Paris, Cercle européen du livre, 1957; in-8, 403 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 201202272
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Abbé Prevost - Giacomo Puccini - Cesira Ferrani - Achille Moro.
Reference : 5732
(1997)
Delarue, Libraire-Editeur sans date ( vers 1875 ) / Collection " Les Chefs-d'Œuvres de la Littérature Française et Etrangère ", n° 3. In-12 reliure demi chagrin à coins de 239 pages au format 17,5 x 11 cm. Magnifique reliure d'époque avec plats et pages de garde en papier marbré avec double filet doré. Dos rond à 5 nerfs avec titre, filets et fleurons dorés. Tête dorée. Couvertures conservées, brunies, avec infime manque de papier au 4ème plat. Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Intérieur frais. Edition imprimée par Emile Martinet, dans le goût des éditions Lemerre ou Jouaust. Superbe état de fraicheur. Edition originale chez l'éditeur, conforme au texte et à l'orthographe de l'édition de 1753. Rare et précieux exemplaire enrichi de 5 cartes postales colorisées, extraites, de l'Opéra de Giacomo Puccini avec Cesira Ferrani et Achille Moro dans les rôles de Manon Lescaut et du Chevalier René des Grieux.Ces dernières ont été légèrement et grossièrement découpées au bas, rognant parfois, mais sans gravité, la légende. Manon Lescaut, drame lyrique en quatre actes en italien, est le troisième opéra de Giacomo Puccini, sur un livret de Luigi Illica, Giuseppe Giacosa et Marco Praga, d’après le roman de l’Abbé Prévost. Il fut composé entre l'été 1889 et octobre 1892 et créé le 1er février 1893 au Teatro Regio à Turin.
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[Leloir (Maurice)] - Antoine François PRÉVOST, dit Prévost d’Exiles ou l'Abbé PRÉVOST - Guy de MAUPASSANT
Reference : AMO-57
(1889)
Paris, Librairie Artistique H. Launette et Cie. G. Boudet, Succ., 1889 [achevé d'imprimer le 1er novembre 1888 par Jules Crété de Corbeil.]. 1 volume grand in-8 (28 x 18 cm), broché sous couverture imprimée de l'éditeur, XXII-203-(3) pages. 225 compositions de Maurice Leloir dont 212 compositions dans le texte (tête de pages) gravées sur bois par Jules Huyot, 12 compositions hors-texte imprimées en chromolithographie (procédé Charles Gillot) d'après les aquarelles de M. Leloir, 1 frontispice en noir également gravé sur bois par Jules Huyot d'après Maurice Leloir. Texte encadré d'un filet rouge. NOUVELLE ÉDITION. EDITION DE LUXE TIRÉE A 100 EXEMPLAIRES SUR GRANDS PAPIERS, CELUI-CI UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE (avec les gravures en couleurs hors-texte tirées sur papier du Japon). Nouveau tirage de cette très jolie édition imprimée pour la première fois en 1885 chez le même éditeur, dans le même format et ornée de la même illustration.
La préface de Guy de Maupassant qui avait également déjà parue dans la première impression est un petit chef d’œuvre. "Il a été donné à la femme, en effet, de dominer et d'enchanter l'homme rien que par la forme de son corps, le sourire de sa lèvre et la puissance de son regard. Sa domination irrésistible s'échappe d'elle, nous enveloppe et nous asservit sans que nous puissions résister, lutter, lui échapper, quand elle appartient à la race des grandes victorieuses et des grandes séductrices. Quelques-unes de celles-là dominent l'histoire du monde, répandent sur leur siècle un charme poétique et troublant. (...) C'est par ces traits subtils et si profondément humains que l'abbé Prévost a fait de Manon Lescaut une inimitable création. Cette fille diverse, complexe, changeant, sincère, odieuse et adorable, pleine d'inexplicables mouvements de coeur, d'incompréhensibles sentiments, de calculs bizarres et de naïveté criminelle, n'est-elle pas admirablement vraie ? (...) Aucune femme n'a jamais été évoquée comme celle-là, aussi nettement, aussi complètement ; aucune femme n'a jamais été plus femme, n'a jamais contenu une telle quintessence de ce redoutable féminin, si doux et si perfide ! (...)" (Guy de Maupassant, Préface de Manon Lescaut). A propos de cet ouvrage, Montesquieu écrit en 1734 : « J’ai lu le 6 avril 1734, Manon Lescaut (...) Je ne suis pas étonné que ce roman, dont le héros est un fripon, et l’héroïne, une catin qui est menée à la Salpêtrière, plaise ; parce que toutes les mauvaises actions du héros, le chevalier des Grieux, ont pour motif l’amour, qui est toujours un motif noble, quoique la conduite soit basse. ». "Manon Lescaut a laissé une trace durable dans la littérature française. Peu de romans n’ont été aussi loués et aussi critiqués que ce chef-d’œuvre rempli de passion, de douleur et d’amour. Le drame touchant vécu par le « fripon » des Grieux et la « catin » Manon parvient à éviter la réprobation des lecteurs grâce au caractère admirable qui caractérise les passions dans ce court récit si naturel et si vraisemblable qui se déroule avec une rapidité qui tranche avec le reste de l’œuvre de Prévost. L’intrigue de cette histoire remplie de variété et de mouvement sur fond unique de délire et d’amour se développe et s’enchaîne dans un ordre logique et naturel qui donne à chaque nouvel épisode son impression d’authenticité et de vraisemblance. Les deux héros sont présentés avec une netteté lumineuse : séduisants, jeunes et amoureux à outrance, ils se précipitent tête baissée dans leur passion sans jamais paraître rien perdre de leur grâce, de leur beauté et de leur esprit. Leur jeunesse et leur innocence ne semblent jamais atteintes par la fange de l’échelle sociale au bas de laquelle se passe une bonne partie de leur histoire. Passant tour à tour, et du jour au lendemain, de la misère à la fortune, du boudoir à la prison, de Paris à la déportation, de l’exil à la mort, des Grieux et Manon n’ont qu’une excuse : l’amour, ce sentiment qui fait oublier que tous deux mentent et volent, que le premier triche et tue ou que la seconde se prostitue. C’est également la conscience de ce sentiment qui permet au lecteur de prendre en pitié la faiblesse et les inconséquences de des Grieux, ce héros tout à la fois si humain et si démuni face à la tentation amoureuse. L’amour, dans Manon Lescaut, est une passion qui se révèle brusquement et qu’il serait vain de chercher à surmonter. De même, dans cette narration où le fourmillement d’incidents romanesques révèle un souci de la réalité dans ses plus petits détails, le réalisme ne dispute pourtant jamais à l’idéalisme. En dépit de leur caractère éminemment romanesque, les événements de Manon Lescaut ne paraissent jamais enfreindre la vraisemblance comme, par exemple, lorsque des Grieux saisit avec quelle facilité les résolutions les plus fermes s’évanouissent devant le regard d’une femme. La structure psychologique des héros obéit à cette règle : des Grieux réunit en lui une incroyable naïveté et un cynisme grossier tandis que Manon est un esprit pratique doué de bon sens et d’une extraordinaire insouciance. Le commerce de sa personne qu’elle fera, dès que l’argent viendra à manquer au couple, est une fatalité que rien ne peut infléchir car son bien être matériel est une nécessité qui ne saurait souffrir d’entraves. Mais Manon revient toujours à des Grieux, comme il revient à elle, après ses intervalles de retour à ses études et à la théologie. Le chef-d’œuvre littéraire de Manon Lescaut finit par naître de la somme des imperfections de des Grieux et de Manon lorsque la vérité de la passion de leurs caractères devient la personnification littéraire de l’amour, fatal et misérable pour l’un, inconstant et frivole pour l’autre mais d’un amour qui finit par trouver, sous le coup du malheur, sa rédemption dans un sentiment sincère et profond inévitablement voué à trouver son dénouement dans la mort." (in Article Manon Lescaut, Wikipedia, section Analyse). BEL EXEMPLAIRE TEL QUE PARU EN LIBRAIRIE. UN DES RARES EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE.
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Le plus précieux exemplaire cité par Brunet. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1731.7 volumes petit in-12. « Sept vol. pet. in-12 de (2) ff., 218 pp et (1) f.bl., 173 pp. et (1) f.bl. ; (1) f. et 232 pp. ; (1) f., 221 pp. et (1) f.bl. ; (4) ff. dont 1 bl. et 288 pp. ; (2) ff. dont 1 bl. et 283 pp., (2) ff. dont 1 bl. et 344 pp. (Le relieur n’a pas conservé les ff. blancs).Le septième volume contient l’édition originale de Manon Lescaut. Les tomes I, III, V et VII sont ornés d’une vignette sur cuivre et les tomes II, IV et VI d’un fleuron sur bois. Seuls les trois derniers volumes possèdent un faux-titre, ici non conservé par le relieur. » (Tchemerzine).Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de Thibaron-Joly.127 x 73 mm.
« Edition originale de l’Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux. »Manon Lescaut allait occuper une place déterminante dans l’histoire du roman français. « Roman aussi intéressant par ses péripéties qu’un roman d’aventures, aussi émouvant qu’une tragédie, aussi étudié dans ses caractères qu’un roman d’analyse, réaliste par la peinture exacte des mœurs contemporaines et par l’étude d’un problème moral qui, pendant plus d’un siècle, va dominer la littérature, celui de la lutte contre le plaisir et la passion. »Selon son habitude, Prévost utilise un genre très prisé au XVIIIe siècle: les mémoires fictifs. Ce mode de narration rétrospective permet à l'auteur de multiplier les aventures, qui s'articulent à chaque fois autour d'une histoire d'amour se terminant par la mort de la femme. L'Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, facile à détacher du reste des Mémoires puisqu'elle n'a pas été vécue par le narrateur, mais lui a été rapportée, connut tout de suite un succès tel qu'elle a occulté le reste de l'oeuvre de Prévost.« Tout le sens du roman, toute la fascination qu’il exerce, reposent sur cette position particulière de des Grieux : tentant d’entraîner Manon dans son exaltation amoureuse et obligé de subir les conséquences de ses infidélités et de sa recherche étourdie des plaisirs et de l’argent, ayant tout sacrifié à l’amour, vécu comme un absolu, et conduit par cet amour à se compromettre avec la prostitution, le vol, le meurtre, à tromper sa famille, à exploiter ses amis, comme Tiberge ou M. de T. A intituler le roman de Prévost Manon Lescaut, le lecteur oublie le travail de remémoration et d’idéalisation effectué par l’amant, et n’en retient que l’objet ; ce que des Grieux met au centre de sa vie et de son destin, mais reste le plus secret, le plus irréductiblement voilé. Le mystère de Manon tient à sa place dans le roman, puisqu’elle est vue à travers l’image que s’en fait et que veut bien en donner des Grieux, mais il tient aussi à l’impossibilité de concilier les attentes sentimentales de son amant avec ce qu’elle peut socialement et matériellement faire. Sur le personnage de Manon se noue le paradoxe du roman : son amant, pour la faire entrer dans son pathétique récit et conférer à leur amour une dimension tragique, doit invoquer tout ce qui dans son comportement et son caractère a suscité le malheur et qui révèle son indignité et exclut tout héroïsation : sa légèreté, ses escroquerie, sa ronde de courtisane, sa déportation. Manon n’est donc tragique qu’autant qu’elle ne l’est pas : par-delà le deuil, des Grieux s’enferme dans une contradiction sans issue, et c’est ce qui confère à son récit sa valeur dramatique. L’originalité de Prévost est d'avoir suggéré la force de la passion en lui opposant des détails concrets, et parfois grotesques : logement, carrosse loué, compte des dépenses, gains illicites, escroqueries, pistolet chargé, chambre forcée, culotte oubliée. Mais il n'utilise pas seulement les conditions matérielles comme obstacles du sentiment, il les fait entrer dans l'appréhension que des Grieux se fait de l'amour, dans sa tentative pour lui donner une signification, et pour recomposer une image de lui-même et de Manon qui justifie sa conduite et tienne lieu de ce qu'il a perdu : elles font partie de lui, et de ce qu'il cherche à en comprendre et à en dire. Ce processus d'intégration touche la trame quotidienne de l'existence, dotant d'une curieuse résonance affective les éléments les plus prosaïques (une bougie, une mèche de cheveux, une pièce d'or, une chambre d'auberge). Cela vaut également pour l'évocation circonstanciée de la fin du, règne de Louis XIV et du début de la Régence, la difficulté de des Grieux à construire un sens devenant celle de toute une société. Une contradiction de même ordre touche la manière dont des Grieux exalte l'amour et justifie idéologiquement son aventure. Il conteste les interdits que la religion, sa famille ou la société lui ont opposés, et il les rend en partie responsables de son malheur mais pour saisir son destin et légitimer sa passion, il est contraint d'emprunter à ces instances qui le condamnent leurs discours et leurs valeurs : à cause de son éducation, son milieu, ses inclinations, par la logique même de son entreprise, il n'a pas d'autre choix. Ce qu'il voit dressé contre l'amour et aussi ce dont il a besoin pour le dire, pour donner aux êtres et aux sentiments une qualité et un nom : sens aristocratique de l'honneur qu'il revendique, et que son père invoque contre lui sens religieux de la faute qui l'amène à distinguer l'intention de l'acte, ce que lui reproche son ami Tiberge, goût pour l'étude et la littérature. Prévost a constamment joué de ce qu'il y a de contradictoire dans le sentiment, les rapport amoureux, les valeurs morales, les comportements sociaux, mais dans Manon Lescaut il en a confié l'expression à celui qui en est l'acteur principal, tirant ainsi de cette tension irrésolue le principe d'une présence, passionnée et inquiète : la parole de des Grieux résonne encore de la vibration du désir face à ce qui se dérobe. » J.-P. S. Célèbre et très bel exemplaire, le plus précieux cité par Brunet (Sup., II, 293) : « Les 7 vol. de 1730-31 ont été vendus 60 fr. Tross en 18755 ; en mar. de Chambolle, 700 fr. Benzon ; en mar. de Hardy, 730 fr. voicin (1876) ; enfin en mar. de Thibaron-Joly, 1 200 fr. au cat. Morgand et Fatout. » Ce dernier étant le présent exemplaire, 1200 fr. or ! Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 fr. or.De la bibliothèque P. Brunet avec ex-libris.
26 vol. petit ou grand in-8 br. : [ Lot de 26 catalogues d'Exposition de la Bibliothèque Nationale ] Goethe 1749-1832. Exposition organisée pour commémorer le centenaire de la mort de Goethe, Editions des Bibliothèques Nationales de France, 1932 [ Avec : ] Pierre Corneille et le Théâtre de son temps. Exposition organisée pour la célébration du Troisième centenaire du Cid, Editions des Bibliothèques Nationales de France, 1936 [ Avec : ] Descartes. Exposition organisée pour le IIIe Centenaire du Discours de la Méthode, Bibliothèque nationale, 1937 [ Avec : ] Charles Péguy et les Cahiers de la Quinzaine, Bibliothèque nationale, 1950 [ Avec : ] Diderot et l'Encyclopédie, Exposition commémorative du deuxième centenaire de l'Encyclopédie, Bibliothèque nationale, 1950 [ Avec : ] Victor Hugo, Cent cinquantième anniversaire, Bibliothèque nationale, 1952 [ Avec : ] Prosper Mérimée, Exposition organisée pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de sa naissance, Bibliothèque nationale, 1953 [ Avec : ] Antoine de Saint-Exupéry. Exposition organisée pour le dixième anniversaire de sa mort, Bibliothèque nationale, 1954 [ Avec : ] Malherbe et les Poètes de son temps. Exposition organisée pour le quatrième centenaire de la naissance de Malherbe, Bibliothèque nationale, 1955 [ Avec : ] Charles Baudelaire. Exposition organisée pour le centenaire des Fleurs du Mal, Bibliothèque nationale, 1957 [ Avec : ] Paul Valéry, Bibliothèque nationale, 1956 [ Avec : ] Gustave Flaubert et Madame Bovary, Bibliothèque nationale, 1957 [ Avec : ] Léon Tolstoï. Exposition organisée pour le cinquantenaire de sa mort, Bibliothèque nationale, 1960 [ Avec : ] Théophile Gautier (1811-1872), Bibliothèque nationale, 1961 [ Avec : ] Blaise Pascal, 19623-1662, Bibliothèque nationale, 1962 [ Avec : ] Manon Lescaut à travers deux siècles, Bibliothèque nationale, 1963 [ Avec : ] Diderot 1713-1784, Bibliothèque nationale, 1963 [ Avec : ] Madame de Staël et l'Europe, Bibliothèque nationale, 1966 [ Avec : ] Benjamin Constant, Bibliothèque nationale, 1967 [ Avec : ] Jean Racine, Bibliothèque nationale, 1967 [ Avec : ] Paul Claudel, Bibliothèque nationale, 1967 [ Avec : ] Paul-Louis Courier, Bibliothèque nationale, 1972 [ Avec : ] Ernest Renan, Bibliothèque nationale, 1974 [ Avec : ] Saint-Simon ou "L'Observateur véridique", Bibliothèque nationale, 1976 [ Avec : ] George Sand. Visages du Romantisme, Bibliothèque nationale, 1977 [ Avec : ] Voltaire. Un homme, un siècle, Bibliothèque nationale, 1979 [ Avec : ] Gustave Flaubert. Exposition du Centenaire, Bibliothèque nationale, 1981-1982
Très intéressant ensemble de 26 catalogues d'exposition de la Bibliothèque Nationale de France, consacrés à des écrivains, et publiés de 1932 à 1981. Bon ensemble (une tache à une dos, une pliure à un dos, bons exemplaires par ailleurs). Prix du lot, non séparable.
Edition illustrée par Tony Johannot, précédée d'une notice historique de l'auteur par Jules Janin, 1 vol. grand in-8 reliure de l'époque demi-veau à coins vert, dos à 4 nerfs orné, double filet doré en mors et coins, Ernest Bourdin et Cie, Paris, s.d. [ 1839 ], 2 ff., VII-XII pp., 1 f., 344 pp. avec un frontispice, 18 planches hors texte tirées à part sur chine avant la lettre et deux faux-titres imprimés en or
Carteret évoque "un des beaux livres de la période romantique, illustré par Johannot ; c'est la seule édition intéressante de ce chef-d'oeuvre parue au début du XIXe". Exemplaire de premier tirage conforme aux indications de Brivois, avec le nom de "Manon Lescaut" en lettres blanches en page de titre (dans les réimpressions, il est en lettres pleines), bien complet du frontipisce, des 18 planches sur chine monté sur vélin et des deux faux-titres imprimés en or. Bon état (qq. rouss., petits frott. en coupes, petit frott. en coiffe sup., bon exemplaire par ailleurs). Brivois, 338 ; Carteret, III, 505