Paris, Librairie des champs élysées, 1958; in-12, 243 pp., cartonnage de l'éditeur souple. E.O. N°613.
Reference : 200818707
N°613.
Librairie Lire et Chiner
Mme Laetitia Gorska
36 rue Marchands
68000 Colmar
France
03 89 24 16 78
commande par internet, retrait possible au magasin. Les colis sont expédiés dès réception du règlement après entente concernant les frais de port, envoi vers la France mais aussi vers l'étranger nous contacter pour le calcul des frais d'envoi
J.-B. Baillière et Fils. 1943. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 150 pages.Nombreuses photos et figures en noir et blanc dans le texte. Un tampon ex-libris en page de faux titre. Deux photos disponibles. . . . Classification Dewey : 616.8-Maladies du système nerveux
Sommaire : La méthode de Cerletti et Bini - La physique de l'électro-choc - Expérience personnelle de l'électro-choc - La théorie corticale de l'épilepsie - etc. Classification Dewey : 616.8-Maladies du système nerveux
P.-Montpellier, Librairie Maloine, 1943, in-12, 188 pp, biblio, broché, imprimé sur beau papier, bon état. Edition originale, envoi a.s. des 2 auteurs. Peu courant
Un des deux premiers livres français sur les électro-chocs (l'autre est l'ouvrage du professeur de clinique des maladies nerveuses et mentales Paul Delmas-Marsalet, « L’électro-choc thérapeutique et la dissolution-reconstruction », paru également en 1943). Marcel Lapipe était électro-radiologue, et Jacques Rondepierre médecin des hôpitaux psychiatriques de la Seine. — "Depuis 1938, l’année durant laquelle cette technique a été inventée par le professeur Ugo Cerletti et le docteur Lucio Bini, des millions de patients ont été traités par électrochocs – plus de 90.000 électrochocs ont encore été administrés dans notre pays en 2011 –, et seulement dix livres en langue française – dont deux traduits de l’américain – lui ont été consacrés entre 1943 et 2013. (...) Ce sont des Français qui, au début de la Seconde Guerre mondiale, fabriquèrent les appareils les plus performants pour administrer des électrochocs : celui des Dr. Lapipe et Rondepierre fondé sur l’emploi du courant alternatif, et celui du Pr. Delmas-Marsalet qui utilisait du courant continu. L’électrochoc consistait à provoquer une crise épileptique généralisée en faisant passer un courant électrique de 70 à 130 V durant quelques dixièmes de seconde à travers le cerveau au moyen de 2 électrodes appliquées sur les tempes. Une telle crise, d’une extrême violence, entraînait d’intenses contractions musculaires qui déterminaient parfois des fractures, des luxations, ou des tassements vertébraux. Il ne suffisait pas d’attacher les malades et de faire s’asseoir sur eux de gros infirmiers pour éviter les risques traumatiques qui rendaient particulièrement dangereux les électrochocs pour les patients âgés, les fracturés récents, les squelettes fragiles et même les sujets très musclés. Dès 1945-1946, pour éliminer l’anxiété pré-opératoire et atténuer les contractions musculaires dues à la crise épileptique, on a expérimenté avec succès l’anesthésie générale et la curarisation par injection de penthotal et de curare juste avant l’administration de l’électrochoc. L’électrochoc sous narcose et curarisation s’est généralisée à partir des années 1950 et surtout 1960 ; il a alors pris le nom d’électronarcose." (Laurent Wetzel, Histoire et actualité de l'électro-choc, 2013) — "Les électrochocs, méthode barbare et inefficace, souvent dangereuse." (Henri Baruk, Mémoires d’un neuropsychiatre, 1990) — "L’électrochoc est un véritable crime perpétré contre la personne de la malheureuse victime qui le subit. Et cela (...) surtout à cause des dégâts irréparables qu’il produit." (Thomas Szasz, 1981) — "Et ici [à Rodez] j’ai passé par 50 comas d’électro-choc (...). Tout cela m’a fait perdre la mémoire et il y a des pans entiers de mon passé qui ne me sont jamais revenus." (Antonin Artaud, écrivain interné, Lettre à Marthe Robert, 1946)
P., Masson, 1946; un volume in 8, broché, couverture imprimée, (2), 169pp., (1)
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- "J. DELAY, neuropsychiatrie français (1907/1987), interne des hôpitaux de Paris en 1928, docteur en médecine, docteur ès lettres, licencié en philosophie, est agrégé de médecine en 1939, à 31 ans. En 1946, il obtient la chaire de clinique des maladies mentales et de l'encéphale, à la faculté de Paris, et dirige le service de psychiatrie de l'hôpital Sainte-Anne. Il refuse l'opposition entre médecine somatique et médecine psychique et mène des travaux sur l'électroencéphalographie, l'électrochoc, la chimiothérapie en psychiatrie et les corrélations entre la névrose et la créativité. Il a dirigé le premier congrès mondial de psychiatrie en 1950 et fut directeur de l'Institut psychologique de la Sorbonne en 1951. En 1965, il devient président du collège international de neuropsycho-pharmacologie". (Larousse "Dictionnaire historique des médecins") ---- "Faisant suite aux travaux de Fodéré, Tuke, Leuret, Baillarger, Falret, Lasègue, Charcot et de tant d'autres, ceux de ... J. Delay devaient faire franchir de nouveaux pas à la psychiatrie". (Bariéty & Coury p. 882) ---- Postel & Quetel - Ellenberger - Grégory "Le cerveau, un inconnu" ---- L'épilepsie électrique - Epilepsie et diencéphale - L'électro-choc et l'humeur - L'électro-choc et la conscience**1657/G5-CAV
Baillères et Fils.1946.In-8 br.377 pages.Publicités.Etat correct.Haut de pages droit légèrement corné.
P., Libr. Maloine, 1943 [1942 sur la page de titre], in-12, br., XXIV-188 pp., tableaux, figures, bibliographie. (SE141E)