Hounoux, Jacky goupil, 1984; in-4, 80 pp., cartonnage de l'éditeur. Eo.
Reference : 200804399
Eo.
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[De l'Imprimerie de Mesnier De l'Imprimerie de la Veuve d'André Knapen] - ROLAND DE CHALLERANGE, Maître
Reference : 31454
(1732)
3 brochure in-folio, De l'Imprimerie de Mesnier, Au Soleil d'Or, 1732, 9 pp. ; De l'Imprimerie de la Veuve d'André Knapen, 1734, 5 pp. ; et 7 pp. : Titres : Mémoire Signifié, dans l'Instance appointée à mettre, servant de Réponse au Mémoire des Sieurs Desperais, pour Jacques Binet, Sieur de la Garenne, Fermier Général du Domaine de Senonches, Demandeur en main-levée de défenses surprises par défaut. Contre les Sieurs René & Jean Desperais, Secretaires du Roy, & Controlleurs des Guerres, Défendeurs [ On joint : ] Réponse Signifiée à l'Addition de Mémoire des Sieurs Desperais, pour le Sieur Binet de la Garenne [ On joint : ] Sommaire du Poroces, pour le Sieur Binet de la Garenne, Fermier de Senonches, contre les Sieurs Desperais
"Les Sieurs Desperais ont été pendant longues années Fermiers du Domaine de Senonches, apartenant ) Madame la Princesse de Conty, c'est-là où ils ont gagné cette fortune immense dont ils jouissent aujourd'hui. Le beau-père du S. Binet étoit leur caution, le S. Binet lui même étoit leur homme de confiance, qui faisoit toutes leurs affaires. Les Srs Desperais contens de leur fortune ne jugèrent pas à propos de continuer cette régie, leur bail étant expiré, ils cherchèrent à s'illustrer ; l'un acheta une Charge de Secrétaire du Roi, l'autre une Charge de Controlleur des guerres"... Très intéressant suite de mémoires rédigés par le Conseiller au Parlement Roland de Challerange. La Princesse de Conti, fille du Duc d'Enghien, était devenue propriétaire de la forêt de Senonches, dont sa fille la Princesse de la Roche sur Yon hérita en 1732.
Estienne Binet (R. P. de la Compagnie de Jésus, Jésuite).
Reference : AMO-3002
(1629)
1 volume in-12 (150 x 88 mm) de 6 ff. n. ch. et 248-(3) pages. Reliure strictement de l'époque (première reliure) en parchemin souple, titre à l'encre en haut du dos. Ecriture enfantine de l'époque (XVIIe s.) au second plat. Quelques ressauts de cahiers sans gravité. Bon papier. Collationné complet. Nouvelle édition parue un an après les premières éditions datées de 1628. Cet connut un succès considérable si l'on s'en tient au nombre d'éditions parues entre 1628 et 1629. Ainsi on répertorie une édition donnée à Vienne, par Jean Poyet (1628), à Besançon, par Denys Couché (1628), à Bourg-en-Bresse, par Jean Tainturier (1628), une édition de Grenoble, par Huet (1629) avec mention de troisième édition, à Lyon, chez François La Bottière (1629), à Pont-à-Mousson (sans nom, 1629), outre notre édition de Paris, chez Chappelet (1629). Il semblerait donc que la volonté ait été de disséminé jusqu'en province ce manuel à l'usage chrétien effrayé de la peste. La première édition semble être celle de Besançon (1628) dans laquelle l'imprimeur Denys Couché dédie son travail à la ville de Besançon, protégée du fléau de la peste par les prières publiques organisées par le gouverneur de la ville et les édiles publiques. Bien que présentes au catalogue collectif des bibliothèques de France, toutes ces éditions sont rares si l'on se réfère à leur quasi absence sur le marché du livre rare. Estienne Binet (1569-1639) est né à Dijon. Il occupa des rôles importants au sein de la Compagnie de Jésus. Condisciple de François de Sales, on lui doit plus d'une quarantaine d'ouvrages de piété. On a écrit de lui qu'il avait « un style clair et gracieux », d' « une spiritualité souriante » proche de celle de son ami de toujours François de Sales, son oeuvre abondante fournissant encore l'occasion d' « une lecture spirituelle à la fois plaisante et profitable ». Blaise Pascal est moins indulgent avec lui dans ses Provinciales : « Mais si vous voulez, mes Pères, avoir maintenant le plaisir de voir en peu de mots une conduite [...] qui porte véritablement le caractère de l'esprit de bouffonnerie, d'envie et de haine, je vous en donnerai des exemples. Et afin qu'ils vous soient plus connus et plus familiers, je les prendrai de vos écrits mêmes. Car, pour commencer par la manière indigne dont vos auteurs parlent des choses saintes, soit dans leurs railleries, soit dans leurs galanteries, soit dans leurs discours sérieux, trouvez-vous que tant de contes ridicules de votre Père Binet, dans sa Consolation des malades, soient fort propres au dessein qu'il avait pris de consoler chrétiennement ceux que Dieu afflige? [...] ». Il ne faut chercher aucune médecine du corps dans ces pages mais seulement une médecine de l'âme destinée à soulager les pêcheurs, à les entraîner au repentir et à la contrition, la peste, cette terrible maladie contagieuse, alors encore non explicitée, à les mener à la "bonne mort", digne, sereine. "L'ouvrage est écrit d'une plume assez différente, dans son expression, de celle qui rédigea Consolation et réjouissance. Elle est, dans l'ensemble, moins pittoresque, moins truculente, légèrement conventionnelle et académique ; celui qui attend de notre jésuite quelque description putride et vermineuse serait déçu. La décence règne d'un bout à l'autre et presque la mesure. Cependant l'ouvrage ne manque pas d'intérêt et mériterait d'être offert au public. Il offre des envolées et des tirades du meilleur effet. L'idée principale soutenue par le P. Binet anticipe sur les thèses de Leibniz au sujet de l'existence du meilleur des mondes possibles. L'optimisme chrétien est poussé à l'extrême du paradoxe : la peste est un bienfait. La terreur qu'elle inspire repose sur une erreur de jugement. Elle ouvre la porte du ciel à des milliers de gens qui, continuant de mener leur vie terrestre de pécheurs insouciants, risqueraient bien d'aller rôtir en enfer après leur mort. Elle est une bénédiction pour les enfants qui n'ont pas le temps de grandir et d'offenser le bon Dieu. Celui qui a le coeur droit, l'âme légère et l'esprit éclairé par la grâce n'a rien à redouter. Toute cette réflexion illustre parfaitement la doctrine du stoïcisme chrétien, très répandue chez les Jésuites. Sénèque est maintes fois cité. La prière vaut mieux que tous les aphorismes d'Hippocrate et toutes les recettes de médecine. [...]" (Consolation et réjouissance pour les malades et personnes affligées en forme ... Etienne Binet, Claude Louis-Combet, note subséquente). "La littérature vouée à l'évocation des grandes épidémies de peste, du XIVe au XVIIIe siècle, met ordinairement l'accent sur la détresse des populations frappées par ce fléau, contre lequel les ressources de la médecine s'avéraient totalement impuissantes. L'imagination de la peste a nourri non seulement l'angoisse des contemporains mais le pathos des artistes et des écrivains. A l'opposé de toute littérature doloriste, cet opuscule d'Etienne Binet, composé en temps et lieu de ravages pestilentiels, veut éveiller l'esprit du lecteur au jeu de la grâce qui se trame dans les malheurs de l'époque. Un optimisme radical court à travers ces pages qu'inspirent quelques vérités élémentaires de la foi chrétienne. Dieu ne peut vouloir le mal. La peste, dans son implacabilité destructrice, doit être déchiffrée comme un signe, un message que le Ciel adresse à l'humanité afin de la remettre sur la voie véritable du salut." (Présentation de l'édition présentée par Claude Louis-Combet, Editions Jérôme Millon, 1998). "Que craignez-vous, la mort, ou la peste, ou tous deux ? Avez-vous point honte de craindre ce que vos laquais bravent, et dont une chambrière de village se moque, et meurt toute debout, et les enfants mêmes s'en jouent dans le berceau. N'avez-vous pas bien autant de courage qu'un garçon de village, et mille femelettes qui ne daignent pas avoir peur. [...]" (extrait). Provenance : La Martinière (signature autographe sur la page de titre). Il pourrait s'agir, selon les dates et la thématique de l'ouvrage, de Pierre Martin de La Martinière (1634-1676 ? 1690 ?), physicien, chirurgien et voyageur né à Rouen. La Martinière a traité de la peste dans plusieurs de ses ouvrages notamment son Opérateur ingénu enseignant les vérités etc, avec un discours sur la maladie pestilente de l'année 1668. Dans cet ouvrage il y dénonce les charlatans parmi les opérateurs (médecins et chirurgiens). Il y propose des remèdes contre la peste. Bel exemplaire de cet ouvrage rare conservé dans sa première reliure
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Reference : alb2f5127a016180ef5
Binet E. (Binet Etienne) Abrege des vies. In Latin (ask us if in doubt)/Binet E. (Bine Eten) Abrege des vies (Obzor zhizneopisaniy printsipialnykh osnovateley i Ottsov Tserkvi). Short description: In Latin (ask us if in doubt).In Latin and French. Antwerp. Martin Nutius. 1634. 304 p. 38 l. 15 520 cm. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb2f5127a016180ef5
Musées de Sens, 2005. In-8, broché sous couverture illustrée en couleurs, 140 pp. René Binet et Sens, Lydwine Saulnier-Pernuit - René Binet et l'Ecole des Beaux-Arts, Marie-Laure Crosnier-Leconte - René Binet et "L'art oriental", Mercedes Volait - René Binet : le coup d'éclat de l'Exposition Universelle de 1900, Bruno Girveau - La maison ...
Nombreuses illustrations en noir et en couleurs. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Exemplaire en plein maroquin rouge décoré. Leipzig, Büschel et se trouve à Paris, chez Belin, puis chez Mérigot, 1780-1785. 42 tomes en 21 volumes in-12. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos somptueusement ornés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru vers 1870. 163 x 98 mm.
Edition originale des Contemporaines, ornée en premier tirage de 283 fines estampes hors-texte de Binet, dont de nombreuses avant la lettre et 10 dépliantes. Paul Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Restif de la Bretonne, 162-188. Restif commença Les Contemporaines en 1779. Il avait composé un petit nombre de Nouvelles qu'il devait intituler «Nouvelles Parisiennes». Le succès des premiers volumes lui fit poursuivre son œuvre qu'il porta successivement à 17 tomes, puis à 30 et enfin à 42. L’auteur dut se défendre en justice contre plusieurs plaintes en diffamation déposées par des parisiennes qui sentaient « dépeintes sous d’assez tristes couleurs » par Restif. «Je ne fouille pas dans l’intérieur des familles pour y découvrir des faits capables d’alarmer leur tranquillité... J’ai mis des noms français et cité des rues pour donner plus de naturel à mes récits... Malgré cette innocence dans mes vues, je me vois accusé, poursuivi, obligé de consumer en frais le médiocre produit de mon ouvrage». L’ouvrage est à juste titre célèbre et recherché pour son illustration très raffinée, composée de 283 fines figures à pleine page dessinées par Binet. «Binet s’était soumis aux caprices de Restif qui lui imposait des types et des formes rencontrées dans son imagination. Très bon et très habile dessinateur, Binet consentait ainsi à donner des tailles de poupée et des pieds d’enfants aux femmes qu’il représentait». Ces estampes étaient recherchées dans toute l’Europe où Restif était considéré comme le souverain arbitre de la mode française. Les modistes et les couturiers, en particulier, s’inspiraient de ces modèles du bon goût. Toutes les gravures de cet exemplaire bien complet sont d’excellent tirage et parfois même avant la lettre, sans la légende. «Ces nombreuses figures ont coûté beaucoup d’argent». P. Lacroix. La publication de ces nouvelles campées sur le vif provoqua l'indignation de quelques-unes des femmes décrites par Restif. « Ces historiettes m'ont attiré une foule de chagrins, par ma véracité.» Exemplaire relié en plein maroquin rouge décoré, enviable condition pour l’une des principales œuvres de Restif de la Bretonne.