII, 258.
Londres, De l'Imprimerie du Palais Saint-James, 1789. In-8 de (2)-72 pp.JOURGNIAC DE SAINT-MÉARD. Mon agonie de trente-huit heures, ou Récit de ce qui m'est arrivé, de ce que j'ai vu et entendu pendant ma détention dans la prison de l'abbaye saint-germain, depuis le 22 Août jusqu'au 4 Septembre 1792 ; Par Jourgniac de Saint-Méard, ci-devant capitaine-commandant des Chasseurs du Régiment d'infanterie du Roi. XXe édition, entièrement conforme aux dix-huit Editions imprimées chez Desenne. A Paris, Petit, Desenne, s.d. In-8 de 64 pp.AIGNAN (Etienne). Aux mânes des neuf victimes d'Orléans. Chants funèbres exécutés, pour la première fois, sur le théâtre d'Orléans. Sans lieu (Orléans, Darnault-Maurant) 1795. In-8 de VIII-30 pp.Liste comparative des cinq appels nominaux faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI, avec les déclarations que les Députés ont faites à chacune des séances, par ordre de numéros. Suivie de la déclaration de Louis à la Convention, par laquelle il interjette appel à la Nation du jugement porté contre lui ; et du discours prononcé à la barre par Desèze : immédiatement après le résultat du scrutin, sur la peine à infliger à Louis ; des observations de Tronchet et Lamoignon Malesherbes, ses défenseurs ; du Testament de Louis XVI ; et enfin de la relation des vingt-quatre heures qui ont précédé sa mort. A Paris, chez Levigneur, Froullé, 1793. In-8 de VIII-170 pp.4 pièces reliées en 1 vol. in-8, basane havane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
1. Deuxième édition restée anonyme, revue, corrigée et publiée l'année de l'originale. Le Portrait de Monseigneur, duc d'Orléans. Acrostiche est placé par erreur en tête d'exemplaire. Selon Auguste Ducoin, les initiales R.D.W. cacheraient Rodolphe de Weisse, écrivain absolument inconnu. Tourneux, IV, 21526a. 2. Le témoignage de Jourgniac de Saint-Méard est d'une grande utilité pour l'histoire des journées de septembre 1792 et des massacres qui eurent alors lieu dans les prisons de Paris, notamment dans celle de l'abbaye. « De tous les récits contemporains de la révolution aucun ne compte des réimpressions aussi nombreuses que celui de Jourgnac ». Fierro, 744 ; Tourneux, I, 3480. 3. Edition originale. Le feuillet de titre manque. 4. Jacques-François Froullé et Thomas Levigneur furent condamnés à mort le 13 ventôse an II (3 mars 1794), parce que, dit le jugement, « cet imprimé, qui paraît au premier coup d'oeil n'être qu'une collection de différentes pièces réunies en un même volume, a évidemment composé et imprimé avec les plus perfides intentions » et que le but des deux accusés a été « de chercher à perpétuer l'amour de la royauté par les regrets sur le sort du tyran. »
, , 1720 ca. Manuscrit in-4 de 157 ff. à 20 à 23 lignes par page, vélin vert, lacets (relié vers 1760).
Rare copie manuscrite d'une parfaite lisibilité, antérieure à la première édition : L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre première femme de Philippe de France, duc d'Orléans parut en 1720 (Amsterdam, Michel Charles Le Cene).A la suite et de la même main : Relation de la mort de Mde Henriette d'Angleterre duchesse d'Orléans par le Sieur Feuillet (pp. 157 à 165).Le manuscrit rédigé d'une même main est vierge de toute marque d'édition (les quatre parties de l'édition originale n'apparaissent pas), copié sans biffure vraisemblablement sur le premier état du texte - avec ajout de quelques notes en marges ; le texte est généralement conforme à l'édition princeps de 1720. Cette biographie d'Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644-1670) par Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette tient à la fois du roman et de l'histoire. Jusque vers 1665, elle a été écrite sous les yeux de la duchesse d'Orléans, qui l'a elle-même révisée : la seconde partie a été composée quinze ans après la mort vers 1685 par l'auteur. Madame de La Fayette avait connu Mme Henriette au couvent de Sainte Marie de Chaillot dont l'abbesse était Mme de La Fayette sa belle soeur : elle insista surtout sur les événements romanesques, sur les amours de Madame, sur ses derniers jours et fit preuve d'une grande finesse dans l'analyse des sentiments, d'une sensibilité aimable dans un style pur et délicat.« Esprit et goût : il ne fallait pas moins pour raconter l'histoire de cette Henriette d'Angleterre, qui avait été la véritable reine d'une jeune cour et qui avait connu les vertiges ou du moins les tentations du coeur. Mme de La Fayette sut retracer cette vie, et un peu plus tard cette mort, dont Bossuet disait au même moment l'émouvante et simple grandeur » (Grente).Imprimé une première fois vraisemblablement en France (malgré l'adresse) l'Histoire d'Henriette d'Angleterre fut revue et corrigée par Bazin en 1853 pour une édition de référence. Le manuscrit de L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre a été relié vers 1760 dans une chemise en vélin vert, étiquette de Robert, marchand ordinaire du Roy.Pour l'édition originale : Brunet, 744 ; Tchemerzine, III, 842 et 847 ; Bourgeois et André, III, 1829.
Orléans, Imprimerie de Danicourt-Huet, 1829. In-8 de (2)-34 pp.BIGOT DE MOROGUES (Pierre). De la Production Nationale considérée comme base du commerce, et Application de ce principe à la solution de la Question des Laines. In-8 de 174-(2) pp. 1 tableau replié.2 pièces reliées en 1 vol. in-8, cartonnage moderne.
Bigot de Morogues (1776-1840), géologue, agronome et économiste fut élève de Vauquelin et Haüy. Il s'intéressa notamment à la Sologne et fut nommé Pair de France en 1835. 1. Édition originale. Extrait des Annales de la Société Royale d'Orléans, tome IX. Le gouvernement ayant demandé à toutes les sociétés savantes des renseignements sur la cause de la stagnation du commerce des laines, ce mémoire fut destiné à montrer que cette stagnation était due au manque de vente à l'intérieur de la France, suites de la pénurie des fermiers, des propriétaires fonciers, et de tous les cultivateurs que la baisse opérée sur leurs produits par la concurrence étrangère avait forcé de restreindre leur dépense. La nécessité de limiter cette concurrence sur les marchés en est la conclusion dont l'ouvrage suivant a encore plus démontré la réalité. Feuillet de titre légèrement sali, pâle mouillure marginale sur les cinq premiers feuillets. Bourquelot, I, p. 491-XXXIII. 2. Édition originale. Extrait des Annales de la Société Royale d'Orléans, tome X. Le but de cet ouvrage fut de démontrer par des faits et des calculs positifs la nécessité d'accroître le plus possible la propriété nationale et celle provenant de son sol, qui doit servir de base, essentielle au commerce et fournir des salaires et des moyens d'existence à la population. Il y est démontré que tous les produits obtenus par les cultivateurs sont solidaires les uns des autres. Ces raisonnements sont appuyés sur un grand nombre de faits et de documents relatifs à la valeur des laines et des moutons dans divers pays, aux causes de la diversité de ces valeurs, à la nature des produits de chaque race, aux moyens de la propager et de les multiplier en France. Pâle mouillure marginale sur les cinquante derniers feuillets. Bourquelot, I, p. 491-XXXIV.
Paris, Perrin et Cie, 1908. In-8 de (6)-375 pp., demi-chagrin bordeaux, dos lisse orné, titre frappé or, chiffre G. H. frappé or en pied, tête dorée, couverture conservée (reliure de l'époque).
Édition originale. Ouvrage illustré de cinq portraits dont un en frontispice. Eugène Adélaïde Louise d’Orléans (1777-1847) fille de Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, et de son épouse Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, est titrée à sa naissance Mademoiselle de Chartres, sa jumelle recevant le titre de Mademoiselle de Blois. Elle est élevée, comme ses frères, selon les idées philosophiques de leur gouvernante Madame de Genlis. Très proche de son frère, le duc d’Orléans, elle contribue à le convaincre de devenir roi des Français en 1830 et devient une conseillère très écoutée.Provenance : bibliothèque Georges Hersent, avec son chiffre en pied.