Paris, Le livre de poche, 1966; in-12, 446 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 201202376
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Coloniæ, Apud Nicolaum Schouten (Leiden, Jean Elzevier), 1658. (32), 608 pp. 8vo. Contemporary overlapping vellum, handwritten title to spine. Willems 829; Brunet, iv, 396; Tchemerzine-Scheler, v, p. 69; Peignot, Livres Condamnés, ii, 27; En Français dans le Texte 96; PMM 140 (both for the original edition). First Latin edition of the famous Lettres Provinciales, translated by Pierre Nicole (and with additions (p. 510-608) by Pierre Nicole (as "Willem Wendrockius" and as "Paulus Irenaeus")), published under the pseudonym Wilhelm Wendrock, a few months after the original French edition and just as that edition forbidden (by the Conseil d'État on September 23, 1660) and burnt. The book was printed by Jean Elzevier "pour le compte de ses parents d'Amsterdam" who had very good relations with the jansenists and were about to publish the first collective edition of the Provinciales (see Willems). Born in 1623, Pascal came under Jansenist influence in 1646. 'In 1654, after a period of discouragement and repeated meditations, he underwent a mystical experience which effected his definite conversion to a religious life ..... He now, in 1655, took up his residence in Port Royal ..... Attacks by the Jesuits on the Jansenist cause and on Antoine Arnauld led to the publication in 1656-7 of eighteen Lettres de Louis de Montalte à un Provincial de ses amis et aux RR. PP. Jesuites sur la morale et la politique de ces peres; they were composed by Pascal and are known as his Lettres provinciales. They deal with two subjects: divine grace, and the ethical code of the Jesuits ... Against the relaxed morality which the Jesuits were said to teach, he makes a vigorous appeal to public opinion by means of quotations from Jesuit works and by dialogues in which Jesuits are made, by their admissions, to cast discredit on themselves. The Lettres provinciales, written with polite irony and the utmost simplicity, lucidity, and objectivity, were an enormous success and dealt the Jesuits a blow from which they never recovered. The work was placed on the Index and was ordered by the Royal Council to be burnt (1660)' (Oxford Companion to French Literature, p. 541).After his mystical experience Pascal brought into this new existence "the gift of concrete precision which was the mark of his genius. The Lettres Provinciales are masterpieces of both the esprit de géométrie and the esprit de finesse. The first carried to the extreme the demands of a morality that was sincerely Christian and did not permit of serving two masters at the same time; the second unmasked one by one the abstract formulae, seemingly framed for juridical and secular purposes, behind which lay hidden the complaisance of the casuists. He forced the faithful Christian to scrutinize his own conscience, laying bare the depths of desire and the libido which testifies to the persistence of the original sin. (.....) If the influence of Pascal, which has been decisive in the history of positive science, in the history of French literature and in the history of Christian thought, continues to be felt in our own days, the reason is that no work invites us more to pass byond discursive abstractions and to uncover by direct contact with the realities of nature and of the soul the springs of vivifying intuition (Léon Brunschvicg in ESS, vol 12, pp. 7-8).'L'ouvrage le plus lu à son epoque, Les Provinciales ont contribué à imposer un art d'écrire classique' (En Français dans le Texte).'The Lettres Provinciales, as they are called, are the first example of French prose as we know it today, perfectly finished in form, varied in style, and on a subject of universal importance ... Pascal's weapon was irony, and the freshness with which the gravity of the subject contrasts with the lightness of the manner is an enduring triumph. The vividness of and distinction of his style recalls the prose of Milton at its best' (Printing and the Mind of Man). - Provenances: Guillaume Hoffman with engraved ex-libris "G.H.", manuscript ex-libris C. Stahl and a small stamp in blank portion of the title "Bibl. Familiæ Pajacsich."
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A Cologne, chez Nicolas Schoute, 1666. In-8 de (16)-355-(1) pp. Suivi de :Censura sacrae Facultatis theologiae parisiensis in librum cui titulus est Amadaei Guimenii (…) Paris, Vitré, 1666. 20 pp. La Théologie morale des Jésuites et Nouveaux Casuistes : représentée par leurs pratiques et par leurs livres : condamnée il y a déjà longtemps par plusieurs censures, décrets d'université et arrêts de cours souveraines : Nouvellement combattue par les curés de France ; et censurée par un grand nombre de Prélats et par des Facultés de Théologie catholique : Divisée en Cinq parties, qui se peuvent voir en la page suivante. Et augmentée en cette Nouvelle édition d'une Censure faite par la Sorbonne. Cologne, Nicolas Schoute, 1666. (4)-893 pp.3 parties en 1 vol. in-8, vélin ivoire rigide, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Première édition posthume des Provinciales suivies de la Censure de la Faculté de Théologie de Paris et de la Théologie Morale sortie des presses de Nicolas Schoute à Cologne qui publia la même année (1666) une édition différente des seules Provinciales (476 pp., Willems, n°1372).Les trois pièces (Provinciales, Censure, Théologie) avaient été réunies une première fois en 1659 par le même Nicolas Schoute, du vivant de Blaise Pascal (1623-1662). Les dix-huit Lettres provinciales parurent séparément du 23 janvier 1656 au 24 mars 1657. Cette édition comprend la 19e lettre (Lettre d'un avocat au parlement à un de ses amis) qui n'est pas de Pascal mais probablement de l'avocat Antoine Le Maître (Willems). Titre en rouge et noir ; chaque partie a sa page de titre propre avec la même adresse pour les Provinciales et la Théologie Morale et l'adresse : "Parisiis, apud A. Vitré" pour la Censure. Rousseurs mais bel exemplaire en reliure d'époque.Maire, II, 190-201 ; Basse, Monographie des éditions des Lettres provinciales, 31.
[Blaise PASCAL / Pierre NICOLE] - Louis de MONTALTE / Guillaume WENDROCK
Reference : NAS-14
(1658)
Ludovici Montaltii Litteræ provinciales, de morali & politica Jesuitarum disciplina. A Willelmo Wendrockio Salisburgensi theologo, E gallicâ in Latinam linguam translatæ ; Et Theologicis notis illustratæ, Quibus Tum Jesuitarum adversus Montaltium criminationes repelluntur : Tum præcipua Theologiæ Moralis capita à novorum Casuistarum corruptelis vindicantur. Coloniæ [Leyde], Apud Nicolaum Schouten [J. Elzevier], 1658. 1 vol petit in-8 de (16) ff (prologue, index et avertissement), 608 pp ; vélin à rabat d'époque, pièce de titre marron, tranches bleues. Léger manque au coin supérieur gauche de la pièce de titre. Cinq lignes manuscrites à la plume en regard de la page de titre. Ex-libris sur sur le premier contreplat, collé sur une mention antérieure à la plume dont reste visible la date de 1712 (en chiffrage romain "à la Elzevier"). Passages soulignés et paragraphes marqués au crayon rouge pp 447 à 449, deux lignes manuscrites à la plume et encre rouge s'y rapportant au haut du second contreplat.
Edition originale de la traduction latine des Provinciales, par Nicole (qui inaugure ici son pseudonyme de Wendrock), parue du vivant de Pascal -et si l'on en croit la préface qu'il aurait revue. Destinée, avec succès, à leur donner une audience "internationale", elle est augmentée des notes que Nicole a directement rédigées en latin, et qui elles-mêmes seront traduites en français par Melle de Joncoux en 1699 ("La lecture des notes de Wendrock est quasi indispensable pour comprendre les Provinciales", MSH de Clermont-Ferrand). Edition imprimée à Leyde par Jean Elzevier, sans doute pour le compte des Elzevier d'Amsterdam qui avaient édité l'année précédente la première édition des Provinciales, à pagination continue. On trouve de cette édition latine des exemplaires avec un, deux ou trois feuillets d'errata après la page 608, dernière page du texte (cf la collection Basse, dans laquelle figurent trois exemplaires et une contrefaçon de cette édition) : il y aurait donc eu la même année plusieurs impressions "feuille pour feuille, page pour page" auxquelles était ajouté progressivement un errata. Notre exemplaire n'en comporte pas, il s'agirait donc de la première impression. Condamné par un arrêt du conseil du 23 septembre 1660 à être lacéré et brûlé. Bon exemplaire en reliure du temps, sans doute d'Europe du Nord. (Maire, bibliographie des œuvres de Pascal II-1 p. 341 sq. ; Basse, 24 ; Willems, 829 ; Brunet, IV 396-397).
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Cologne, Balthasar Winfelt, 1684 In-8 de (20) ff., 613 pp., maroquin marine à grain long, plats ornés d'une succession d'encadrement de filets dorés et de roulettes à froid avec larges fleurons d'angle, dos à nerfs orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées (Thouvenin).
"Polyglotte, clandestine et des plus distinguées. Belle édition dite ""des quatre langues"", imprimée en français, latin, espagnol et italien. Elle permit aux Provinciales d'accéder à une audience européenne. La traduction latine est l'œuvre de Pierre Nicole qui se cache ici sous le pseudonyme de Wendrock. L'adresse de Cologne est fictive, l'impression passant pour provenir de l'officine bruxelloise d'Eugène Henri Fricx. Si les enjeux théologiques dans la querelle qui opposait jésuites et jansénistes ont quelque peu perdu de leur acuité, il n'en reste pas moins que ""Les Provinciales ont contribuer à imposer un art d'écrire classique"" (En français dans le texte, n° 96). Boileau tenait Les Provinciales pour ""le plus parfait ouvrage de prose qui soit en notre langue""; Bossuet vantait à Fénelon les ""grâces des Provinciales"" et déclarait que c'était l'ouvrage ""qu'il eut préféré avoir écrit"". Un portrait gravé vers 1780 ajouté en frontispice d'après le portrait posthume de Quesnel. Ex-libris ""Clapeyron"" manuscrit sur le titre. Splendide exemplaire, en parfait état de conservation, élégamment relié par Thouvenin. Rahir, Bibliothèque de l'amateur, 574. - Maire, Bibliographie des œuvres de Blaise Pascal, II, 99 et 212 : ""Edition faite avec beaucoup de soin et la typographie atteint une réelle beauté""."
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<div class="book-content book-4-couv"><div class="text" itemprop="description"><p>La question du processus de formation des élites est fondamentale pour comprendre la stabilité de la civilisation pharaonique qui est l'une des entités politiques les plus anciennes et durables de l'Histoire. L'Ancien Empire (2700-2160), caractérisé par la construction des pyramides et la mise en place d'un État territorial, représente un champ d'application pertinent en raison de l'accroissement considérable de la documentation épigraphique, papyrologique et archéologique ces dernières années. Les élites provinciales jouaient un rôle essentiel dans le fonctionnement de l'État égyptien et l'accès de la monarchie aux diverses ressources qui se trouvaient dans les provinces ou qui transitaient par celles-ci. À l'aide d'une analyse exhaustive et croisée des sources et des apports issus du renouvellement des études sur les élites en histoire et en sociologie, l'autrice propose une théorie novatrice pour expliquer l'émergence des élites provinciales à cette époque. Composé de cinq chapitres, cet essai historique aborde successivement le concept d'élites en égyptologie, les mécanismes d'émergence et d'enrichissement des élites provinciales, la progressive diffusion de la culture élitaire de la capitale en province durant l'Ancien Empire, les facteurs de la reproduction sociale de ces élites et leurs oppositions, parfois violentes, ainsi que les processus similaires de montée en puissance de groupes élitaires dans les sociétés de l'Orient ancien.</p></div></div> Paris, 2024 Safran 240 p., broché 17 x 24
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