Paris, Fernand nathan, 1978; in-4, 191 pp., cartonnage d'éditeur avec jaquette.
Reference : 200619116
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A Lyon, par les Héritiers de Benoist Rigaud, 1600. Le Second livre de Primaléon de Grèce, fils de Palmerin d'Olive Empereur de Constantinople, auquel les faicts héroïques et merveilleuses amour d'iceluy sont proprement dépeintes, et naïvement exprimées par une histoire autant belle, profitable et exemplaire, comme elle est plaisante et agréable. Mis en françois par Gabriel Chappuis. A Lyon, par Benoist Rigaud, 1588. Le Troisième livre de Primaléon de Grèce, fils de Palmerin d'Olive Empereur de Constantinople. Auquel les faits héroïques, mariages et merveilleuses amours d'iceluy, sont tant bien déduites et exprimées, que le Lecteur, outre le profit, n'en peut recueillir sinon plaisir et contentement. A Lyon, par Benoist Rigaud, 1587. Le Quatriesme livre de Primaléon de Grèce, fils de Palmerin d'Olive Empereur de Constantinople. Auquel les faits héroïques et les merveilleuses amours du Prince Darinel, yssu du sang de Primaleon de Grèce, et celles de la belle Richarde de Paris, sont proprement dépeinctes, et naïvement exprimées, avec occurences belles, gentilles, et agréables sur toutes autres semblables subjets. Lyon, par les héritiers de Benoist Rigaud, 1597. 4 vol. in-16 de (10)-404-(10) ff. le dernier blanc ; 442-(4) pp. ; 420 pp. (mal chiffrées 426) 10 pp. 1 f. blanc ; 595-(12) pp., maroquin citron, dos ornés à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin brun, triple filet doré d'encadrement sur les plats, filets sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Précieuse réunion d'éditions lyonnaises formant la série complète de ce célèbre roman de chevalerie, chef d'oeuvre du genre, qui constitua longtemps un modèle.Provenance : Ex-libris Bibliothèque de S.E.M. le Comte François Potocki (1788-1853), dont la bibliothèque se trouve en grande partie au château d'Oron. Les livres qui la composent ont été achetés au moment de leur parution par Hélène Massalska (1763-1815). Élevée à Paris au couvent de l'Abbaye-aux-Bois, elle épouse le prince Charles de Ligne, puis le comte Vincent Potocki. Lectrice passionnée de romans, elle recevait de divers libraires de Paris, de Moscou ou de Saint-Pétersbourg toutes les nouveautés. Un inventaire dressé par elle-même vers la fin de sa vie indique 20.000 volumes de romans et 20.000 volumes précieux. Après son décès, ses héritiers (sa fille Sidonie de Ligne et François Potocki) rapportèrent la bibliothèque dans leur château. C'est là qu'Adolphe Gaiffe, propriétaire d'Oron depuis 1870, en fit l'acquisition.Très bel exemplaire relié en maroquin au XVIIIe siècle.Baudrier III, 454, 408, 399, 450.
Paris, Tournachon-Molin, 1824-1825. 2 vol. in-8 de XV-(1)-528 pp. et (4)-503-(1) pp., 3 cartes, demi-veau, dos ornés à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Maxime Raybaud avait participé entre mai et octobre 1821 au siège de Tripolizza, épisode de la guerre d'indépendance grecque. La prise de la capitale ottomane du Péloponnèse constitua la première grande victoire des Grecs insurgés contre les Turcs.De cet épisode, Maxime Raybaud écrivit ce livre qui demeure l'une des relations les plus précises de cet événement. De retour en France à la fin de 1822, Raybaud repartit en Grèce en 1825 comme officier du Corps des Philhellènes levé par le Comité Grec de Paris.Très bon exemplaire. Coins légèrement émoussés.
Paris, Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1864-1867. 19 vol. in-8, tables, index (tome XIX), demi-toile bleue (reliure de l'époque).
Première édition française dans la traduction d'Alfred de Sadous. L'édition originale anglaise a paru en douze volumes à Londres, de 1846 à 1856. L'historien anglais George Grote (1794-1871), lié à Bentham et John Mill, fondateurs de l'école du radicalisme philosophique représenté par la Westminster Review dont il fut le collaborateur, se retira en 1843 de la banque et de la politique pour se consacrer à ses travaux sur la Grèce antique. « The work was received with universel acclamation, translated into French and German, and shaped the European conception of classical Hellas throughout the nineteen century. Grote's idealistic over-estimation of democraty and his neglect of social and economic factors eventually killed the book. It still remains a monument of Victorian scholarship, and the source of the ideal of the noble and the good which colored the Victorian tradition of political and educational thought » (PMM). 14 plans et cartes hors-texte.Printing and the Mind of Man, 507, pour l'édition originale ; Blackmer, 1284, pour la quatrième édition anglaise de 1862. Très bon exemplaire.
Seghers éditeur, 1975. Petit in/4 cartonnage éditeur sous jaquette illustrée, illustrations : photographies en couleur, schémas, 256 p.
Les plus célèbres sites archéologiques de Grèce vus d’avion : ainsi apparaissent clairement l’environnement, les avantages naturels des lieux, les raisons du choix pour l’établissement d’une ville ou d’un sanctuaire. Sans parler des sites engloutis que seule la photographie aérienne permet d’admirer.
P., Librarie Orientale & Américaine, E. Guilmoto, s.d. (1913), pt in-8°, xvi-294 pp, 12 pl. de photos hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 faux-nerfs, titres et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré de prix de la ville de Paris au 1er plat (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
"Aux personnes qui désirent être renseignées sur la Grèce, spécialement au point de vue économique, nous recommandons l'ouvrage de M. Martin. Il a, été composé avant les guerres balkaniques, mais ses renseignements n'en conservent pas moins toute leur valeur. M. Pontsevrez a d'ailleurs ajouté plusieurs notes complémentaires qui en font un livre parfaitement à jour. L'auteur étudie successivement la cour et le gouvernement, les finances, l'instruction publique, les chemins de fer, la marine marchande, l'industrie, l'agriculture, les mines, les questions sociales, etc. Il consacre ensuite plusieurs chapitres aux villes principales, comme Athènes, Patras, Nauplie, etc., et aux diverses provinces. C'est donc un ouvrage récent tout à fait unique en son genre. Point de descriptions, de rappel de l'antiquité, point de lyrisme classique. M. Martin a étudié la Grèce en homme d'affaires pour qui seules les choses du présent ont une importance réelle." (Raymond Janin, Revue des études byzantines, 1914) — "Il ne s'agit pas, malgré le titre, de la Grèce telle qu'elle a été agrandie par le traité de Bucarest ; c'est bien pourtant une Grèce nouvelle qui s'est révélée à l'Europe au cours de la dernière guerre. Une Grèce qui avait réparé l'échec de 1897, dont l'armée était réorganisée, dont les finances étaient rétablies ; en grande partie l'oeuvre d'un homme d'Etat de premier ordre, M. Eleutherios Venizelos, premier ministre. Sans doute la Grèce ne peut encore se comparer à l'un de nos Etats occidentaux ; et si M. Percy Martin avait été géographe, il aurait tenté de montrer quelle part dans ce retard revient aux conditions physiques ; sa comparaison de la Grèce avec la Colombie de l'Amérique du Sud est assez saugrenue. La mer offre, en Grèce, des communications si faciles et si naturelles, la terre, en revanche, a un relief si accidenté et si tourmenté que l'on s'est tourné vers la mer et que l'on a négligé les routes terrestres. Les dominations successives qui ont pesé sur le pays ont été stériles à cet égard ; ce n'est que depuis l'indépendance, à mesure que la Grèce se remettait des plaies du régime turc, des blessures des guerres libératrices, qu'elle a pu songer aux routes et aux chemins de fer. Elle possède maintenant quelques bonnes routes où l'on peut circuler en automobile. Elle possède aussi un réseau ferré de 1600 kilomètres de long ; il appartient à diverses compagnies ; il n'y a pas jonction entre plusieurs des lignes ; il ya plusieurs types de voie, à1m. 44, à1m., à 60 cm. ; enfin, jusqu'ici, il y avait interruption de la ligne à l'ancienne frontière turque et impossibilité de communiquer directement avec l'Europe. Cependant on voit l'agriculture trouver de nouvelles voies, l'industrie naitre. Il ne manque plus que le temps, la persévérance dans le travail, la confiance de l'étranger aussi bien que du peuple dans un gouvernement qui comprend son devoir. L'organisation administrative et judiciaire du pays, l'instruction (le l'armée, l'état des finances, marquent déjà un progrès énorme. C'est donc une impression optimiste qui se dégage des nombreux renseignements recueillis par M. Martin. Un mot d'éloge en passant aux très belles photographies." (C. Biermann, Bulletin de la Société neuchateloise de géographie, 1915)