Paris, René julliard - sequana, 1943; in-12, 212 pp., broché, couverture illustr. Bon état avec 13 illustrations et une carte.
Reference : 201110638
Bon état avec 13 illustrations et une carte.
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C.N.R.S. - Jean Corbel ed. - P. Gabert et J. Masseport - G. Monjuvent - N. Fedoroff - A. Moign - L. Barbaroux - H. Geoffray - G. Delibrias - R. Muxart - R. Laurent
Reference : 87094
(1966)
Audin, Editeur à Lyon et C.N.R.S. - Centre National de la Recherche Scientifique Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1966 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, titre en noir grand In-8 1 vol. - 350 pages
quelques illustrations en noir et blanc, cartes, coupes géologiques, schémas, dont une carte de l'installation de la base française avec un schéma du bâtiment 1ere édition, 1966 "Contents, Chapitres : Jean Corbel : Pourquoi de nouvelles recherches polaires ? - Les français au Spitsberg - Expédition et base-laboratoire du C.N.R.S. - Le Spitsberg et ses voisins polaires - Recherches sur les climats du Spitsberg et leurs variations récentes - De l'extension maximale des glaciers dans la zone de mer de Barentz - Note sur les raids de l'Isfjord et de Laponie - Paysages de la Baie du Roi - Sols polygonaux et sols striés de la Baie du Roi - Datation au carbone 14 des terrasses maritimes de la Baie du Roi - P. Gabert et J. Masseport : Quelques aspects de la morphologie des versants du Spitsberg occidental - G. Monjuvent : Quelques observations sur le Quaternaire - N. Fedoroff : Les sols du Spitsberg occidental - A. Moign : Compte rendu de la mission de l'été 1964 - L. Barbaroux : De l'étude statistique des blocs erratiques, rive sud du Kongsfjord - H. Geoffray : Quelques données climatiques sur la Baie du Roi - Bilan hydrographique et bilan d'érosion du système du glacier Love est - Coupe verticale de température du glacier Love est - G. Delibrias : Laboratoire du radiocarbone du C.N.R.S. - Radioactivité de l'air et circulation atmosphérique - R. Muxart : Recherches de géochimie externe - Extrait du journal d'un chimiste - R. Laurent : Rapport technique sur le matériel et les constructions - Selon la présentation de Jean Corbel sur un autre ouvrage : ""Depuis plusieurs années, des expéditions financées par le C.N.R.S. (Centre national de la Recherche scientifique) sont organisées au nord du Spitsberg. Elles ont reçu le sigle administratif de R.C.P. 42 (Recherche coopérative sur Programme). Elles prennent une ampleur croissante. La composition et les sujets abordés au cours de cet été 1966 montrent toute la nouveauté de ces expéditions. Il faut les comparer aux expéditions polaires traditionnelles basées sur les transports par tracteurs très lourds et limitées, à cause de ces tracteurs, à l'étude des vastes inlandsis glaciaires plats ou à l'étude de la très haute atmosphère. Ces expéditions traditionnelles restent pratiquement sans chercheurs de catégorie A (niveau professeur de faculté ou titulaire d'un doctorat d'état) à cause de la longueur des séjours imposés ; elles ont généralement seulement un ou deux candidats à une thèse et des ingénieurs et techniciens télécommandés depuis Paris ou New York. L'expédition de la R.C.P. 42 en 1966 comprend : - pour le Spitsberg : 34 personnes dont 7 femmes, 10 chercheurs de catégorie A, 5 assistants de faculté faisant des thèses d'état sur le Spitsberg ; - pour le raid de comparaison en Laponie : 10 personnes dont 3 femmes, 5 chercheurs A. Les sujets traités s'écartent délibérément des études sur les inlandsis et sur la stratosphère, études faites avec le succès que l'on sait par les expéditions polaires de P.-E. Victor. La R.C.P. 42 est avant tout une expédition de naturalistes, au sens large du terme. Elle étudie l'influence du froid sur le milieu naturel (morphologie terrestre et littorale, hydrologie, glaciers de montagne, biologie animale, géochimie, géologie polaire, etc.). Elle veut familiariser un certain nombre de spécialistes français avec les problèmes de la taïga, de la toundra au sol profondément gelé, des montagnes alpines polaires, de la banquise littorale. Il était indispensable de ne point se contenter de répéter les travaux et les méthodes de nos prédécesseurs. La R.C.P. 42 a résolument ouvert de nouveaux secteurs de recherche avec des méthodes nouvelles. Nous fûmes entre autres les premiers à concevoir des observations s'étendant sur dix années pour étudier les glaciers polaires de type alpin. Nous fûmes également les premiers à utiliser à une grande échelle le scaphandre autonome pour l'étude des zones littorales de 0 à 50 m au-delà du 75e degré de latitude nord. Nous pensons être les premiers à expérimenter les traîneaux sur coussin d'air dans le monde polaire. Pourquoi te Spitsberg ? Parce que c'est la terre polaire la plus proche de la France. Si de France on se dirige droit vers le nord on passe au large de la côte ouest du Spitsberg. La Scandinavie, Laponie comprise, avec son climat anormalement doux pour la latitude, offre une route facile. On comprend que de tous temps, cette proximité relative ait attiré les Français. C'est en français qu'écrivait le découvreur du Spitsberg : Barentz. Ce sont des baleiniers français (de Dunkerque à Bayonne par la Bretagne) qui s'établirent sur ses côtes occidentales pour chasser, avec les autres baleiniers septentrionaux, les baleines géantes du Spitsberg (aujourd'hui disparues, mais qui devaient être le plus grand mammifère jamais connu). C'est pour soutenir ces baleiniers que Louis XIV envoya sa flotte de guerre par 80° de latitude nord pour écraser les Hollandais, et que le Spitsberg fut déclaré colonie française sous le nom d'Arctique François, avec une base fortifiée permanente dans le nord-ouest de l'île. Ces prétentions furent rapidement abandonnées au profit de la Norvège, mais durant tout le xixe et le début du xxe siècle des missions scientifiques effectuèrent des travaux. Ce sont elles par exemple qui levèrent la première carte régulière au 1/1. 000. 000e de la région nord-ouest à laquelle nous nous intéressons particulièrement. Pour nous, la première expédition en Laponie eut lieu en 1951, la première expédition au Spitsberg (3 personnes) en 1952. Les expéditions au nord du Spitsberg se continuent chaque été (à partir de mai) depuis 1963. La création de la R.C.P. 42 qui leur assure un cadre administratif, date du Tr janvier 1964. Pour assurer la sécurité et permettre un travail scientifique utile, nous avons construit en trois ans une base-laboratoire comportant quatre bâtiments principaux permanents et de nombreuses tentes temporaires, des bâtiments annexes en divers points des 350 km de côte qui constituent notre secteur. Nous disposons d'une vedette, avec trois pièces chauffées, pour la plongée et le transport des personnes dans les fjords (Baie du Roi, Baie de la Croix, Baie des Anglais), de petites barques légères qui malheureusement souffrent beaucoup des icebergs, d'un tracteur léger en voie de remplacement pour le transport du matériel."". - Spitzberg, en norvégien Spitsbergen, est une île de Norvège située dans le Svalbard, un archipel formant un territoire de ce pays. - Sur cette île est installée la réserve mondiale de semences du Svalbard, une énorme chambre froide et forte conservant des échantillons de l'ensemble des graines vivrières de la planète en vue de la conservation de la biodiversité. L'ancien village minier de Ny-Ålesund est aujourd'hui une cité scientifique internationale. La France y possède deux stations de recherche : la base Charles Rabot dans le village et la base Jean Corbel à cinq kilomètres à l'est du village, cette dernière (créée en 1964) étant la plus ancienne des stations scientifiques de l'archipel. (idem Wiki)" Légère pliure au coin supérieur de 2 pages, sans gravité, sinon bel exemplaire, très frais et propre - NB : Cette publication de 1966 sur les travaux de 1964-1965, orientée sur la géologie, conserve son actualité aujourd'hui avec le réchauffement climatique et les problèmes que cela génère dans les régions polaires.
C.N.R.S. - Jean Corbel ed. - P. Gabert et J. Masseport - G. Monjuvent - N. Fedoroff - A. Moign - L. Barbaroux - H. Geoffray - G. Delibrias - R. Muxart - R. Laurent
Reference : 87049
(1966)
Audin, Editeur à Lyon et C.N.R.S. - Centre National de la Recherche Scientifique Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1966 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, titre en noir grand In-8 1 vol. - 350 pages
quelques illustrations en noir et blanc, cartes, coupes géologiques, schémas, dont une carte de l'installation de la base française avec un schéma du bâtiment 1ere édition, 1966 "Contents, Chapitres : Jean Corbel : Pourquoi de nouvelles recherches polaires ? - Les français au Spitsberg - Expédition et base-laboratoire du C.N.R.S. - Le Spitsberg et ses voisins polaires - Recherches sur les climats du Spitsberg et leurs variations récentes - De l'extension maximale des glaciers dans la zone de mer de Barentz - Note sur les raids de l'Isfjord et de Laponie - Paysages de la Baie du Roi - Sols polygonaux et sols striés de la Baie du Roi - Datation au carbone 14 des terrasses maritimes de la Baie du Roi - P. Gabert et J. Masseport : Quelques aspects de la morphologie des versants du Spitsberg occidental - G. Monjuvent : Quelques observations sur le Quaternaire - N. Fedoroff : Les sols du Spitsberg occidental - A. Moign : Compte rendu de la mission de l'été 1964 - L. Barbaroux : De l'étude statistique des blocs erratiques, rive sud du Kongsfjord - H. Geoffray : Quelques données climatiques sur la Baie du Roi - Bilan hydrographique et bilan d'érosion du système du glacier Love est - Coupe verticale de température du glacier Love est - G. Delibrias : Laboratoire du radiocarbone du C.N.R.S. - Radioactivité de l'air et circulation atmosphérique - R. Muxart : Recherches de géochimie externe - Extrait du journal d'un chimiste - R. Laurent : Rapport technique sur le matériel et les constructions - Selon la présentation de Jean Corbel sur un autre ouvrage : ""Depuis plusieurs années, des expéditions financées par le C.N.R.S. (Centre national de la Recherche scientifique) sont organisées au nord du Spitsberg. Elles ont reçu le sigle administratif de R.C.P. 42 (Recherche coopérative sur Programme). Elles prennent une ampleur croissante. La composition et les sujets abordés au cours de cet été 1966 montrent toute la nouveauté de ces expéditions. Il faut les comparer aux expéditions polaires traditionnelles basées sur les transports par tracteurs très lourds et limitées, à cause de ces tracteurs, à l'étude des vastes inlandsis glaciaires plats ou à l'étude de la très haute atmosphère. Ces expéditions traditionnelles restent pratiquement sans chercheurs de catégorie A (niveau professeur de faculté ou titulaire d'un doctorat d'état) à cause de la longueur des séjours imposés ; elles ont généralement seulement un ou deux candidats à une thèse et des ingénieurs et techniciens télécommandés depuis Paris ou New York. L'expédition de la R.C.P. 42 en 1966 comprend : - pour le Spitsberg : 34 personnes dont 7 femmes, 10 chercheurs de catégorie A, 5 assistants de faculté faisant des thèses d'état sur le Spitsberg ; - pour le raid de comparaison en Laponie : 10 personnes dont 3 femmes, 5 chercheurs A. Les sujets traités s'écartent délibérément des études sur les inlandsis et sur la stratosphère, études faites avec le succès que l'on sait par les expéditions polaires de P.-E. Victor. La R.C.P. 42 est avant tout une expédition de naturalistes, au sens large du terme. Elle étudie l'influence du froid sur le milieu naturel (morphologie terrestre et littorale, hydrologie, glaciers de montagne, biologie animale, géochimie, géologie polaire, etc.). Elle veut familiariser un certain nombre de spécialistes français avec les problèmes de la taïga, de la toundra au sol profondément gelé, des montagnes alpines polaires, de la banquise littorale. Il était indispensable de ne point se contenter de répéter les travaux et les méthodes de nos prédécesseurs. La R.C.P. 42 a résolument ouvert de nouveaux secteurs de recherche avec des méthodes nouvelles. Nous fûmes entre autres les premiers à concevoir des observations s'étendant sur dix années pour étudier les glaciers polaires de type alpin. Nous fûmes également les premiers à utiliser à une grande échelle le scaphandre autonome pour l'étude des zones littorales de 0 à 50 m au-delà du 75e degré de latitude nord. Nous pensons être les premiers à expérimenter les traîneaux sur coussin d'air dans le monde polaire. Pourquoi te Spitsberg ? Parce que c'est la terre polaire la plus proche de la France. Si de France on se dirige droit vers le nord on passe au large de la côte ouest du Spitsberg. La Scandinavie, Laponie comprise, avec son climat anormalement doux pour la latitude, offre une route facile. On comprend que de tous temps, cette proximité relative ait attiré les Français. C'est en français qu'écrivait le découvreur du Spitsberg : Barentz. Ce sont des baleiniers français (de Dunkerque à Bayonne par la Bretagne) qui s'établirent sur ses côtes occidentales pour chasser, avec les autres baleiniers septentrionaux, les baleines géantes du Spitsberg (aujourd'hui disparues, mais qui devaient être le plus grand mammifère jamais connu). C'est pour soutenir ces baleiniers que Louis XIV envoya sa flotte de guerre par 80° de latitude nord pour écraser les Hollandais, et que le Spitsberg fut déclaré colonie française sous le nom d'Arctique François, avec une base fortifiée permanente dans le nord-ouest de l'île. Ces prétentions furent rapidement abandonnées au profit de la Norvège, mais durant tout le xixe et le début du xxe siècle des missions scientifiques effectuèrent des travaux. Ce sont elles par exemple qui levèrent la première carte régulière au 1/1. 000. 000e de la région nord-ouest à laquelle nous nous intéressons particulièrement. Pour nous, la première expédition en Laponie eut lieu en 1951, la première expédition au Spitsberg (3 personnes) en 1952. Les expéditions au nord du Spitsberg se continuent chaque été (à partir de mai) depuis 1963. La création de la R.C.P. 42 qui leur assure un cadre administratif, date du Tr janvier 1964. Pour assurer la sécurité et permettre un travail scientifique utile, nous avons construit en trois ans une base-laboratoire comportant quatre bâtiments principaux permanents et de nombreuses tentes temporaires, des bâtiments annexes en divers points des 350 km de côte qui constituent notre secteur. Nous disposons d'une vedette, avec trois pièces chauffées, pour la plongée et le transport des personnes dans les fjords (Baie du Roi, Baie de la Croix, Baie des Anglais), de petites barques légères qui malheureusement souffrent beaucoup des icebergs, d'un tracteur léger en voie de remplacement pour le transport du matériel."". - Spitzberg, en norvégien Spitsbergen, est une île de Norvège située dans le Svalbard, un archipel formant un territoire de ce pays. - Sur cette île est installée la réserve mondiale de semences du Svalbard, une énorme chambre froide et forte conservant des échantillons de l'ensemble des graines vivrières de la planète en vue de la conservation de la biodiversité. L'ancien village minier de Ny-Ålesund est aujourd'hui une cité scientifique internationale. La France y possède deux stations de recherche : la base Charles Rabot dans le village et la base Jean Corbel à cinq kilomètres à l'est du village, cette dernière (créée en 1964) étant la plus ancienne des stations scientifiques de l'archipel. (idem Wiki)" légères traces de pliures aux coins des plats de la couverture qui reste en bon état, tampon de particulier au coin supérieur droit du plat supérieur, petite déchirure sur la gauche du bas du plat supérieur, sans manques (cela affecte le bas des 9 premières pages), intérieur propre, papier à peine jauni, pliure au coin inférieur des 8 premières pages, cela reste un bon exemplaire, augmenté d'un envoi autographe signé, sans doute de Jean Corbel à un collègue spéléologiste. - NB : Cette publication de 1966 sur les travaux de 1964-1965, orientée sur la géologie, conserve son actualité aujourd'hui avec le réchauffement climatique et les problèmes que cela génère dans les régions polaires.
Paris, Levraut, Schoell, 1804. 3 volumes in-8 , reliure d’attente de xliv-320pp./xiv-429pp./382pp.-vi, et 1 Atlas in-4 relié demi cuir comprenant 7 pp., 1 portrait gravé ,26 planches gravée sur cuivre et une carte , texte : reliure avec défauts, manques au dos ,manque la page de titre tome 1 ,inversion des étiquettes (tome 2 et 3) , réparation au titre , tome 2 ,petites rousseurs tome 3, non rogné , Atlas , manque au dos , dos cassé , mouillure en fin d’ouvrage ,tâches et réparation à la carte
1ère édition française de ce texte paru en 1802. Récit de voyage effectué dans les années 1798-1799. Le naturaliste et explorateur Joseph ACERBI fut le premier à décrire le sauna finlandais et à utiliser ce mot. En 1799 une petite expédition part de Stockholm pour rejoindre le Cap Nord, en essayant une route complètement différente par rapport aux parcours normalement suivis par les voyageurs : traverser le golfe glacé de Botnie sur un traîneau, arriver à Turku et remonter le long de la côte finlandaise jusqu’à Tornio, reprendre le parcours « vertical » traditionnel pour traverser la Laponie et rejoindre Hammerfest et le Cap Nord. Les trois gentilshommes qui participent à cette prouesse sont deux italiens et un suédois : Giuseppe Acerbi (1773 – 1846), le grand voyageur de Mantoue, Bernardo Bellotti, son ami qui préférera s’arrêter à Tornio, et Anders Fredrik Skjöldebrand (1757 – 1834), officier, historien et mémorialiste. Giuseppe Acerbi est un explorateur, un naturaliste, un archéologue, un diplomate . "Les récits de la Finlande, peu visitée par les voyageurs, et les renseignements complémentaires sur la Laponie contenus dans cet ouvrage, lui confèrent une grande valeur." , Graesse I, 12. Cox I, 187.
1971 paris, Ecole des Loisirs (Collection "Visages de l'Homme"), 1971, in 8° oblong, cartonnage illustré de l'éditeur, 96 pages.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
GAIMARD (Paul) ,LOTTIN (V.),MARMIER (X.) ,BRAVAIS (A.),ROBERT (E.), ANGLÉS (R.) , MARTINS (Ch.) , BIARD (Fr.) ,VAHL (J) , LAESTADIUS (L.L.) ,DUROCHER (J.) ,SILJERSTRÖM (P.)(sv) , BOECK (Chr.) ,etc ...
Reference : PHO-1524
(1843)
Paris, Arthus Bertrand, s.d. (1842-1845). 11 volumes grand in-8 (18, 13 volumes de texte et 5 atlas), relié demi veau aubergine, dos lisse avec titre et tomaison, étiquette au dos, supra libri effacés aux plats, coins usés, dos avec manque (géologie, minéralogie), dos manquant (histoire de la Scandinavie), - Relation du voyage par X. Marmier, 2 vol. (374 pp., 1 pl. ; 458 pp.) - Magnétisme terrestre par V. Lottin, A. Bravais : 3 vol. (563 pp. plus errata ; 448 pp. ; 297 pp. plus table générale détaillée des planches.) - Aurores boréales par V. Lottin, A. Bravais 1 vol. (566 pp., avec 42 figures in texte.) - Géologie, par E. Robert, 2 vol. en 1, (4), 210 pp. ; (4), 308 pp.) - Géologie, Minéralogie par J. Durocher, 1 vol. (482 pp.) - Astronomie et Hydrographie, par V. Lottin, A. Bravais… 1 vol. (531 pp.) - Littérature scandinave, par X. Marmier : 1 vol. (557 pp.) - Histoire de la Scandinavie, par X. Marmier, 1 volume (515 pp.)
11 volumes de texte sur 13 de l’expédition scientifique dirigée par Paul Gaimard. Le voyage se décompose en quatre campagnes d'été successives et se centre rapidement sur l'exploration de l'Islande. Un vaste programme scientifique est établi portant sur l'histoire naturelle, la géologie, la médecine, la météorologie, la physique, l'astronomie, les langues et les littératures. Ainsi, de mai à septembre 1835, la Recherche patrouille entre l'Islande et le Cap Farewell. Gaimard et le géologue Eugène Robert débarquent en Islande le 1er juillet 1835 et y restent jusqu'au 19 août. Ils explorent toute l'île, visitent Reykjavik qui n'est alors qu'un village de pêcheurs, les fjords puis les terres volcaniques de l'intérieur. Ils font l'ascension du Snæfellsjökull puis regagnent Reykjavik par les geysers du district de Thingvallir. À leur retour en France, Gaimard et Robert présentent au ministre de la guerre Guy-Victor Duperré leurs collections ramenées d'Islande et les résultats de leurs travaux de botanique, de géologie, d'ethnologie, de météorologie et de physique du globe. Duperré conçoit alors, aux vues des résultats, une nouvelle expédition scientifique en Islande pour compléter les découvertes qu'il a jugées exceptionnelles. Gaimard embarque donc de nouveau sur la Recherche en mai 1836, avec Eugène Robert, mais aussi Victor Lottin, ancien des voyages de Duperrey et de Dumont d'Urville, Auguste Mayer (peintre), Raoul Anglès (météorologue), Louis Bevalet (zoologiste et peintre d'histoire naturelle) et Xavier Marmier, chargé des langues et littératures islandaises. Les scientifiques explorent ainsi toute l'Islande de juin à septembre 1836 alors que la Recherche continue vers le Groenland. La première ascension de l'Hekla est réussie et la plupart des autres volcans de l'île sont reconnus. Les explorateurs atteignent les côtes nord et est et poussent jusqu'au Vopnafjörður, lieu des derniers messages envoyés par Blosseville. Pendant ce temps, la Recherche explore les côtes du Groenland jusqu'à Frederikshaab. Le genre de vie des Esquimaux est étudié et de nombreux relevés hydrographiques effectués, pour faciliter la navigation dans les mers polaires. De même, la formation des glaces est analysée. En 1838-1839, la même commission scientifique est envoyée par le ministre de la Marine Claude du Campe de Rosamel explorer la Laponie, les Féroé et le Spitzberg. Les rejoignent de nouveaux membres: Jens Vahl, Charles Frédéric Martins, Lars Levi Laestadius, Auguste Bravais, Joseph Durocher, Per Siljeström et Christian Boeck. Les campagnes bénéficient d'instructions détaillées de François Arago, Alexander von Humboldt, Élie de Beaumont, Geoffroy Saint-Hilaire, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, Alexandre Brongniart (sciences physiques et naturelles), Victor Cousin, François-Auguste Mignet, Pierre-Paul Royer-Collard, Jacques-Joseph Champollion ou Jean-Jacques Ampère (sciences humaines). À son retour, Gaimard prend une part très importante dans les publications consécutives aux voyages de l’Uranie, de l'Astrolabe et de la Recherche. Membre correspondant de l'Académie de médecine, il reçoit de l'Académie des sciences le prestigieux prix Monthyon9 et quitte le service actif en mars 1848.P1-8