Paris, Calmann Lévy, 1947; in-8, 225 pp., broché.
Reference : 200906701
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État : Bon état - Année : 1922 - Format : in 4° - Pages : 294pp - Editeur : La Connaissance - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Exemplaire numéroté sur pur fil Lafuma. Dos très légèrement jauni. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/ernest-renan/4517-souvenirs-d-enfance-et-de-jeunesse?lrb
Ernest Renan est né en Bretagne à Tréguier. Il restera toute sa vie attaché à sa petite patrie et gardera la nostalgie d'une enfance bercée par les vieux récits celtiques, sur la ville d'Is notamment, et par son éducation religieuse. Ecrit au soir de sa vie, en 1883, cet ouvrage est moins le récit de sa jeunesse qu'une suite de réflexions et de pensées sur les traditions de la Bretagne profonde. ˮLes Souvenirs d'Enfance n'ont pas la prétention de former un récit complet et suivi. Ce sont, presque sans ordre, les images qui me sont apparues et les réflexions qui me sont venues à l'esprit, pendant que j'évoquais ainsi un passé vieux de cinquante ans...On écrit de telles choses pour transmettre aux autres la théorie de l'univers qu'on porte en soi. La forme de Souvenirs m'a paru commode pour exprimer certaines nuances de pensée que mes autres écrits ne rendaient pas. Je ne me suis nullement proposé de fournir des renseignements par avance à ceux qui feront sur moi des notices ou des articles.ˮ Belle édition, illustrée par G. Zévort (hors-textes et bandeaux), avec un émouvant portrait de l'auteur en frontispice dessiné par Ary Renan (son fils) et de charmantes lettrines colorisées. Un des 980 exemplaires numérotés (n°671) sur pur fil Lafuma.
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Plon, 1922-1924, 2 vol. in-12, lii-270 et xxviii-250 pp, 1er volume traduit de l'allemand par Mme H. Pernot, 2e volume écrit directement en français, préfaces et notes de Marcel Dunan, 4 portraits hors texte, brochés, dos consolidé avec un film transparent autocollant au 1er volume, dos proprement restauré au second, bon état, envoi a.s. de la traductrice au 1er volume
Petite-fille du fameux chancelier, épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, la Princesse Pauline de Metternich fait rapidement la conquête de l'Empereur Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie. Elle évolue dans ce milieu de la cour en triomphatrice, grâce à son esprit, son affabilité et aussi son élégance qui créa la mode à Paris. La charmante princesse, « la jolie laide » comme l'appelaient ses amis, fait revivre dans ses Souvenirs toute une époque et un milieu... Tout est noté, les rencontres avec les princes et les princesses de la cour, les écrivains, les compositeurs (elle a une réeelle affection pour Wagner). Erudite et avide d'apprendre, elle organisa des salons littéraires qui eurent un réel succès. Elle raconte les scandales, comment faire évoluer le protocole à la cours, etc. Pauline n'a pas son pareil pour rire des défauts de ses contemporaines. Le souvenir d'un voyage sur la “Mouette”, bateau impérial reste dans les mémoires et surtout comment ces dames n'arrivaient pas à supporter les voyages en train pour aller à Compiègne ou Fontainebleau... — La princesse Pauline de Metternich, belle-fille et petite-fille du chancelier, écrit dans ses mémoires {Souvenirs d'enfance et de jeunesse, p. 31), en parlant du séjour du chancelier à Bruxelles : « Le roi Léopold de Belgique appartenait aux visiteurs les plus assidus et venait volontiers chercher conseil auprès du prince de Metternich. On sait qu'il était considéré comme le médiateur de tous les Cabinets. Grand-père affirmait qu'il était un des meilleurs diplomates qu'il ait rencontrés. Très circonspect, très prudent et rusé à l'extrême ». — "La princesse Pauline de Metternich, petite-fille et belle-fille du célèbre chancelier, avait épousé son propre oncle, Richard de Metternich, qui fut ambassadeur d'Autriche à Paris de 1859 à 1871. A la cour de Napoléon III et dans la haute société parisienne, la princesse se rendit célèbre par son esprit de conversation, son enjouement, sa vivacité. Elle vécut longtemps. Elle est morte le 28 septembre 1921. Elle a laissé, en français, des souvenirs que M. Marcel Dunan vient de publier. Ces pages, dans le goût du XVIIIe siècle et du prince de Ligne, sont charmantes. Observatrice intelligente et sans méchanceté, la princesse de Metternich a tracé, au jour le jour, un tableau de la cour de Napoléon III, en forme d'anecdotes, qui ont toutes un air de vérité. On sent que ce sont de loyales impressions et instantanées. L'auteur voit en beau, par amitié. Mais il suffit d'effacer en esprit certaines épithètes laudatives pour s'apercevoir que c'est un témoignage aussi impartial qu'il était possible de l'attendre d'un tel témoin. Ce livre a donc une valeur historique. C'est une contribution à l'histoire politique du Second Empire, et aussi à l'histoire morale de la société officielle et polie à cette époque. Lecture amusante, et qu'on ne peut quitter quand on l'a commencée. Le ton devient plus grave à la fin. C'est la déclaration de guerre, c'est la guerre, c'est la chute de l'empire, c'est la fuite de l'impératrice, que la princesse raconte après tant d'autres, mais avec quelques détails nouveaux. Sur la confiance en la victoire que la princesse vit alors, sinon chez Napoléon III lui-même, du moins dans son entourage, sur cette confiance qu'elle ne partageait pas, elle donne des détails qu'aujourd'hui on ne peut lire sans mélancolie. Si Napoléon Ill avait des illusions, il les perdit dès le combat de Forbach. L'impératrice Eugénie montra à M. de Metternich, le mari de la princesse Pauline, une dépêche que t'empereur lui adressa de Forbach, et dans laquelle il lui disait « Rien n'est prêt. Nous n'avons pas suffisamment de troupes. Je nous considère d'avance comme perdus. » Cette dépêche est-elle authentique ? L'a-t-on retrouvée depuis ? Je n'ai pas eu le temps de le rechercher. Mais il est bien probable qu'aux premiers échecs Napoléon III considéra la situation comme désespérée. La princesse a assisté à l'effondrement moral qui précéda l'effondrement physique du régime impérial. Ses souvenirs ne sont pas seulement intéressants et amusant : ils sont utiles, et M. Marcel Dunan a rendu service à l'histoire en les publiant." (A. Aulard, La Révolution française, revue historique, 1923) — "Ces importants souvenirs de l'épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, sont primordiaux, notamment pour mieux connaître la vie à la Cour impériale : le couple faisait partie du cercle d'amis de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie." (Bourachot, 285)
Paris Calmann Lévy 1883 1 vol. Relié in-8, demi-maroquin bleu nuit à coins, dos à nerfs soulignés de pointillés dorés, caissons ornés d'un fleuron central de maroquin orange mosaïqué avec entrelacs et guirlande dorés et double filet doré en encadrement, tête dorée, couvertures et dos conservés (Huser), XXIII + 411 pp. Édition originale de cette autobiographie classique qui renferme la "Prière sur l'Acropole". Dans la préface, Renan explique sa démarche, qui s'éloigne du simple récit de jeunesse : "Les Souvenirs d'Enfance n'ont pas la prétention de former un récit complet et suivi. Ce sont, presque sans ordre, les images qui me sont apparues et les réflexions qui me sont venues à l'esprit, pendant que j'évoquais ainsi un passé vieux de cinquante ans (...) La forme de Souvenirs m'a paru commode pour exprimer certaines nuances de pensée que mes autres écrits ne rendaient pas (...) tout est vrai dans ce petit volume, mais non de ce genre de vérité qui est requise pour une Biographie universelle. Bien des choses ont été mises afin qu'on sourie ; si l'usage l'eût permis, j'aurais dû écrire plus d'une fois à la marge : cum grano salis." Bel exemplaire dans une élégante reliure signée.
Paris, Calmann Lévy, 1883 et 1892 ; 2 vol. in - 8, 1/2 chagrin citron, dos à nerfs orné de caissons dorés ( rel. ancienne )." Rare réunion en reliures uniformes des éditions originales des deux livres de souvenirs de Renan. Légères rousseurs à quelques pages, autrement beaux exemplaires.
Paris, Calmann Lévy, 1892
In-4 (25,8 x 21,2 cm), broché, à toutes marges, chemise à dos de maroquin bordeaux à cinq nerfs, étui bordé. Edition originale. Un des 50 exemplaires sur Hollande (N° 46). (quelques déchirures sur la couverture, quelques frottements sur la chemise et l'étui, fortes rousseurs pp. 321 à 336). //Quarto (25,8 x 21,2 cm), softcover, with all margins, folder with claret morocco spine raised on five bands, bordered slipcase. First edition. One of the 50 copies on Hollande paper (Nr 46). (some tears on cover, some rubbings on folder and slipcase, many brownings on pages 321 to 336).