, Opta gallaxie /bis , 1982; in-12, 215 pp., broché, couverture illustr. N°81.
Reference : 200710920
N°81.
Librairie Lire et Chiner
Mme Laetitia Gorska
36 rue Marchands
68000 Colmar
France
03 89 24 16 78
commande par internet, retrait possible au magasin. Les colis sont expédiés dès réception du règlement après entente concernant les frais de port, envoi vers la France mais aussi vers l'étranger nous contacter pour le calcul des frais d'envoi
, , 1806-1831. Manuscrit in-8 carré de (49) pp., texte copié à l'encre brune, sur papier bleuté et blanc, écriture cursive bien lisible jusqu'en janvier 1818 mais plus difficile à déchiffrer les dernières pp. 47-49, titre et signature inscrits à l'encre sur la première page, deux cahiers cousus, sous couverture d'attente muette, documents conservés dans un emboîtage demi-chagrin bleu moderne. Couverture salie, quelques mouillures.
Le journal manuscrit de Pierre-Jean-Baptiste Adine (1776-1832), musicien militaire et ancien membre de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris, constitue une précieuse source historique, retraçant le parcours de cet homme au service des armées françaises sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire. Entré en 1787 dans le Régiment des Gardes Françaises du Roi, il servit jusqu’à la dissolution de cette unité en août 1789. Par la suite, il rejoignit les Gardes nationales parisiennes, puis les armées révolutionnaires et impériales, d’abord comme musicien au sein de l’Armée du Rhin et de l’Armée du Nord, où il excella en tant que clarinettiste.Le voyage transatlantique et la carrière militaire. Le journal consigne en détail son retour de Cayenne à bord de la goélette suédoise L’Hermignone, commandée par le capitaine Bigard, en l’an XIII (1805). Adine décrit chaque étape du périple, notant les escales aux Îles du Salut, en Martinique, en Guadeloupe et aux Açores, ainsi que des rencontres avec des corsaires anglais. De retour en France en mai 1806, il poursuit son récit des affectations militaires et des déplacements de son régiment, le 112 régiment d’infanterie de ligne. En 1807, il quitte l’armée pour entrer au service des Douanes, où il est affecté à divers postes en Savoie, dans le Piémont et le sud de la France. Adine relate les conditions locales avec minutie, par exemple en décrivant le village pauvre de Gréolière, niché dans un vallon des Alpes-Maritimes.Une documentation riche et variée. Ces documents complètent le journal en fournissant des preuves officielles des étapes clés de la carrière d’Adine, confirmant ainsi la véracité et l’ampleur de ses expériences.Le journal est enrichi de douze documents annexes, témoins essentiels du parcours de cet homme :Certificat de service du Régiment des Gardes Françaises du Roi, daté du 30 août 1789.Certificat de service du Département des Gardes Nationales Parisiennes (en-tête de la Municipalité de Paris), daté du 1 janvier 1792.Congé de licenciement, Garde du Roi (en-tête de la Garde du Roi), daté du 1 janvier 1792.Certificat de présence au service, Armée du Nord, Compagnie de musique, daté du 14 octobre 1794.Duplicata du certificat de service, 3 bataillon de la 72 brigade d’infanterie de ligne, daté de Bréda, le 18 thermidor, an VI.Congé de l’Armée du Rhin (en-tête de la République française), daté de Strasbourg, le 7 germinal, an VII.Ordre de route, 27 demi-brigade légère, daté de Strasbourg, le 12 germinal, an VIII.Certificat de service, Armée du Danube, daté du 17 frimaire, an VIII.Duplicata du certificat de service, 72 demi-brigade d’infanterie de ligne, daté de Bruges, le 16 frimaire, an X.Attestation rétrospective du Directeur du Conservatoire de musique de Paris, datée du 5 nivôse, an X.Congé délivré par le 112 régiment d’infanterie de ligne, daté du 1 mai 1807.Signalement et détail des services (1807-1831), précisant la nature des emplois, les appointements, les dates de nominations, avec une mention ajoutant : « Cet employé est mort le 11 avril 1832, après vingt-quatre ans, onze mois et onze jours de service ».Une vie de service et d’observation. Le manuscrit met en lumière le quotidien d’un musicien militaire, ses responsabilités artistiques et administratives, ainsi que les conditions des campagnes militaires et des missions douanières. Au-delà des récits de voyages et des événements militaires, il illustre les préoccupations d’un homme attentif aux réalités locales, aux particularités des régions traversées et aux difficultés des populations rencontrées. Le journal, véritable témoignage de la mobilité et des expériences d’un individu sous l’Empire, enrichit notre compréhension des parcours personnels au sein des armées napoléoniennes.
1975 Paris, février 1975, 455x287mm, 4 pages, en feuilles. Numéro unique annonçant le retour du « Sagittaire »Les éditions du Sagittaire prenant la suite des éditions Kra furent fondées en 1925 par Léon-Pierre Quint. Elles accueillirent Blaise Cendrars, Jarry, René Crevel, Robert Desnos et de nombreux poètes surréaliste, mais la guerre mit fin à cette maison qui s’éteignit définitivement en 1950.Gérard Guégan, Olivier Cohen, Raphaël Sorin et Alain le Saux, anciens des éditions Champ Libre se proposent de la faire renaître, à partir des cent cinquante titres figurant encore au catalogue agrémentés de six collections « négatives » : Contre-champ, Contre-coup, Contre-pied, Contre-attaque, Contre-type et Contre-expertise.Magistrale mise en page de Jean Alessandrini. (103279)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Londres, aux dépens d’une Société de Libraires, 1757. 2 parties en 1 vol. in-12 de VI-(2)-158, (4)-138 pp., demi-veau blond, dos lisse orné, tranches dorées (Honnelaître).
Édition originale. « Oeuvre anonyme. Wijngaarden suppose qu'il ne s'agit pas d'une traduction, mais de l'ouvrage d'un auteur français. L'auteur décrit avec un souci de véracité très grand, la découverte, au terme d'un naufrage, de l'île de la Raison. Ce pays d'utopie constitue une sorte de retour à la communauté chrétienne primitive. La critique de l'Église et notamment du culte catholique y tient une grande place. L'île de la Raison ne connaît ni rois, ni gouvernement, ni prêtres. La pluralité des maris y est la règle, les enfants appartiennent à l'État. Le système social reste par ailleurs indéfini. Le roman se termine par l'éloge de la raison » (Hartig). Très bon exemplaire dans une reliure à l'imitation signée Claude Honnelaître.Hartig et Soboul, p. 55 (date d'édition erronée : 1756) ; inconnu à Fortunati-Trousson.
Londres, aux dépens d’une Société de Libraires, 1757. 2 parties en 1 vol. in-12 de VI-(2)-158 et (4)-138 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. « Oeuvre anonyme. Wijngaarden suppose qu'il ne s'agit pas d'une traduction, mais de l'ouvrage d'un auteur français. L'auteur décrit avec un souci de véracité très grand, la découverte, au terme d'un naufrage, de l'île de la Raison. Ce pays d'utopie constitue une sorte de retour à la communauté chrétienne primitive. La critique de l'Église et notamment du culte catholique y tient une grande place. L'île de la Raison ne connaît ni rois, ni gouvernement, ni prêtres. La pluralité des maris y est la règle, les enfants appartiennent à l'État. Le système social reste par ailleurs indéfini. Le roman se termine par l'éloge de la raison » (Hartig). Bel exemplaire.Hartig et Soboul, p. 55 (date d'édition erronée : 1756) ; inconnu à Fortunati-Trousson.
Albiana 2004, in/8 broché, 265 pages.
"L'Expérience de Mort Imminente (EMI) - ou Near Death Experience (NDE) selon la terminologie américaine - est devenue en l'espace de quelques années, parallèlement à sa forte médiatisation, un objet scientifique nouvellement reconnu. Il n'en a pas été toujours ainsi dans le monde occidental pour lequel une approche scientifique de la Mort restait taboue. L'irruption d'un important corpus d'Expérience de Mort Retour (EMR) - ainsi que l'auteur a redéfini (pour demeurer au plus près de ce qui était exprimé) les EMI - a notablement modifié les attitudes et rappelé que de nombreuses cultures, aujourd'hui et dans le temps, intègrent et donnent foi naturellement aux récits de ce moment très particulier de l'expérience humaine (Egypte, les'das log du Tibet, mystiques occidentaux du Moyen Âge). Bien qu'historiquement étroitement liés à une approche religieuse, transcendantale de la vie et de la mort, il reste possible d'étudier objectivement les contours de ces expériences, de leurs prémices et de leurs conséquences, à l'aide des outils conceptuels fournis par l'ensemble des sciences humaines. L'étude présentée ici - soutenue dans le cadre d'une thèse d'Anthropologie Sociale et de Sociologie Comparée - s'attache à retracer et à comparer ces récits venus d'autres lieux et d'autres temps aux témoignages contemporains recueillis au cours de l'enquête, afin d'en déterminer la dimension anthropologique et de mettre en évidence l'impact individuel et social que ces expériences jouent par la suite pour ceux qui les ont vécues et pour ceux qui s'y intéressent. Parce que passer par " l'entre-deux-vies ", atteindre les rivages de la mort et s'en revenir parmi les vivants, n'est certainement pas une expérience personnelle anodine, ni socialement neutre..."