Paris, Club du livre du mois - collection chefs d'oeuvre d'hier et d'aujourd'hui, 1955; grand in-12, cartonnage de l'éditeur avec son rhodoide. Très bon état - exemplaire n°9.
Reference : 201006517
Très bon état - exemplaire n°9.
Librairie Lire et Chiner
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Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1925. Un vol. au format in-12 (188 x 118 mm) de xii - 356 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné La Vallière à coins, filets dorés portés sur les plats, dos lisse orné d'un filet d'encadrement doré, larges fleurons dorés, fleuron figuratif mosaïqué au centre, filets dorés, frises à la grecque mosaïquées, titre doré, tête dorée sur témoins, couvertures conservées.
Exemplaire revêtu d'une délicate reliure mosaïquée ; signée Flammarion. ''Editeur, Flammarion avait un atelier de reliure-main à Paris qui fut crée en 1909 et resta en activité jusqu'en 1956. Les reliures signées Flammarion et Vaillant sortent de cet atelier''. (in Fléty). L'ouvrage s'agrémente de nombreuses tout autant que délicates compositions en plusieurs tons de Notor. ''A qui l'on doit des dessins d'après des vases grecs et a illustré Aristophane, Bertheroy, Champsaur ou encore Louys''. (in Osterwalder). ''Devançant Marcel Schwob dont Les Vies imaginaires paraîtront en 1896, Louÿs introduit son ouvrage par une biographie érudite de la poétesse grecque dont il prétend publier l'oeuvre lyrique. Contemporaine et amie de Sapho - dont elle partage les goûts - Bilitis s'exprime dans un langage précieux qui se rattache plus à la fin du Parnasse français qu'à l'alexandrinisme hellénique. La première partie de l'oeuvre de Louÿs fait penser au roman de Longus et se plaît à décrire les amours de Bilitis pour le berger Lykas. Cependant, il y a de la ''nymphomanie'' chez Bilitis... Apparaît alors rapidement le thème lesbien, décliné dans les deux dernières parties. Avant que Bilitis ne devienne pareille à une vieille parque en quelque sorte. Et celle-ci de déclarer : ''Et maintenant sur les pâles prairies d'asphodèles, je me promène, ombre impalpable, et le souvenir de ma vie terrestre est la joie de ma vie souterraine''. (in Pia). Ostervalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 859 - Pia, Dictionnaire des oeuvres érotiques, p. 96 - Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 71. Papier légèrement oxydé. Nonobstant, très belle condition.
Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1916. Un vol. au format in-12 (188 x 118 mm) de 2 ff. n.fol., xii - 356 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné et glacé tabac, filet gras vertical à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles filets verticaux dorés, filets dorés, larges fleurons quadrilobés à froid percés de points dorés, petite pièce de mosaïque de maroquin taupe, roulette dorée sur les nerfs, titre doré, tête dorée.
Exemplaire revêtu d'une délicate reliure mosaïquée Art Déco.. L'ouvrage s'agrémente de nombreuses tout autant que délicates compositions en plusieurs tons de Notor. ''A qui l'on doit des dessins d'après des vases grecs et a illustré Aristophane, Bertheroy, Champsaur ou encore Louys''. (in Osterwalder). ''Devançant Marcel Schwob dont Les Vies imaginaires paraîtront en 1896, Louÿs introduit son ouvrage par une biographie érudite de la poétesse grecque dont il prétend publier l'oeuvre lyrique. Contemporaine et amie de Sapho - dont elle partage les goûts - Bilitis s'exprime dans un langage précieux qui se rattache plus à la fin du Parnasse français qu'à l'alexandrinisme hellénique. La première partie de l'oeuvre de Louÿs fait penser au roman de Longus et se plaît à décrire les amours de Bilitis pour le berger Lykas. Cependant, il y a de la ''nymphomanie'' chez Bilitis... Apparaît alors rapidement le thème lesbien, décliné dans les deux dernières parties. Avant que Bilitis ne devienne pareille à une vieille parque en quelque sorte. Et celle-ci de déclarer : ''Et maintenant sur les pâles prairies d'asphodèles, je me promène, ombre impalpable, et le souvenir de ma vie terrestre est la joie de ma vie souterraine''. (in Pia). Ostervalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 859 - Pia, Dictionnaire des oeuvres érotiques, p. 96. Discrets frottements au dos. Très rares rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
Imprimé à Mitylène pour les amis de Bilitis [Paris: P. Bouchet], 1929. Volume petit in-4 (24,5 x 19,5 mm) relié en plein maroquin mosaïqué, doublé et décoré, étui. - 62 COMPOSITIONS GRAVÉES SUR BOIS EN COULEURS DE GEORGE BARBIER dont un frontispice et 6 à pleine page, 24 sujets à mi-page et de nombreuses lettrines et culs-de-lampe. - PREMIÈRE ÉDITION INTÉGRALE de ces 22 chansons, publiée pour le compte de Louis Barthou, Jacques André et Georges Miguet. Réalisé en 1929, période où le talent de l'artiste était alors à son apogée, ce livre est l'une des productions les plus importantes des années trente. - LE LIVRE LE PLUS RARE DE GEORGE BARBIER TIRÉ SEULEMENT À 25 EXEMPLAIRES. Un des 20 sur papier vélin filigrané au titre de l'ouvrage, celui-ci, non numéroté mais d'une prestigieuse provenance, est augmenté d' UNE SUITE COMPLÈTE DU TRAIT EN BRUN/ROUGE SUR JAPON. La suite tirée à 5 ou 6 ex. comprend également l' illustration des couvertures et une planche inédite. La reliure à décor d'attributs érotiques a été commanditée à Charles Septier par le bibliophile Beauvillain. Avec son ex-libris gravé : "Et BEAUVILLAIN ? / toujours il vous aime". SUPERBE EXEMPLAIRE RELIÉ EN PLEIN MAROQUIN DOUBLÉ MOSAÏQUÉ DE L'ÉPOQUE. - Références : Carteret Illustrés IV, 251 ; Dutel II, 1183 ; Pia Enfer 201-203. - Notes : Les Chansons de Bilitis sont l’œuvre la plus célèbre de Pierre Louÿs (1870-1925) qui s'est ici amusé à monter une petite mystification, faisant croire qu'il s'agissait d'un véritable document historique retrouvé, les œuvres d'une contemporaine de Sappho, dont il ne nous reste que quelques bribes de poèmes… Il n'a pas même négligé de citer de vrais ouvrages savants issus de l'industrieuse université allemande, d'inventer des découvertes archéologiques, et de multiplier les évidences pour donner du corps à son invention. Elle a eu le bonheur d'attraper quelques érudits enthousiastes, professeurs d'université offrant leurs services pour améliorer la traduction ! Bilitis est même devenu un nom commun, comme Sapho. "Je voulais entendre Le rire de Sappho Et la voix de Sa lyre Ce qui me parvint fut Le marmonnement moustachu Des grammairiens Des ptérodactyles grecs Et des dodos victoriens". Il s'agit en fait d'un pastiche, mélangeant bribes saphiques, épigrammes de l'Anthologie Grecque, et de tout ce que peuvent offrir Alciphron (Lettres de pêcheurs, de paysans, de parasites et d'hétaïres), La Pastorale de Daphnis et Chloé de Longus, Lucien et tous les romans grecs... Au final, on a plus d'une centaine de poèmes suggestifs et ingénieux, fruit de la malicieuse imagination et de l'art imitatif de l'auteur. Ce n'est pas mal du tout, mais quand même: c'était bien trop beau pour être vrai ! L'introduction : Vie de Bilitis, est excellente, et remplit parfaitement son office… "Bilitis naquit au commencement du sixième siècle avant notre ère, dans un village de montagnes situé sur les bords du Mélas, vers l’orient de la Pamphylie. Ce pays est grave et triste, assombri par des forêts profondes, dominé par la masse énorme du Taurus ; des sources pétrifiantes sortent de la roche ; de grands lacs salés séjournent sur les hauteurs, et les vallées sont pleines de silence. Elle était fille d’un Grec et d’une Phénicienne. Elle semble n’avoir pas connu son père, car il n’est mêlé nulle part aux souvenirs de son enfance. Peut-être même était-il mort avant qu’elle ne vînt au monde. Autrement on s’expliquerait mal comment elle porte un nom phénicien que sa mère seule lui put donner. Sur cette terre presque déserte, elle vivait d’une vie tranquille avec sa mère et ses sœurs. D’autres jeunes filles, qui furent ses amies, habitaient non loin de là. Sur les pentes boisées du Taurus, des bergers paissaient leurs troupeaux. Le matin, dès le chant du coq, elle se levait, allait à l’étable, menait boire les animaux et s’occupait de traire leur lait. Dans la journée, s’il pleuvait, elle restait au gynécée et filait sa quenouille de laine. Si le temps était beau, elle courait dans les champs et faisait avec ses compagnes mille jeux dont elle nous parle. Bilitis avait à l’égard des Nymphes une piété très ardente. Les sacrifices qu’elle offrait, presque toujours étaient pour leur fontaine. Souvent même elle leur parlait, mais il semble bien qu’elle ne les a jamais vues, tant elle rapporte avec vénération les souvenirs d’un vieillard qui autrefois les avait surprises. La fin de son existence pastorale fut attristée par un amour sur lequel nous savons peu de chose bien qu’elle en parle longuement. Elle cessa de le chanter dès qu’il devint malheureux. Devenue mère d’un enfant qu’elle abandonna, Bilitis quitta la Pamphylie, d’une façon assez mystérieuse, et ne revit jamais le lieu de sa naissance. Nous la retrouvons ensuite à Mytilène où elle était venue par la route de mer en longeant les belles côtes d’Asie. Elle avait à peine seize ans, selon les conjectures de M. Heim qui établit avec vraisemblance quelques dates dans la vie de Bilitis, d’après un vers qui fait allusion à la mort de Pittakos. Lesbos était alors le centre du monde…" - ENGLISH DESCRIPTION : Pierre Loüys- George Barbier : LES CHANSONS DE BILITIS. Seul texte véritable et complet. Imprimé à Mitylène pour les amis de Bilitis, 1929. Small 4to. (246 x 192 mm). pp. (iv), 56, (i), (i). Wood-engraved colour frontispiece, printed title in various colours with colour wood-engraved vignette and Louÿs test in three sections ('Bucoliques en Pamphylie', 'Elegies à Lesbos' and 'Epigrammes dans lIle de Chypre') illustrated with 60 wood-engraved illustrations by Pierre Bouchet after George Barbier, 54 in colour, seven full-page, 24 decorating the text, the remainder culs-de-lampes or vignettes, final leaf with justification and achevé d'imprimer; three-line initials in colour against gilt background throughout as well as numerous head- and tail-pieces and initial letters, verse numbering in gilt in Roman numerals, text in capitals ruled throughout and two additional wood-engravings for the wrappers; this copy with the additional suite printed in outline in bistre on Japon including the cover illustrations and a "planche refusée" in black. Our copy is not numbered but comes from a important collector and provenance with ex-libris. Full contemporary emerald crushed morocco by Charles Septier with his signature gilt, front and rear boards ruled in gilt to surround a decorative border of inlaid jade morocco with gilt Greek key pat-tern around curvilinear jade morocco surround with gilt roll tool for a central vignette with argent disc supported by lamp tools, banded spine in five compartments with gilt titles and elaborate decorative tooling, doublures of tan morocco with gilt surrounding an inner border of red and black inlaid morocco, central inlaid circular medallions illustrating vignettes from the book in colour morocco, gilt floral, foliate, phallic and vulvic tools at corners, patterned silk guards, marbled endpapers, board edges ruled in gilt, original wrappers with gilt illustration and backstrips preserved, a.e.g., matching morocco-edged wool-lined marbled board slipcase. The binding was commissioned by Beauvillain as he had commissioned other bindings from Septier and that his ex libris is bound in as a full sheet rather than pasted on one of the pages. Provenance: leaf with engraved ex-libris of Robert Beauvillain by Jouas bound in with the text: "Et BEAUVILLAIN ? / toujours il vous aime". - BARBIER'S RAREST BOOK, Les Chansons de Bilitis, bound by Septier and with the very rare additional suite. From the edition limited to 25 copies on vélin d'Arches only, this copy also with the very rare suite printed in outline in bistre on Japon of which very few copies were printed. Also with an extra unpublished full page print in bistre bound in the suite. The rarest and most recherché and erotic work by George Barbier. The magnificent binding by Septier features phallic and vulvic tools to the doublures and a central circular vignette to each: that for the front doublure is after the illustration for the second poem Je me suis dévêtue pour monter a un arbre ... ); that for the rear is after the twenty-third (D'abord je n'ai pas répon-du ... ). First published in Paris in 1894, this purports to be translations of poems by a woman named Bilitis, a contemporary and ac-quaintance of Sappho. This caused a sensation, not only because finding an intact cache of poems from a completely unknown Greek poet circa 600 B.C. would be a miracle, but because of its open and sensitive exploration of lesbian eroticism. Actually Bilitis never existed. The poems were a clever forgery by Pierre Louÿs -- the "translator"; to lend weight, he had even included a bibliogra-phy with bogus supporting works. Louÿs actually did have a good command of the classics, and he salted Bilitis with a number of quotations from real poets, including Sappho, to make it even more convincing. (J. B. Hare). They [Barbier's Les Chansons de Bilitis and Aphrodite] are celebrations of the ancient gods and their freedom from taboo. Bar-bier's illustrations reveal this world in full flower ... When reality and imagination fused, not only was it possible to travel freely wherever you liked, it was also possible to encounter ancient gods and fairies. Art Deco mixed old and new in previous unseen ways ... In his glass, Barbier mixed an uncanny cocktail of neoclassic and modern. (Hiroshi Unno) [Carteret Illustrés IV, 251; Dutel 1183; not in Unno].
Exemplaire parfait. Rarissime.
Paris, Société du Mercure de France, 5, rue de l'Echaudé-Saint-Germain,1898 (achevé d'imprimé 1897), 1 volume in-4 de 250x205 mm environ, 2ff.blancs, 336 pages, 1f. (achevé d'imprimer), 1f.blanc, reliure demi-vélin à coins crème et cartonnage marbré, couvertures et dos conservés, feuillets non rognés.. Edition en partie originale (EO 1895), plusieurs pièces ayant été changées. Mouillures sur le dernier plat, tranches et gardes insolées, bordures des feuillets à grandes marges brunies et fendillées. Exemplaire N° 21, un des 40 exemplaires sur Hollande Van Gelder, numérotés de 20 à 59, orné d'un portrait de Bilitis dessiné par P. Albert Laurens d'après le buste polychrôme du Musée du Louvre.
Les Chansons de Bilitis est une uvre poétique publiée en 1894. L'ouvrage se donne comme une traduction du grec, due à Pierre Louÿs, de l'uvre d'une poétesse antique du nom de Bilitis, à laquelle sont attribués ces poèmes érotiques et passionnés. L'ouvrage est précédé d'une Vie de Bilitis, retracée par le traducteur et accompagnées de plusieurs pages de notes. En fait, les poèmes sont bien de la main de Pierre Louÿs. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Les chansons de Bilitis de Pierre Louys, traduites du grec chez Fasquelle, Éditeurs, collection Le rayon d'honneur en 1946. Édition originale numérotée 2360/3000 sur vélin blanc. Le livre est illustré d'Albert Gaeng. Le livre mesure 14x20 cm et pèse 0,300 kg (c) pour 188 pages. Reliure d'éditeur souple, Broché. Le livre est en très bon état.
« Dans une société où les maris sont la nuit si occupés par le vin et les danseuses, les femmes devaient fatalement se rapprocher et trouver entre elles la consolation de leur solitude. De là vint qu'elles s'attendrirent à ces amours délicates, auxquelles l'antiquité donnait déjà leur nom, et qui entretiennent, quoi qu'en pensent les hommes, plus de passion vraie que de vicieuse recherche. Alors Sapphô était encore belle. Bilitis l'a connue, et nous parle d'elle sous le nom de Psappha qu'elle portait à Lesbos. Sans doute ce fut cette femme admirable qui apprit à la petite Pamphylienne l'art de chanter en phrases rythmées, et de conserver à la postérité le souvenir des êtres chers. [...] elle nous a laissé en une trentaine d'élégies l'histoire de son amitié avec une jeune fille de son âge qui se nommait Mnasidika, et qui vécut avec elle. Déjà nous connaissons le nom de cette jeune fille par un vers de Sappô où sa beauté est exaltée : mais ce nom même était douteux, et Bergk était près de penser qu'elle s'appelait simplement Mnaïs. Les chansons qu'on lira plus loin prouvent que cette hypothèse doit être abandonnée. [...] Le jour où elle cessa d'être aimée, elle cessa d'écrire, dit-elle. Pourtant il est difficile d'admettre que les chansons de Pamphylie aient été écrites à l'époque où elles furent vécues. Comment une petite bergère de montagne eût-elle appris à scander ses vers selon les rythmes difficiles de la tradition éolienne ? On trouvera plus vraisemblable que, devenue vieille, Bilitis se plut à chanter pour elle-même les souvenirs de sa lointaine enfance... » Pierre Louÿs.